C'est une très bonne nouvelle. La Coface, filiale de Natexis Banques Populaires a réévalué le risque Algérie et l'a revu à la baisse car l'assureur estime que la bonne orientation économique devrait se poursuivre en 2006.
=====
L’Algérie vient d’être reclassée, ce mercredi, par l’assureur «crédit à l’exportation», la Coface, de la classe B, dite de «surveillance positive», à la classe A4. Le risque Algérie se trouve ainsi une nouvelle fois revu à la baisse par cet organisme qui évalue la santé des économies mondiales.
La cotation A est estimée dans «un environnement économique sectoriel favorable conjugué à une situation financière généralement robuste avec expérience de paiement satisfaisante», a rapporté hier l’APS citant la Coface. Celle-ci estime que «le pays a de meilleures perspectives économiques» pour l’avenir faisant valoir que le reclassement de l’Algérie est dû à «une conjoncture pétrolière extrêmement favorable, une politique rigoureuse et une gestion active de la dette extérieure».
Selon Sylvia Greisman, directrice des études économiques et des risques pays au sein de cet organisme, «l’Algérie dispose d’une bonne assise politique pour mener à terme ses réformes économiques». La notation de la Coface est établie à l’aide d’une batterie «d’indicateurs regroupés en sept familles de risques dont chacune fait l’objet d’une note individuelle et notamment sur la stabilité politique, la vulnérabilité de la conjoncture, le risque de crise de liquidités en devises et le comportement de paiement des entreprises», rapporte encore l’APS. Mme Greisman ajoute que «l’Algérie a vu ainsi sa position améliorée» en raison du «signal politique positif qui sous-tend une économie dynamisée par ses bonnes capacités de production de pétrole et de gaz et par le plan de soutien à la croissance de 55 milliards de dollars prévus sur 5 ans à partir de 2005».
Aussi, «la diminution des ratios d’endettement s’est accompagné d’une accumulation significative des réserves de change, dont le niveau atteint plus que le double de la dette extérieure» à environ 56 milliards de dollars en 2005, ajoute la COFACE estimant que «la bonne orientation de l’économie devrait se poursuivre en 2006, ce qui donne les moyens d’apaiser les tensions sociales et ainsi créer les conditions d’un risque largement satisfaisant».
Abondant dans le même sens, la représentante de la Coface ajoute que «l’aisance financière de l’Algérie, du fait d’un contexte pétrolier favorable, se diffuse sur le reste de son développement économique et social». Une autre source du même organisme ajoute que «l’Algérie gère de mieux en mieux ses ressources financières avec au départ un comportement prudent l’ayant amené à placer des réserves car misant sur des investissements de long terme et non pas sur des investissements par à-coups». Elle évoque aussi l’émergence d’un secteur privé «capable de prendre le relais de l’Etat pour maintenir la croissance et créer des emplois».
Pour rappel, la Coface qui a été créée en 1946 est une filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire. Elle suit 151 pays dans le monde au travers d’une série d’indicateurs permettant d’apprécier les facteurs politiques, le risque de pénurie de devises, la capacité de l’Etat à faire face à ses engagements vis-à-vis de l’étranger, le risque de dévaluation suite à des retraits brutaux de capitaux, le risque de crise systémique du secteur bancaire, le risque de conjoncture et le comportement de paiement des opérations payables à court terme.
Lors du colloque international risque pays prévu pour le 24 janvier prochain à Paris, la Coface publiera son guide annuel devant annoncer le reclassement de sept pays, dont l’Allemagne (note A1) et l’Algérie (note A4). Mais elle annonce déjà que l’indice mondial des risques pays a baissé de 2%.
Par La Tribune
=====
L’Algérie vient d’être reclassée, ce mercredi, par l’assureur «crédit à l’exportation», la Coface, de la classe B, dite de «surveillance positive», à la classe A4. Le risque Algérie se trouve ainsi une nouvelle fois revu à la baisse par cet organisme qui évalue la santé des économies mondiales.
La cotation A est estimée dans «un environnement économique sectoriel favorable conjugué à une situation financière généralement robuste avec expérience de paiement satisfaisante», a rapporté hier l’APS citant la Coface. Celle-ci estime que «le pays a de meilleures perspectives économiques» pour l’avenir faisant valoir que le reclassement de l’Algérie est dû à «une conjoncture pétrolière extrêmement favorable, une politique rigoureuse et une gestion active de la dette extérieure».
Selon Sylvia Greisman, directrice des études économiques et des risques pays au sein de cet organisme, «l’Algérie dispose d’une bonne assise politique pour mener à terme ses réformes économiques». La notation de la Coface est établie à l’aide d’une batterie «d’indicateurs regroupés en sept familles de risques dont chacune fait l’objet d’une note individuelle et notamment sur la stabilité politique, la vulnérabilité de la conjoncture, le risque de crise de liquidités en devises et le comportement de paiement des entreprises», rapporte encore l’APS. Mme Greisman ajoute que «l’Algérie a vu ainsi sa position améliorée» en raison du «signal politique positif qui sous-tend une économie dynamisée par ses bonnes capacités de production de pétrole et de gaz et par le plan de soutien à la croissance de 55 milliards de dollars prévus sur 5 ans à partir de 2005».
Aussi, «la diminution des ratios d’endettement s’est accompagné d’une accumulation significative des réserves de change, dont le niveau atteint plus que le double de la dette extérieure» à environ 56 milliards de dollars en 2005, ajoute la COFACE estimant que «la bonne orientation de l’économie devrait se poursuivre en 2006, ce qui donne les moyens d’apaiser les tensions sociales et ainsi créer les conditions d’un risque largement satisfaisant».
Abondant dans le même sens, la représentante de la Coface ajoute que «l’aisance financière de l’Algérie, du fait d’un contexte pétrolier favorable, se diffuse sur le reste de son développement économique et social». Une autre source du même organisme ajoute que «l’Algérie gère de mieux en mieux ses ressources financières avec au départ un comportement prudent l’ayant amené à placer des réserves car misant sur des investissements de long terme et non pas sur des investissements par à-coups». Elle évoque aussi l’émergence d’un secteur privé «capable de prendre le relais de l’Etat pour maintenir la croissance et créer des emplois».
Pour rappel, la Coface qui a été créée en 1946 est une filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire. Elle suit 151 pays dans le monde au travers d’une série d’indicateurs permettant d’apprécier les facteurs politiques, le risque de pénurie de devises, la capacité de l’Etat à faire face à ses engagements vis-à-vis de l’étranger, le risque de dévaluation suite à des retraits brutaux de capitaux, le risque de crise systémique du secteur bancaire, le risque de conjoncture et le comportement de paiement des opérations payables à court terme.
Lors du colloque international risque pays prévu pour le 24 janvier prochain à Paris, la Coface publiera son guide annuel devant annoncer le reclassement de sept pays, dont l’Allemagne (note A1) et l’Algérie (note A4). Mais elle annonce déjà que l’indice mondial des risques pays a baissé de 2%.
Par La Tribune
Commentaire