Le marche informel, un phenomene ! a Alger et pratiquement ttes les autres villes... les quartiers sont défigurés, l’anarchie, Alimente par le trabendo, produits locaux ou non, on ne comprends plus qui vent ou et comment .
Les marchés informels pullulent. Pas une seule ville n’échappe aux conséquences du foisonnement de ces activités illicites. Depuis plus d’une décennie, la capitale, qui, en novembre 2005, comptait près d’une centaine de marchés et 7897 activités informels, voit plusieurs de ses quartiers défigurés par l’anarchie, l’insalubrité et l’insécurité qui règnent dans ces places d’échanges occupés par “les trabendistes”. “Zones franches” très fréquentées par les citoyens au grand dam des résidants des rues et ruelles squattées et occupées à longueur d’année par les revendeurs à la sauvette.
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Même les ressortissants étrangers, principalement chinois, n’ont trouvé aucun mal à se greffer et à profiter d’un bout de la voie publique pour faire recette. C’est la cas de la rue Ferhat-Boussad, ex- Meissonier, en plein cœur d’Alger. Une piétonnière infranchissable ! Idem pour la rue Belouizdad. Presque toutes les artères qui y mènent, entre autres voies l’Akiba, sont “sans issue”. Bachdjarah, qui ne déroge pas à la règle de l’informel, en souffre particulièrement. Autant pour El-Harrach avec Haouch Boumati et le D15. Ou encore El Djorf, à Bab-Ezzouar. Quel est l’Algérois qui n’a pas entendu parler d’El- Hamiz et de Doubaï ? Des souks où l’on peut s’approvisionner en électroménager sans, dit-on, y laisser toute sa bourse. La réputation du bourg où pullulent les produits contrefaits a dépassé la frontière algéroise. La demande est là, l’offre aussi. Le tout se fait dans l'anarchie puisque aucune commune des 57 que compte Alger n’a échappé au squattage. Dans les rues, les placettes, les parkings de cités et les espaces verts, sur les trottoirs et en bordure des routes, des marchandises venues du monde entier sont illicitement proposées à des prix attractifs, et ce, au vu et au su des pouvoirs publics qui paraissent impuissants devant ce fléau qui prend de plus en plus d’ampleur. A la wilaya d’Alger, on semble avoir trouvé le moyen de venir à bout de ce phénomène qui pollue un peu plus la vie quotidienne des citadins. Notamment, celle des Algérois dont les quartiers “sont occupés” et qui souvent sont les premiers à s’approvisionner auprès des détaillants et grossistes clandestins qui se sont imposés dans leur espace de vie. La panacée : les marchés de proximité ! “Il faut savoir que si un marché existe c’est qu’il y a un besoin qui n’a pas été pris en compte par les autorités locales. Partant de là, nous avons décidé de créer des marchés de proximité. Le tout est de trouver des sites pour les abriter et pour les réorganiser dans des espaces”, nous explique le directeur du commerce de la wilaya d’Alger qui précise que ces marchés sont exclusivement destinés aux citoyens de la commune qui y “exercent” cette activité informelle. Un point sur lequel Youcef Lamari insiste. Tout comme il tient à nous faire remarquer que les walis délégués ont été instruits pour demander aux présidents des APC de respecter cette décision, et “de faire en sorte que les marchés existants déjà et ceux nouvellement ouverts aient un chef de marché, un règlement intérieur, un cahier des charges et un contrat de location pour contrôler qu’il n’y a pas eu de changement d’activité”. Le directeur du commerce de la wilaya d’Alger indique qu’au cours de cette année, 30 marchés informels ont été éradiqués grâce à l’ouverture de marchés de proximité. Il cite, pour l’exemple, celui de la Basse-Casbah qui a permis de dégager les rues Bab-el- Oued et Bouzrina. D’ici la fin de l’année, Bab- Ezzouar et Sidi-M’Hamed devraient avoir leur marché de proximité. “Nous allons financer en partie la réalisation de 17 marchés couverts dans les communes les plus démunies et la réhabilitation de 4 autres”, annonce Youcef Lamari qui souligne que le plus important du commerce illicite se fait dans la distribution. Le directeur du commerce indique qu’Alger aura très bientôt ses marchés de gros. En premier lieu, celui de l’alimentaire qui sera basé à El- Harrach. Le site en construction sur le budget de wilaya permettra de libérer les quartiers où s’exerce illicitement ce commerce. Gué-de-Constantine et Jolie-Vue sont les localités qui en pâtissent le plus. “Délocaliser et légaliser l’exercice de cette activité combattra les pratiques illicites tout en veillant sur l’hygiène. Cette action nous permettra de constituer un stock de sécurité alimentaire en cas de catastrophe, ce que nous n’avons pas encore”, explique le directeur du commerce qui nous indique qu’un projet identique est en réflexion pour les matériaux de construction et l’électroménager. Pour Youcef Lamari, tous ces projets financés en partie ou intégralement par la wilaya d’Alger procèdent de la salubrité et de l’ordre publics, de l’hygiène, de la lutte contre la petite délinquance et de la contrefaçon. Le tout est que les Algérois y contribuent en faisant preuve de civisme.
