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L'Algérie augmentera ses exportations de gaz

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  • L'Algérie augmentera ses exportations de gaz

    L'Algérie augmentera ses exportations de gaz de 30 milliards de mètres cubes (m3) au cours des cinq prochaines années, pouvant générer des recettes d'environ cinq milliards de dollars chaque année, a déclaré, samedi, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. Le ministre, qui était l'invité de l'émission "le forum de la télévision", a indiqué que ''l'Algérie exporte actuellement 62 milliards de m3, mais dans les cinq prochaines années la quantité atteindra les 85 milliards de m3 grâce au gazoduc medgaz qui reliera l'Algérie à l'Espagne, au gazoduc Galsi qui reliera l'Algérie à l'Italie et l'augmentation de la quantité de gaz exportée actuellement à travers le gazoduc Transmed qui relie l'Algérie à l'Italie pour la porter à sept milliards de m3''. M. Khelil a indiqué que ces trois gazoducs permettront d'augmenter les exportations du gaz de 23 milliards de m3, auxquelles s'ajouteront la mise en service des unités de gaz liquéfié de Skikda et Arzew qui sont en cours de réalisation pour augmenter les quantités de 30 milliards de m3 au moins au cours des cinq prochaines années. Chose qui contribuera à une hausse d'environ 5 milliards de dollars de recettes en hydrocarbures.

    est utile de rappeler, dans cadre, que l'Algérie a été classée quatrième exportateur mondial de gaz naturel en 2008, devancée par la Russie, le Canada et la Norvège, indique le dernier numéro de la revue spécialisée "Pétrole et Gaz Arabes" (PGA). Citant Cedigaz, une association internationale chargée de l'information sur le gaz naturel, PGA indique que les exportations algériennes ont atteint un volume de 58,8 milliards de m3 à la fin 2008, soit une hausse de 0,7%. Il est utile de signaler, également, que l'Algérie envisage de se placer en pole position en matière de sécurisation énergétique d'une partie appréciable de l'Europe, surtout quand on sait que la production de gaz naturel domestique européenne devrait diminuer dans les prochaines années, ce qui signifie qu'il y aura un besoin croissant d'importations. Interrogé sur une éventuelle augmentation du prix du gaz, le ministre a tenu à signaler que ce dernier dépend du marché gazier mondial, tout en précisant qu'il est aussi fixé pour chaque client selon le contrat signé entre le l'exportateur et le consommateur.

    Dans le même sillage, M. Khelil a évoqué la concurrence existant entre le gaz et les matières alternatives, notamment le fioul dans le secteur de l'industrie. Cette évocation est indubitablement fortuite, étant donné que le prix du gaz actuel sur le marché local constitue un des plus importants avantages en ce qui concerne l'investissement en Algérie. Autrement dit, les prix de l'énergie, notamment le gaz, sont les plus bas à l'échelle planétaire. Si l'Algérie envisage d'élever le prix du gaz, elle perd cet atout majeur dans l'investissement, le fioul, dans ce cas, pourrait être une alternative, tout en sachant que notre pays dépend des marchés extérieur en ce qui concerne son approvisionnement en fioul. Il est utile de rappeler, dans le même contexte, que la question des prix du gaz pratiqués sur le marché national est devenue une question récurrente, posée par l'UE, freinant ainsi l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. M. Khelil s'était, à plusieurs reprises, exprimé sur la question, affirmant que les prix du gaz en Algérie "reflètent les coûts réels" et qu'ils ne doivent pas être les mêmes que ceux pratiqués en Europe, car l'Algérie "ne fait pas partie du marché européen".

    source : Le Maghreb
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