Par AFP
L'Algérie a décidé d'importer un million de tonnes de ciment pour faire face « à la grande spéculation » sur le marché national, a déclaré dimanche à Blida le ministre de
l'Industrie et de la promotion de l'investissement, Hamid Temmar.
Le marché algérien du ciment connaît de fréquentes pénuries accompagnées de hausses importantes du prix, sous l'effet d'une demande très forte en provenance des nombreux chantiers de BTP et d'hydraulique. L'Algérie a lancé en 2005 un plan quinquennal d'un montant de 150 milliards de dollars pour développer et moderniser ses infrastructures de base et construire un million de logements.
En outre, M. Temmar a indiqué que le gouvernement a décidé de plafonner les prix du ciment et les marges des différents intervenants sur le marché national du ciment à travers l'élaboration d'un décret qui sera publié prochainement au Journal officiel, selon la même source.
Les cimenteries publiques ont décidé d'investir 780 millions de dollars entre 2008 et 2012 pour porter leur capacité à 17,6 millions de tonnes par an contre 11,6 millions de tonnes actuellement. Le groupe égyptien Asec, qui avait racheté 35% de la cimenterie publique de Zahana (Ouest), a décidé de construire une nouvelle cimenterie de 3 millions de tonnes à Djelfa qui sera fonctionnelle en 2011. Deux autres cimenteries devraient être réalisées par le groupe pétrolier public Sonatrach à Relizane et Bechar. Le groupe français Lafarge, présent en Algérie, via trois cimenteries a produit en 2008, 7,5 millions de tonnes de ciment. Il a obtenu l'accord du gouvernement pour construire une nouvelle cimenterie près de Constantine, mais le projet n'a pas encore démarré.
La production algérienne de ciment qui était de 14 millions de tonnes en 2007 a atteint 18 millions de tonnes en 2008, selon les chiffres officiels.
L'Algérie a décidé d'importer un million de tonnes de ciment pour faire face « à la grande spéculation » sur le marché national, a déclaré dimanche à Blida le ministre de
l'Industrie et de la promotion de l'investissement, Hamid Temmar.
Le marché algérien du ciment connaît de fréquentes pénuries accompagnées de hausses importantes du prix, sous l'effet d'une demande très forte en provenance des nombreux chantiers de BTP et d'hydraulique. L'Algérie a lancé en 2005 un plan quinquennal d'un montant de 150 milliards de dollars pour développer et moderniser ses infrastructures de base et construire un million de logements.
En outre, M. Temmar a indiqué que le gouvernement a décidé de plafonner les prix du ciment et les marges des différents intervenants sur le marché national du ciment à travers l'élaboration d'un décret qui sera publié prochainement au Journal officiel, selon la même source.
Les cimenteries publiques ont décidé d'investir 780 millions de dollars entre 2008 et 2012 pour porter leur capacité à 17,6 millions de tonnes par an contre 11,6 millions de tonnes actuellement. Le groupe égyptien Asec, qui avait racheté 35% de la cimenterie publique de Zahana (Ouest), a décidé de construire une nouvelle cimenterie de 3 millions de tonnes à Djelfa qui sera fonctionnelle en 2011. Deux autres cimenteries devraient être réalisées par le groupe pétrolier public Sonatrach à Relizane et Bechar. Le groupe français Lafarge, présent en Algérie, via trois cimenteries a produit en 2008, 7,5 millions de tonnes de ciment. Il a obtenu l'accord du gouvernement pour construire une nouvelle cimenterie près de Constantine, mais le projet n'a pas encore démarré.
La production algérienne de ciment qui était de 14 millions de tonnes en 2007 a atteint 18 millions de tonnes en 2008, selon les chiffres officiels.
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