S. A.
Le soire d’Algerie "Archives"
Les marchés informels pullulent. Pas une seule ville n’échappe aux conséquences du foisonnement de ces activités illicites. Depuis plus d’une décennie, la capitale, qui, en novembre 2005, comptait près d’une centaine de marchés et 7897 activités informels, voit plusieurs de ses quartiers défigurés par l’anarchie, l’insalubrité et l’insécurité qui règnent dans ces places d’échanges occupés par “les trabendistes”. “Zones franches” très fréquentées par les citoyens au grand dam des résidants des rues et ruelles squattées et occupées à longueur d’année par les revendeurs à la sauvette.
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Même les ressortissants étrangers, principalement chinois, n’ont trouvé aucun mal à se greffer et à profiter d’un bout de la voie publique pour faire recette. C’est la cas de la rue Ferhat-Boussad, ex- Meissonier, en plein cœur d’Alger. Une piétonnière infranchissable ! Idem pour la rue Belouizdad. Presque toutes les artères qui y mènent, entre autres voies l’Akiba, sont “sans issue”. Bachdjarah, qui ne déroge pas à la règle de l’informel, en souffre particulièrement. Autant pour El-Harrach avec Haouch Boumati et le D15. Ou encore El Djorf, à Bab-Ezzouar. Quel est l’Algérois qui n’a pas entendu parler d’El- Hamiz et de Doubaï ? Des souks où l’on peut s’approvisionner en électroménager sans, dit-on, y laisser toute sa bourse. La réputation du bourg où pullulent les produits contrefaits a dépassé la frontière algéroise. La demande est là, l’offre aussi. Le tout se fait dans l'anarchie puisque aucune commune des 57 que compte Alger n’a échappé au squattage. Dans les rues, les placettes, les parkings de cités et les espaces verts, sur les trottoirs et en bordure des routes, des marchandises venues du monde entier sont illicitement proposées à des prix attractifs, et ce, au vu et au su des pouvoirs publics qui paraissent impuissants devant ce fléau qui prend de plus en plus d’ampleur. A la wilaya d’Alger, on semble avoir trouvé le moyen de venir à bout de ce phénomène qui pollue un peu plus la vie quotidienne des citadins. Notamment, celle des Algérois dont les quartiers “sont occupés” et qui souvent sont les premiers à s’approvisionner auprès des détaillants et grossistes clandestins qui se sont imposés dans leur espace de vie. La panacée : les marchés de proximité ! “Il faut savoir que si un marché existe c’est qu’il y a un besoin qui n’a pas été pris en compte par les autorités locales. Partant de là, nous avons décidé de créer des marchés de proximité. Le tout est de trouver des sites pour les abriter et pour les réorganiser dans des espaces”, nous explique le directeur du commerce de la wilaya d’Alger qui précise que ces marchés sont exclusivement destinés aux citoyens de la commune qui y “exercent” cette activité informelle. Un point sur lequel Youcef Lamari insiste. Tout comme il tient à nous faire remarquer que les walis délégués ont été instruits pour demander aux présidents des APC de respecter cette décision, et “de faire en sorte que les marchés existants déjà et ceux nouvellement ouverts aient un chef de marché, un règlement intérieur, un cahier des charges et un contrat de location pour contrôler qu’il n’y a pas eu de changement d’activité”. Le directeur du commerce de la wilaya d’Alger indique qu’au cours de cette année, 30 marchés informels ont été éradiqués grâce à l’ouverture de marchés de proximité. Il cite, pour l’exemple, celui de la Basse-Casbah qui a permis de dégager les rues Bab-el- Oued et Bouzrina. D’ici la fin de l’année, Bab- Ezzouar et Sidi-M’Hamed devraient avoir leur marché de proximité. “Nous allons financer en partie la réalisation de 17 marchés couverts dans les communes les plus démunies et la réhabilitation de 4 autres”, annonce Youcef Lamari qui souligne que le plus important du commerce illicite se fait dans la distribution. Le directeur du commerce indique qu’Alger aura très bientôt ses marchés de gros. En premier lieu, celui de l’alimentaire qui sera basé à El- Harrach. Le site en construction sur le budget de wilaya permettra de libérer les quartiers où s’exerce illicitement ce commerce. Gué-de-Constantine et Jolie-Vue sont les localités qui en pâtissent le plus. “Délocaliser et légaliser l’exercice de cette activité combattra les pratiques illicites tout en veillant sur l’hygiène. Cette action nous permettra de constituer un stock de sécurité alimentaire en cas de catastrophe, ce que nous n’avons pas encore”, explique le directeur du commerce qui nous indique qu’un projet identique est en réflexion pour les matériaux de construction et l’électroménager. Pour Youcef Lamari, tous ces projets financés en partie ou intégralement par la wilaya d’Alger procèdent de la salubrité et de l’ordre publics, de l’hygiène, de la lutte contre la petite délinquance et de la contrefaçon. Le tout est que les Algérois y contribuent en faisant preuve de civisme.
S. A.
Le soire d’Algerie "Archives"
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