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Une assurance sécheresse dès l'année prochaine en Algerie

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  • Une assurance sécheresse dès l'année prochaine en Algerie

    Une assurance sécheresse sera lancée, dès l'année prochaine, par la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA). C'est du moins ce qu'a fait savoir, mercredi dernier, Cherif Benhabilès, responsable chargé des assurances au niveau de cet établissement financier.Il faut dire que la sécheresse peut provoquer des dégâts sur l'agriculteur et qui peuvent se chiffrer à des milliards de dollars.

    "L'assurance sécheresse est une opération qui nécessite le soutien des pouvoirs publics, vu les grandes capacités financières qu'elle exige", a-t-il indiqué, en poursuivant que "si toutes les conditions sont réunies, l'assurance sécheresse sera mise en place dès la campagne agricole 2009-2010", a déclaré M. Benhabilès, en marge d'un séminaire sur les risques agricoles et les aléas climatiques.

    Selon ce responsable, l'opération concernera, en premier lieu, la céréaliculture, vu qu'elle est considérée comme une filière stratégique par l'Etat. La mise en place de cette micro-assurance "repose sur des capacités financières importantes nécessitant une implication des pouvoirs publics en amont et en aval, pour subventionner la prime qui coûtera cher", a-t-il souligné.

    En outre, un expert de réassurance a affirmé que "l'implication des pouvoirs publics dans l'assurance contre les aléas climatiques dans le domaine agricole, notamment contre la sécheresse, est une condition sine qua non", a-t-il ajouté.

    Outre la subvention publique, ce mécanisme repose également sur les réassureurs pour mobiliser des fonds capables de financer les dégâts causés par la sécheresse, qui peuvent se chiffrer à des milliards de dollars.

    M. Benhabilès a fait savoir qu'un comité mixte (CNMA-CCR) "est en train de travailler sur la possibilité de participer à cette opération et ensuite aller sur le marché international pour ramener d'autres fonds nécessaires".

    Ce responsable a suggéré également d'associer le Fonds national contre les calamités agricoles dans le financement de cette assurance. Pour lui, "il est temps de passer à une autre étape de sécurisation de l'agriculteur", en lui offrant des produits d'assurance en mesure de répondre à ses besoins sans pour autant faire appel aux subventions directes de l'Etat pour assurer son rendement.

    "Malgré les investissements lourds réalisés par le secteur agricole en Algérie, l'agriculteur n'arrive toujours pas à pérenniser son exploitation", a-t-il regretté, affirmant qu'"aucun pays dans le monde n'a réussi son développement agricole sans l'assurance".

    Par ailleurs, et malgré une légère progression, le taux de souscription des agriculteurs algériens aux polices d'assurance au niveau de la CNMA ne dépasse pas 5%.Pour attirer plus d'agriculteurs, la caisse a opté pour la modernisation de ses produits d'assurance, en les adaptant à chaque type de filière comme l'assurance multirisque pour la pomme de terre ou l'assurance rendement pour la tomate industrielle. M. Benhabilès à fait savoir aussi que la CNMA vient de lancer une opération d'identification du cheptel ovin par une puce électronique ; d'après l'orateur c'est une première en Afrique.

    - Le Maghreb

  • #2
    comment assurer contre la secheresse quand les agriculteurs n'ont ni la culture ni les moyens de s'assurer plus basiquement , les istallations, le materiel sont tres tres rarement assurés du coup quelle caisse d'assurance est capable d'assuyrer l'agriculture algerienne contre la secheresse qui est un fleau majeur , les pertes peuvent se compter en milliards de dollars les années seches ..
    plus encore qui sont ces agriculteurs administrativement , juridiquement , financierement en regle pour s'approcher d'une caisse 'assurance , ça se voit qu'on fait les sourds et passent tj outre le plus important .. REGLER LA SITUATION JURIDIQUE , ADMINISTRATIVE , POLITIQUE MEME ,DU FONCIER ET DE L'AGRICULTEUR PAR CONSEQUENCE .. c l'histoire du credit rfig qu'on a annoncé en grande pompe.. il s'est averé que l'agriculteur perdrait plus de temps et d'argent a rassembler tte la peperasse que ce qu'il gagnerai en ayant ce credit ..

