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  • #16
    Ca veut surtout dire qu'on doit planter de la betterave et de la canne à sucre.
    C'est des cultures gourmandes en une denrée rare : l'eau.

    Pour les pays maghrébins, importer du sucre roux (matière première) et procéder à son raffinage est bien plus judicieux et réaliste.

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    • #17
      C'est des cultures gourmandes en une denrée rare : l'eau.

      Pour les pays maghrébins, importer du sucre roux (matière première) et procéder à son raffinage est bien plus judicieux et réaliste.
      On a trois ans de réserves d'eau dans les barrages au Maroc. Investir une année en plantant des champs de betteraves (qui demandent moins d'eau que la canne tout de même) génèrerait suffisamment de bénéfice avec les cours actuels pour passer à quelque chose de plus sain sur le long termes avec des sousous dans la poche.
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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      • #18
        On a trois ans de réserves d'eau dans les barrages au Maroc. Investir une année en plantant des champs de betteraves ...
        Pourquoi pas des plantations de riz pendant qu'on y est !

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        • #19
          Le riz rapporte moins, et on en consomme moins
          Au Maroc on produit déjà pas mal de betteraves et cannes à sucres, ça n'a rien d'extraordinaire Jawzia.
          Je ne parle pas de l'Algérie je ne sais pas comment vous gérez votre agriculture.
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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          • #20
            Je ne parle pas de l'Algérie je ne sais pas comment vous gérez votre agriculture.
            Nous n'avons pas encore eu l'idée géniale de planter (pour une année voire même deux) des betteraves et cannes à sucre, installer des usines pour extraire le sucre roux, le raffiner, le vendre et ... tourner vers d'autres cultures l'année d'après..

            Investir une année en plantant des champs de betteraves (qui demandent moins d'eau que la canne tout de même) génèrerait suffisamment de bénéfice avec les cours actuels pour passer à quelque chose de plus sain

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            • #21
              Pour expliciter ce que je veux dire, car on semble ne pas l'avoir compris. Qu'il fallait tout simplement étendre les surfaces cultivés de betteraves et de cannes à sucres sur une année (ça existe déjà mais on peut planter des surfaces supplémentaires sur un an). La capacité de transformation elle existe déjà, du moins au Maroc.

              L'année suivante et en fonction de la pluviométrie on peut revenir à ce qu'on plantait avant, ou des cultures qui ne nécessitent pas beaucoup d'eau. Ou même financer avec le surplus généré la plantation d'oliviers.

              Est-il si difficile de comprendre quelque chose d'aussi simple?
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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              • #22
                Le chiffre d'affaires du groupe Cosumar, le premier producteur de sucre au Maroc, a atteint 5,462 milliards de DH (MMDH) en 2007, soit une hausse de 6,9% par rapport à l'année précédente, a indiqué lundi à Casablanca le président du groupe, M. Mohamed Fikrat.


                Lors de la présentation des résultats 2007 du groupe, M. Fikrat a attribué la progression du chiffre d'affaires de Cosumar à l'augmentation des volumes des ventes des produits sucriers et à la revalorisation du prix d'acquisition des plantes sucrières de 40 à 65 DH/tonne pour la betterave et de 15 à 30 DH/tonne pour la canne.

                Il a également réitéré l'engagement du groupe à poursuivre sa croissance en modernisant son outil de production, tout en améliorant sa compétitivité, accompagnant le développement de l'amont agricole et continuant de miser sur la qualité de ses produits.

                L'année 2007 a été marquée par l'amélioration des activités de raffinage et des sucreries dans les régions de Doukkala, Tadla, Gharb, Loukkous et Moulouya, a tenu à préciser M. Fikrat, faisant état de la rationalisation de la consommation de l'eau et de la maîtrise de l'énergie, en plus de la hausse des surfaces plantées en canne à sucre et de l'amélioration du rendement des surfaces semées.

                Selon M. Fikrat, l'année précédente a également connu la naissance de la Fédération Interprofessionnelle Marocaine du Sucre (FIMASUCRE) et l'élaboration d'un contrat programme pour l'accroissement de la compétitivité de la filière sucrière, la sécurisation de l'accès à l'eau et l'appui à la recherche et au développement.

                S'agissant des perspectives pour l'année 2008, le président du groupe s'attend à une campagne agricole dans "des conditions satisfaisantes" favorisant la consolidation de l'activité sucrière et s'engage à £uvrer pour le développement de la micro-irrigation, l'accroissement de la superficie à récolter et la mise à niveau de l'outil de production pour la modernisation de la filière.

                Le groupe Cosumar est devenu l'unique opérateur industriel sucrier national en 2005 après l'acquisition des quatre sociétés sucrières nationales, au terme d'un processus de privatisation conduit par l'Etat.

                Filiale du groupe ONA, Cosumar s'engage à poursuivre le développement de l'ensemble de la filière sucrière et la mise à niveau de l'amont agricole, au bénéfice des 80.000 familles qui vivent de la production betteravière et cannière.

                Le groupe, qui compte 11 sites industriels, produit depuis 2006 plus d'un million de tonnes de sucre. 45% des besoins nationaux sont couverts par la production issue du traitement des plantes sucrières, alors que le raffinage de sucre brut importé comble 55% des besoins restants.


                MAP
                On a de la marge
                Au passage on fait dans le riz aussi
                La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                • #23
                  Nous n'avons pas encore eu l'idée géniale de planter (pour une année voire même deux) des betteraves et cannes à sucre, installer des usines pour extraire le sucre roux, le raffiner, le vendre et ... tourner vers d'autres cultures l'année d'après..
                  du temps de boumediene on cultivait la betterave sucrière dans les plaines du chélif, il était plus rentable pour un pays qui disposait de petrodollars d'acheter directement la matière première et la transformer.
                  Par contre la canne à sucre est à rejeter, elle est gourmande en eau.

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                  • #24
                    Dans le gharb au nord de Rabat, il y avait pas mal de riz de cultivé mais l'accord de libre echange avec l'egypte à mis l'activité à plat

                    sur ce crénaux on n'a pas pesé lourd face aux pharaon
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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