Les Chinois là depuis quatre ans à Béjaïa. Leurs boutiques se distinguent des autres par des écriteaux qui ne sont pas habituels aux Béjaouis. Eux, ce sont les commerçants chinois. Ces investissements empruntent les voies de la politique des petits pas.
Après une première expérience jugée satisfaisante, de nombreuses boutiques et échoppes chinoises ont ouvert. Le secteur de la restauration n’était pas en reste puisque l’on pouvait et l’on peut toujours déguster des plats purement asiatiques à Béjaïa.
En véritables investisseurs, les Chinois louent à tour de bras. Le «Made in China» tend ses tentacules à Béjaïa. Ils ont l’art du commerce. A voir comment ils collent aux clients souvent curieux, on comprend mieux leur stratégie. Leurs employés sont aussi bien algériens que chinois.
Au restaurant de la cité «Zedma», une Chinoise bon teint, le sourire permanent, vous accueille et vous installe. Au menu, des plats chinois, une spécialité mondialement connue. Le handicap langue est vite levé par la présence d’un personnel local. Passé l’effet de surprise, les boutiques et autres commerces chinois perdent de leur éclat.
Les Béjaouis ne les fréquentent plus comme au début. Les prix affichés sont trop élevés, a-t-on jugé. Du coup, les commerces, qui suscitaient jusque-là curiosité et engouement, se vident.
Dans la restauration, c’est la rumeur qui a semé le doute. Les Chinois cuisineraient des chats, dit cette même rumeur. Cela suffisait pour que le doute s’installe. La méfiance est de mise. Mais devant cette «intox», ces nouveaux commerçants tentent de résister. Pour preuve, les boutiques et l’unique restaurant sont toujours ouverts. Leur clientèle existe. Elle est constituée de leurs compatriotes, qui réalisent le pénitencier de Oued Ghir mais aussi de locaux, qui font fi de ce qui est colporté ça et là.
Les Tunisiens se sont installés depuis longtemps à Béjaïa. Une poignée certes, mais une poignée qui a résisté au temps. Les Egyptiens ont à leur tour investi la place avec l’ouverture d’une boutique de tapis estampillés «Made in Egypt». Béjaïa s’est ouverte sur le monde.
Béjaïa s’est humanisée, signe d’une vitalité certaine de rapports retrouvés et tournés vers l’autre, et d’une prospérité rampante certes mais bien perceptible. Ville touristique, l’accueil de ses habitants n’est plus à démontrer.
L’économie locale ne peut que s’affirmer par la venue en masse d’investisseurs étrangers.
Par l'Expression
Après une première expérience jugée satisfaisante, de nombreuses boutiques et échoppes chinoises ont ouvert. Le secteur de la restauration n’était pas en reste puisque l’on pouvait et l’on peut toujours déguster des plats purement asiatiques à Béjaïa.
En véritables investisseurs, les Chinois louent à tour de bras. Le «Made in China» tend ses tentacules à Béjaïa. Ils ont l’art du commerce. A voir comment ils collent aux clients souvent curieux, on comprend mieux leur stratégie. Leurs employés sont aussi bien algériens que chinois.
Au restaurant de la cité «Zedma», une Chinoise bon teint, le sourire permanent, vous accueille et vous installe. Au menu, des plats chinois, une spécialité mondialement connue. Le handicap langue est vite levé par la présence d’un personnel local. Passé l’effet de surprise, les boutiques et autres commerces chinois perdent de leur éclat.
Les Béjaouis ne les fréquentent plus comme au début. Les prix affichés sont trop élevés, a-t-on jugé. Du coup, les commerces, qui suscitaient jusque-là curiosité et engouement, se vident.
Dans la restauration, c’est la rumeur qui a semé le doute. Les Chinois cuisineraient des chats, dit cette même rumeur. Cela suffisait pour que le doute s’installe. La méfiance est de mise. Mais devant cette «intox», ces nouveaux commerçants tentent de résister. Pour preuve, les boutiques et l’unique restaurant sont toujours ouverts. Leur clientèle existe. Elle est constituée de leurs compatriotes, qui réalisent le pénitencier de Oued Ghir mais aussi de locaux, qui font fi de ce qui est colporté ça et là.
Les Tunisiens se sont installés depuis longtemps à Béjaïa. Une poignée certes, mais une poignée qui a résisté au temps. Les Egyptiens ont à leur tour investi la place avec l’ouverture d’une boutique de tapis estampillés «Made in Egypt». Béjaïa s’est ouverte sur le monde.
Béjaïa s’est humanisée, signe d’une vitalité certaine de rapports retrouvés et tournés vers l’autre, et d’une prospérité rampante certes mais bien perceptible. Ville touristique, l’accueil de ses habitants n’est plus à démontrer.
L’économie locale ne peut que s’affirmer par la venue en masse d’investisseurs étrangers.
Par l'Expression
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