    solution .. commençons par le debut , eclaircisson la situation des agriculteurs , du foncier , creer un fichier national des exploitants agricoles , donner des moyens a l'administration agricole pour qu'elle puisse s'approcher des exploitants donc des exploitation et connaitre la realité de lagriculture dans le pays , offrir une vraie banque agricole aux agriculteurs les pousser a lui faire confiance , des tructures d'aide technique et de vulgarisation .. organiser le commerce des produits agricoles en imposants une reglementation stricte, et creant des offices de regulation pour les produits stragegiques.. lancer des ecoles de formation specialisé dirigés vers le pratique donc des fermes ecoles , et pousser l'université vers la recherche pratique ..etc .. des dizaines de chantiers a lancer simultanement .. apres qd l'exploitation s'equilibrera financierement ,existera juridiquement , elle pensera à s'assurer contre la secheresse, le vol, l'incendi et autre ..
    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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    • #3
      Une assurance sécheresse dès l'année prochaine en Algerie
      va se poser la question de trouver des fonds réguliers pour les remboursements; les années normales se font de plus en plus rares!
      Mr NOUBAT

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      • #4
        Envoyé par noubat
        va se poser la question de trouver des fonds réguliers pour les remboursements; les années normales se font de plus en plus rares!
        Envoyé par Jamaloup
        comment assurer contre la secheresse quand les agriculteurs n'ont ni la culture ni les moyens de s'assurer plus basiquement , les istallations, le materiel sont tres tres rarement assurés du coup quelle caisse d'assurance est capable d'assuyrer l'agriculture algerienne contre la secheresse qui est un fleau majeur , les pertes peuvent se compter en milliards de dollars les années seches ..
        vous n'avez pas encore compris que cette soi disant assurance n'est en fait qu'une subvention mal-déguisée , une maniére de calmer les agriculteurs , de leur dire : ' continuez à produire à perte , on est là pour tout éponger , et de toute manière , on importe ce qu'il nous faut ...'

        celui qui a dit que l'argent rendais bête n'avait vraiment pas tort , car au lieu de l'utiliser pour former des ingénieurs agronomes , pour généraliser le système de goute à goute , améliorer le rendement à l'hectare , et imposer une modernisation du secteur agricole , ces C*** ne font que dilapider l'argent publique en signant des chéques à blancs , bientot un Fellah Algérien gagnera plus à remplir le constat de sécheresse qu'à labourer sa terre ....... c'est triste

        En outre, un expert de réassurance a affirmé que "l'implication des pouvoirs publics dans l'assurance contre les aléas climatiques dans le domaine agricole, notamment contre la sécheresse, est une condition sine qua non", a-t-il ajouté.
        tu m'étonne ......
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          vous n'avez pas encore compris que cette soi disant assurance n'est en fait qu'une subvention mal-déguisée ,
          ce qui faut comprendre c'est juste un copier collé de l'administration française; sur le terrain c'est un autre monde!
          Mr NOUBAT

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          • #6
            l'assurance secheresse esr un très bon moyen de stimuler l'amélioration des techniques culturales

            car en pays a risque de secheresse élevé, les agriculteurs ont tendence a moins prendre de risque en reduisant les charges de départs (semence, engrais, pesticides, travail du sol,...)

            ce qui se traduit par des chute de rendement et surtout un sensibilité forte dess cultures au stress hydrique (cercle vicieux)

            libérer les agriculteurs du risque secheresse les incitera à bien travailler sans risquer de se ruiner si la pluie fait défaut mais si elle est au rendez vous le rendement est très rémunérateurs
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              c plus compliqué que celà .. le respect de l'itineraire technique n'est pas seulement conditionné par "le moindre risque , le moin de frais" c aussi la question nodale de l'agriculture ,l'etat l'agriculteur et l'exploitation agricole .. l'agriculture c la stabilité , rien ne se fait sans ce sentiment ..
              l'agriculteur ne s'investit pas totalament parceque non securisé jjuridiquement surtt .. ne respecte pas 'itineraire technique car coutant tres cher c vrais , mais surtt parcequ'en cas de mauvaise saison il est le seul a aller au charbon ,un agriculteur instable , seul , sans soutient n'investit pas , ne cumule pas , ne cree pas cette entité qui est la base de tte agriculture , l'exploitation agricole prospere .. le desinvestissement ne peut que nuire au rendement , on le voit par le manque de materiel, son mauvais etat le retard lors des semailles, lors des moissons .. cette saion des milliers d'ha n'ont pas été semé parceque le matriel insuffisant et en mauvais etat et la pluie trop frequente ont fait que bcp n'on pas pu labourer , certains on baclé le travail en passant le covercrop et semant apres , le rendement ne peut qu'etre faible ..
              l'assurance secheresse ,on ne nie pas son utilité , mais on doute de sa faisabilité c tt, une agriculture destructurée comme la notre doit penser a l'essentiel avant tt , non pas mettre la charue avant le boeuf .
              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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              • #8
                Je suis mal placée pour en parler, ne connaissant pas du tout le secteur.

