Bonjour, les bourses du Moyen Orient remplaceraient le loto. Avec les énormes investissements futurs, dans les pays faisant parti du Conseil de coopération du golfe et la mise en route d'un marché commun en 2007, l'argent se ramassent à la pelleteuse et oui, c'est pas les actions Eurotunel ou Dysneyland.
"Ces deux dernières années, les Bourses du Moyen-Orient ont littéralement explosé", affirme Le Soir de Bruxelles. "En 2004 et 2005, les indices de Dubaï (Emirats arabes unis), de Doha (Qatar) et de Riyad (Arabie Saoudite) ont tous été multipliés par quatre."
L'explication de ce phénomène financier est simple, selon le quotidien belge : "Depuis 2003, le prix du pétrole est passé de 20 dollars à 60 dollars. Les 'pétrodollars' inondent cette région du monde, et en soutiennent l'économie." Car, fait nouveau par rapport aux premiers pétrodollars – ceux des années 1970 – qui avaient été massivement investis dans les économies occidentales, les gains pétroliers de ces dernières années sont en grande partie injectés dans les économies locales.
A cela s'ajoute une raison culturelle, note Le Soir : "Des pays comme l'Arabie Saoudite interdisent les jeux d'argent. La Bourse fait donc, aussi, office de substitut à la loterie nationale." Du coup, "une véritable génération de petits porteurs est sortie du sable : en Arabie, il y avait, voici cinq ans, à peine 50 000 détenteurs d'actions. Ils sont aujourd'hui plus de 2 millions, sur une population de 26 millions d'habitants."
Le quotidien belge note toutefois que cet engouement est entaché "de maladies de jeunesse, comme lors de la bulle Internet" en Occident. "Les actions s'enfièvrent en raison de rumeurs et non pas de résultats objectifs." Enfin, élément particulier à la région, relève Le Soir, "certains investisseurs particulièrement pieux s'inquiètent également de la qualité musulmane des actions qu'ils acquièrent : la vente d'alcool, par exemple, est contraire à l'islam."
http://www.courrierinternational.com...orient&bloc=02
"Ces deux dernières années, les Bourses du Moyen-Orient ont littéralement explosé", affirme Le Soir de Bruxelles. "En 2004 et 2005, les indices de Dubaï (Emirats arabes unis), de Doha (Qatar) et de Riyad (Arabie Saoudite) ont tous été multipliés par quatre."
L'explication de ce phénomène financier est simple, selon le quotidien belge : "Depuis 2003, le prix du pétrole est passé de 20 dollars à 60 dollars. Les 'pétrodollars' inondent cette région du monde, et en soutiennent l'économie." Car, fait nouveau par rapport aux premiers pétrodollars – ceux des années 1970 – qui avaient été massivement investis dans les économies occidentales, les gains pétroliers de ces dernières années sont en grande partie injectés dans les économies locales.
A cela s'ajoute une raison culturelle, note Le Soir : "Des pays comme l'Arabie Saoudite interdisent les jeux d'argent. La Bourse fait donc, aussi, office de substitut à la loterie nationale." Du coup, "une véritable génération de petits porteurs est sortie du sable : en Arabie, il y avait, voici cinq ans, à peine 50 000 détenteurs d'actions. Ils sont aujourd'hui plus de 2 millions, sur une population de 26 millions d'habitants."
Le quotidien belge note toutefois que cet engouement est entaché "de maladies de jeunesse, comme lors de la bulle Internet" en Occident. "Les actions s'enfièvrent en raison de rumeurs et non pas de résultats objectifs." Enfin, élément particulier à la région, relève Le Soir, "certains investisseurs particulièrement pieux s'inquiètent également de la qualité musulmane des actions qu'ils acquièrent : la vente d'alcool, par exemple, est contraire à l'islam."
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