Près de 11.000 milliards de dollars. Le montant de la dette publique américaine donne le vertige. L'augmentation de son niveau a été flagrante sous l'ère Bush : +55,3% entre 2001 et 2007. La faute à de très coûteux conflits en Irak et en Afghanistan que l'administration américaine a refusé de financer par l'impôt, privilégiant l'emprunt.
La dette américaine a atteint un tel poids qu'en avril 2008 Standard & Poor's envisageait un risque de surendettement de la nation. Risque qui pourrait conduire l'agence de notation à retirer aux États-Unis sa note AAA, l'indice de bonne solvabilité.
Déficitaire depuis l'année 2002, le budget des Etats-Unis s'est ressaisi entre 2004 et 2007, avec trois baisses consécutives. Les économies ont notamment été réalisées en coupant une partie des fonds alloués aux programmes de santé pour les plus démunis (Medicare) et à l'aide aux étudiants suite à une loi votée début 2006.
L'année 2008 semble en revanche renouer avec les vieux démons : au mois de février, le déficit budgétaire a atteint les 263 milliards de dollars en cumulé depuis le début de l'année fiscale au mois d'octobre précédent.
Malgré un dollar historiquement faible, le déficit commercial des Etats-Unis n'a cessé de se creuser ces dernières années, établissant record sur record. L'explication : l'appétit des Américains pour les produits étrangers à bas prix.
En dix ans, de 1997 à 2007, la valeur des importations américaines a ainsi augmenté de 122%, à 2.351 milliards de dollars l'an dernier. Dans le même temps, les exportations, elles, ont augmenté de 72% en volume.
Les années fastes, qui voyaient la croissance américaine dépasser durablement les 4%, semblent un lointain souvenir. Depuis l'année noire de 2001, le pays de George Bush n'a vraiment redressé la tête que deux ans, en 2004 et 2005, avec une croissance de 3,6% et de 3,1%.
2007 et sa crise des subprimes affiche une performance très moyenne de 2,2% et l'année 2008 ne s'annonce pas mieux, bien au contraire avec l'épée de Damoclès de la récession. Au premier trimestre, la croissance s'est établie à 0,6%, soit le même taux qu'au trimestre précédent.
Plus 133,6%. Telle est la hausse du montant de l'endettement total des ménages américains entre 1998 et 2007, pour atteindre le chiffre de 13.825 milliards de dollars. Sous l'ère Bush, de 2001 à 2007, la hausse est de 80%.
Une envolée qui s'explique par la forte augmentation des crédits à la consommation (+80% en dix ans) mais aussi par l'engouement outre-Atlantique pour la propriété et le boom passé de l'immobilier.
En 2007, le taux d'endettement moyen des ménages américains était ainsi de 140%, contre 68,4% chez les Français en 2006, selon la Banque de France.
La suite...
La dette américaine a atteint un tel poids qu'en avril 2008 Standard & Poor's envisageait un risque de surendettement de la nation. Risque qui pourrait conduire l'agence de notation à retirer aux États-Unis sa note AAA, l'indice de bonne solvabilité.
Déficitaire depuis l'année 2002, le budget des Etats-Unis s'est ressaisi entre 2004 et 2007, avec trois baisses consécutives. Les économies ont notamment été réalisées en coupant une partie des fonds alloués aux programmes de santé pour les plus démunis (Medicare) et à l'aide aux étudiants suite à une loi votée début 2006.
L'année 2008 semble en revanche renouer avec les vieux démons : au mois de février, le déficit budgétaire a atteint les 263 milliards de dollars en cumulé depuis le début de l'année fiscale au mois d'octobre précédent.
Malgré un dollar historiquement faible, le déficit commercial des Etats-Unis n'a cessé de se creuser ces dernières années, établissant record sur record. L'explication : l'appétit des Américains pour les produits étrangers à bas prix.
En dix ans, de 1997 à 2007, la valeur des importations américaines a ainsi augmenté de 122%, à 2.351 milliards de dollars l'an dernier. Dans le même temps, les exportations, elles, ont augmenté de 72% en volume.
Les années fastes, qui voyaient la croissance américaine dépasser durablement les 4%, semblent un lointain souvenir. Depuis l'année noire de 2001, le pays de George Bush n'a vraiment redressé la tête que deux ans, en 2004 et 2005, avec une croissance de 3,6% et de 3,1%.
2007 et sa crise des subprimes affiche une performance très moyenne de 2,2% et l'année 2008 ne s'annonce pas mieux, bien au contraire avec l'épée de Damoclès de la récession. Au premier trimestre, la croissance s'est établie à 0,6%, soit le même taux qu'au trimestre précédent.
Plus 133,6%. Telle est la hausse du montant de l'endettement total des ménages américains entre 1998 et 2007, pour atteindre le chiffre de 13.825 milliards de dollars. Sous l'ère Bush, de 2001 à 2007, la hausse est de 80%.
Une envolée qui s'explique par la forte augmentation des crédits à la consommation (+80% en dix ans) mais aussi par l'engouement outre-Atlantique pour la propriété et le boom passé de l'immobilier.
En 2007, le taux d'endettement moyen des ménages américains était ainsi de 140%, contre 68,4% chez les Français en 2006, selon la Banque de France.
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