                Mais il me semble que ce serait plutôt à l'Etat de prévoir un fond pour les calamités naturelles plutôt que de passer par une assurance sécheresse.

                Je suis un peu hors sujet, beaucoup même, mais où en est-on des réformes sur le terrain en matière d'agriculture?
                « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                • #9
                  Est-ce qu'ils vont assurés les biens à leur justes valeurs ou bien ils vont tenir compte de la dépréciation ce qui ne remplacerait pas les dommages. C'est là où le rôle du gouvernement intervient ou doit intervenir pour la protection du consommateur.
                  Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                  J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                  • #10
                    il n'ya pas de reformes engagées en matiere d'agriculture en algerie .. c un dossier lourd , et à enjeux politiques , les grandes decisions ne sont pas prises .. tt ce qu'on entreprend ne veut rien dire puisque l'essentiel n'est pas encore decidé ..
                    une politque agricole digne de ce nom definie les buts strategiques , pose les conditions et moyens pour y parvenir , chez nous c'est le flou total ,
                    la question du foncier agricole est capitale , on ne veut pas trancher encore , quelle type d'agriculteurs on veut , quelle type d'exploitation on veut ? on s'occupe encore a gerer un semblant d'activité agricole dans le pays qui arrive a couvrir une partie des besoins du pays mais dans l'anarchie, l'abscence de normes et de qualité , une production caracterisé par des rendements fluctuants rendant parfaitement l'image de l'agriculture chez nous et son caractere instable, les cycles de penurie suivent des cycles de surproduction ruineuse , d'où difficulté d'"acces à l'export , et fragilité du marché interne ..
                    la politique agricole c'est du politique ensuite de l'agricole, la formation,vulgarisation, financement , regulation des marché, recherche , marketing , etablissement des normes , filialisation ..etc ..ne sont en faite que des techniques qui doivent aboutir au but strategique definie par la politique agricole du pays , qd ce but n'existe pas ou est tellement diffus comme idée tt ce qu'entreprend les pouvoirs publics n'a plus de sens ..
                    exemple en 61 la france a defeni un but strategique simple ,l'exploitation familiale intensive devait etre la regle , l'exploitant et sa femme, constituant 2 unités de travail anuel dans une exploitation pareille devaient suffire , tt les mecanismes venant apres devaient soutenir cette exploitation , finance credit, formation, aide a l'etablissement des jeunes , aide au depart pour les vieux .. ça a duré jusqu'au mlieu des années 80 et la crise agricole aui les a obligé a redefinir leur politique ,l'exploitation familiale represente encore plus de 80 % des entreprises agricoles,mais lze gros de la production agricole du pays est le fait des grandes exploitations tenues par des entreprises capitalistiques .. chez nous il n'ya rien de celà , le foncier agricole que l'etat ne se decide pas a mettre en concessiuon frene tte initiative ,car comment un exploitant type familiale ou un investisseur national pou etranger avec de gros capitaux peut il investir sur des terres qui n'ont aucun status juridique ? du coup la realité de notre agriculture il ya du tt et du n'importe quoi dedans , du bon et du mauvais , tres loin de son potentiel a cause des decideurs qui ne decident pas .
                    Dernière modification par jamaloup, 22 juin 2009, 22h27.
                    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                    • #11
                      ne faut t il pas vider les campagne de leur excès de population pour creéer des exploitations plus grandes plus aptes a assimiler les techniques nouvelles

                      et ceci par une politique raisonnéée et maîtriséée de migration de la campagne vers les villes
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

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                      • #12
                        Pihman,
                        Je crois que l exode rural est le resultat de l'amelioration de la productivite (donc on a besoin de moins de main d'oeuvre agricole) pas le contraire.
                        Je veux dire c'est pas en vidant le campagne que l on atteint une meilleure productivite.
                        Par contre j ai une question: est ce qu'il y a une correlation entre la taille d'une exploitation et sa productivite?

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                        • #13
                          Bien sur il y a correlation

                          la productivité suppose l'inverstissement en machinismes agricole et en équipement, en formation, en ressources humaines etc...

                          une petite exploitation ne pourra jamais amortir ces investissement ni même envisager leurt réalisation

                          l'organisation coopératives peut résoudre cette contrainte mais avec notre mentalité peu très peu de coopératives réussisse
                          .
                          .
                          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                          Napoléon III

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