Les conditions sont réunis pour exploiter les immenses gisements d'uranium du Sud, la production sera utiliséé pour alimenter en énergie la consommation d'eau des Algériens, pour le surplu, il alimentera l'Europe.
Conditions réunies pour son développement en Algérie
Dans une de ses récentes déclarations, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, avait affirmé que le sous-sol algérien recelait environ 56 000 t d’uranium. Quand on sait que l’énergie contenue dans une boulette d’uranium équivaut à celle qu’on peut tirer de 5200 m3 de gaz naturel, on a une idée de l’importance de l’enjeu que représente cette prodigieuse manne minière pour l’Algérie.
Selon Oxford Business School qui vient de publier un intéressant article sur l’activité nucléaire en Algérie, la plupart des gisements d’uranium (minerai de base de l’énergie nucléaire) se trouvent dans l’extrême Sud-Est, sur les sites d’Abankor, Timgaouine et Tinef, mais il n’est pas du tout exclu que les recherches aboutissent à de bonnes surprises en d’autres lieux. Les gisements répertoriés ont pour la plupart été découverts dans les années 1970, mais le coût d’extraction de la tonne étant trop élevé (environ 50 dollars) par rapport à celui qu’elle pouvait rapporter sur le marché international (tout juste 30 dollars), il n’était évidemment pas intéressant d’exploiter ces filons. La conjoncture étant aujourd’hui nettement plus favorable en matière de prix (la tonne d’uranium oscille entre 70 et 80 dollars), de techniques d’extraction et de nécessité de chercher des alternatives aux hydrocarbures devenus trop chers, l’Algérie a assurément beaucoup à gagner à développer aussi bien l’extraction d’uranium que ses applications nucléaires à des fins exclusivement civiles.
La suite...
Conditions réunies pour son développement en Algérie
Dans une de ses récentes déclarations, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, avait affirmé que le sous-sol algérien recelait environ 56 000 t d’uranium. Quand on sait que l’énergie contenue dans une boulette d’uranium équivaut à celle qu’on peut tirer de 5200 m3 de gaz naturel, on a une idée de l’importance de l’enjeu que représente cette prodigieuse manne minière pour l’Algérie.
Selon Oxford Business School qui vient de publier un intéressant article sur l’activité nucléaire en Algérie, la plupart des gisements d’uranium (minerai de base de l’énergie nucléaire) se trouvent dans l’extrême Sud-Est, sur les sites d’Abankor, Timgaouine et Tinef, mais il n’est pas du tout exclu que les recherches aboutissent à de bonnes surprises en d’autres lieux. Les gisements répertoriés ont pour la plupart été découverts dans les années 1970, mais le coût d’extraction de la tonne étant trop élevé (environ 50 dollars) par rapport à celui qu’elle pouvait rapporter sur le marché international (tout juste 30 dollars), il n’était évidemment pas intéressant d’exploiter ces filons. La conjoncture étant aujourd’hui nettement plus favorable en matière de prix (la tonne d’uranium oscille entre 70 et 80 dollars), de techniques d’extraction et de nécessité de chercher des alternatives aux hydrocarbures devenus trop chers, l’Algérie a assurément beaucoup à gagner à développer aussi bien l’extraction d’uranium que ses applications nucléaires à des fins exclusivement civiles.
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