Une grande école pour les assurances en Algérie
Cette grande école formera des managers de haut niveau pour le secteur des assurances à Alger.. L’information a été donnée par M. Latrous, président de l’UAR, dans un entretien accordé à la chaîne 3 de la radio nationale dont il était l’invité de la rédaction.
M. Latrous a également annoncé que la SAA (Société algérienne des assurance), dont il est le président-directeur général vient de lancer, en partenariat avec un grand réassureur, l’assurance rapatriement de corps, un produit spécifique destiné exclusivement aux nationaux résidants à l’étranger, qui favorise l’inhumation en Algérie.
C’est le ministère des Finances, précise-t-il, qui a demandé à la SAA de se pencher sur ce risque pour lequel la compagnie a également été sollicitée par l’émigration.
La SAA a rencontré, dans ce but, les associations et les fonctionnaires de représentations diplomatiques algériennes en France. Pour souscrire cette assurance, il suffit aux concernés de remplir un simple questionnaire et s’acquitter de la somme de 25 euros si leur demande est validée par la SAA.
Le P-DG de la SAA a estimé à 25 millions d’euros le chiffre d’affaires qui serait réalisé par sa compagnie dans cette opération, sur la base d’une population de un million de personnes assurables et à raison de 25 euros la police d’assurance.
Sept millions d’Algériens vivent à l’étranger
Il rappelle qu’il y a environ 7 millions d’Algériens installés à l’étranger, essentiellement en Europe et en Amérique du Nord et surtout en France. Il note qu’il y a encore des corps dans les morgues des hôpitaux mais l’assurance n’a pas d’effet rétroactif. Il rappelle que la franchise pour les décès par maladie a été fixée à 3 mois et que l’assurance intervient dans la minute qui suit dans le cas d’un décès par accident. Cette assurance ne concerne pas les voyageurs.
C’est l’assurance voyage qui couvre le rapatriement du corps pour les nationaux qui décèdent en cours de voyage.
M. Latrous a évoqué l’évolution du marché des assurances en Algérie. Il a fait savoir que le chiffre d’affaires des assurances en Algérie est de 66 milliards DA, soit aux environs de un milliard de dollars. En 2008, fait-il remarquer, le marché a progressé de 16 % alors qu’en Europe la croissance est à un chiffre, voire négative. Il fait observer que la CATNAT (assurance contre les risques de catastrophes naturelles) a progressé de 5 à 10%.
Les gens, dit-il, ont pris conscience qu’ils ne doivent pas tout attendre de l’Etat et que les indemnisations viennent en contrepartie de la souscription à la CATNAT.
L’assurance auto qui représentait les deux-tiers des assurances a replié et occupe maintenant la moitié du portefeuille et M. Latrous prévoit qu’elle va descendre encore jusqu’à 40 %. L’assurance RC (responsabilité civile) qui est obligatoire est toujours déficitaire, ajoute-t-il, pour 100 DA encaissés, l’assurance paie 230 DA par sinistre. Ce qui coûte les plus, précise-t-il, ce sont les indemnisations pour les dommages corporels. Il y a, dit-il, 4200 à 4300 morts sur les routes, c’est une catastrophe nationale qui coûte 30 à 40 milliards de DA d’indemnités payées tous les ans.
Concernant le contentieux algéro-français en matière d’assurances qui date de 1963, M. Latrous rappelle qu’il a été définitivement réglé en 2008. Tous les actifs immobiliers des anciennes compagnies françaises en Algérie ont été versés à la partie algérienne. Par ailleurs, il confirme que les compagnies françaises peuvent s’établir sur le marché algérien.
Par La Nouvelle République
Cette grande école formera des managers de haut niveau pour le secteur des assurances à Alger.. L’information a été donnée par M. Latrous, président de l’UAR, dans un entretien accordé à la chaîne 3 de la radio nationale dont il était l’invité de la rédaction.
M. Latrous a également annoncé que la SAA (Société algérienne des assurance), dont il est le président-directeur général vient de lancer, en partenariat avec un grand réassureur, l’assurance rapatriement de corps, un produit spécifique destiné exclusivement aux nationaux résidants à l’étranger, qui favorise l’inhumation en Algérie.
C’est le ministère des Finances, précise-t-il, qui a demandé à la SAA de se pencher sur ce risque pour lequel la compagnie a également été sollicitée par l’émigration.
La SAA a rencontré, dans ce but, les associations et les fonctionnaires de représentations diplomatiques algériennes en France. Pour souscrire cette assurance, il suffit aux concernés de remplir un simple questionnaire et s’acquitter de la somme de 25 euros si leur demande est validée par la SAA.
Le P-DG de la SAA a estimé à 25 millions d’euros le chiffre d’affaires qui serait réalisé par sa compagnie dans cette opération, sur la base d’une population de un million de personnes assurables et à raison de 25 euros la police d’assurance.
Sept millions d’Algériens vivent à l’étranger
Il rappelle qu’il y a environ 7 millions d’Algériens installés à l’étranger, essentiellement en Europe et en Amérique du Nord et surtout en France. Il note qu’il y a encore des corps dans les morgues des hôpitaux mais l’assurance n’a pas d’effet rétroactif. Il rappelle que la franchise pour les décès par maladie a été fixée à 3 mois et que l’assurance intervient dans la minute qui suit dans le cas d’un décès par accident. Cette assurance ne concerne pas les voyageurs.
C’est l’assurance voyage qui couvre le rapatriement du corps pour les nationaux qui décèdent en cours de voyage.
M. Latrous a évoqué l’évolution du marché des assurances en Algérie. Il a fait savoir que le chiffre d’affaires des assurances en Algérie est de 66 milliards DA, soit aux environs de un milliard de dollars. En 2008, fait-il remarquer, le marché a progressé de 16 % alors qu’en Europe la croissance est à un chiffre, voire négative. Il fait observer que la CATNAT (assurance contre les risques de catastrophes naturelles) a progressé de 5 à 10%.
Les gens, dit-il, ont pris conscience qu’ils ne doivent pas tout attendre de l’Etat et que les indemnisations viennent en contrepartie de la souscription à la CATNAT.
L’assurance auto qui représentait les deux-tiers des assurances a replié et occupe maintenant la moitié du portefeuille et M. Latrous prévoit qu’elle va descendre encore jusqu’à 40 %. L’assurance RC (responsabilité civile) qui est obligatoire est toujours déficitaire, ajoute-t-il, pour 100 DA encaissés, l’assurance paie 230 DA par sinistre. Ce qui coûte les plus, précise-t-il, ce sont les indemnisations pour les dommages corporels. Il y a, dit-il, 4200 à 4300 morts sur les routes, c’est une catastrophe nationale qui coûte 30 à 40 milliards de DA d’indemnités payées tous les ans.
Concernant le contentieux algéro-français en matière d’assurances qui date de 1963, M. Latrous rappelle qu’il a été définitivement réglé en 2008. Tous les actifs immobiliers des anciennes compagnies françaises en Algérie ont été versés à la partie algérienne. Par ailleurs, il confirme que les compagnies françaises peuvent s’établir sur le marché algérien.
Par La Nouvelle République
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