Alger, Algérie (PANA) - Le ministère algérien de la Défense et le groupe émirati Aabar ont signé en juillet dernier un accord pour la fabrication de véhicules militaires, a révélé dans son dernier numéro le journal « El Djeich », (« L’Armée »), organe de l’Armée nationale populaire (ANP).
Khadem Koubeissi, Président du conseil d’administration d’Aabar, cité par des journaux arabes, indique que le montant du contrat est de 720 millions de dollars, dont une partie sera injectée dans l’usine de Tiaret, dans le centre du pays.
Ce site, repris par l’Armée, suite à une décision du président Abdelaziz Bouteflika en juillet dernier, devait abriter, depuis une vingtaine d’années, le projet d’une chaîne de montage de FIAT qui ne s’est jamais concrétisé.
Le fonds d’investissement public de l’émirat d’Abu Dhabi, Aabar Investments, s’est associé avec cinq firmes allemandes pour produire jusqu’à 10.000 véhicules par an.
Selon l’ANP, c’est le colonel Rachid Chouaki, directeur des industries militaires, qui a procédé à la signature de l’accord avec les représentants des sociétés émiraties et allemandes. Les sociétés allemandes, Man Ferrostaal, Daimler, Deutz MTU et Rheinmetall sont associées aux projets de construction mécanique.
A lui seul, le complexe de Tiaret va absorber 120 millions d’euros pour atteindre une production de 10.000 véhicules en deux ans. Des engins blindés seront également produits pour un coût de 200 millions d’euros.
Un projet similaire de 180 millions d’euros est aussi prévu. Pour concrétiser ces projets, ce sont trois sociétés par actions qui sont créées entre Algériens, Allemands et Emiratis. Outre le complexe de Tiaret, deux autres usines situées à Constantine (Est) sont investies par les nouveaux partenaires de l’Algérie pour fabriquer des véhicules légers et des véhicules blindés.
Le ministère de l’Industrie est également associé au projet à travers la Société nationale des véhicule industriels (SNVI) qui fabrique déjà des camions et des bus à Rouiba, 30 km à l’est d’Alger.
Il est attendu que ces partenariats puissent booster le secteur de la sous-traitance en Algérie, qui génère un chiffre de quatre millions d’euros uniquement grâce aux activités de la SNVI.
L’Algérie aspire déjà à adopter une politique de pôles industriels visant à regrouper en un seul endroit des industries de même finalité. C’est ce qui est aussi prôné par l’Union des professionnels de l’industrie automobile et mécanique, a indiqué son président, Brahim Bendris, dans un entretien téléphonique.
L’Algérie ne s’est pas encore lancée dans le montage des véhicules de tourisme malgré des contacts avec des constructeurs iraniens, coréens et chinois.
Le Président-directeur général de Man Ferrostaal, Mathias Michels et le responsable de la logistique des forces armées des Emirats arabes unis, le général Farès Mohamed Ahmed Mezroui, étaient présents à la cérémonie de signature de l’accord à Alger, de même que le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, Abdelmalek Guenaïzia.
Khadem Koubeissi, Président du conseil d’administration d’Aabar, cité par des journaux arabes, indique que le montant du contrat est de 720 millions de dollars, dont une partie sera injectée dans l’usine de Tiaret, dans le centre du pays.
Ce site, repris par l’Armée, suite à une décision du président Abdelaziz Bouteflika en juillet dernier, devait abriter, depuis une vingtaine d’années, le projet d’une chaîne de montage de FIAT qui ne s’est jamais concrétisé.
Le fonds d’investissement public de l’émirat d’Abu Dhabi, Aabar Investments, s’est associé avec cinq firmes allemandes pour produire jusqu’à 10.000 véhicules par an.
Selon l’ANP, c’est le colonel Rachid Chouaki, directeur des industries militaires, qui a procédé à la signature de l’accord avec les représentants des sociétés émiraties et allemandes. Les sociétés allemandes, Man Ferrostaal, Daimler, Deutz MTU et Rheinmetall sont associées aux projets de construction mécanique.
A lui seul, le complexe de Tiaret va absorber 120 millions d’euros pour atteindre une production de 10.000 véhicules en deux ans. Des engins blindés seront également produits pour un coût de 200 millions d’euros.
Un projet similaire de 180 millions d’euros est aussi prévu. Pour concrétiser ces projets, ce sont trois sociétés par actions qui sont créées entre Algériens, Allemands et Emiratis. Outre le complexe de Tiaret, deux autres usines situées à Constantine (Est) sont investies par les nouveaux partenaires de l’Algérie pour fabriquer des véhicules légers et des véhicules blindés.
Le ministère de l’Industrie est également associé au projet à travers la Société nationale des véhicule industriels (SNVI) qui fabrique déjà des camions et des bus à Rouiba, 30 km à l’est d’Alger.
Il est attendu que ces partenariats puissent booster le secteur de la sous-traitance en Algérie, qui génère un chiffre de quatre millions d’euros uniquement grâce aux activités de la SNVI.
L’Algérie aspire déjà à adopter une politique de pôles industriels visant à regrouper en un seul endroit des industries de même finalité. C’est ce qui est aussi prôné par l’Union des professionnels de l’industrie automobile et mécanique, a indiqué son président, Brahim Bendris, dans un entretien téléphonique.
L’Algérie ne s’est pas encore lancée dans le montage des véhicules de tourisme malgré des contacts avec des constructeurs iraniens, coréens et chinois.
Le Président-directeur général de Man Ferrostaal, Mathias Michels et le responsable de la logistique des forces armées des Emirats arabes unis, le général Farès Mohamed Ahmed Mezroui, étaient présents à la cérémonie de signature de l’accord à Alger, de même que le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, Abdelmalek Guenaïzia.
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