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L'agriculture en crise à Souss au Maroc

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  • L'agriculture en crise à Souss au Maroc

    · A l’origine, les grèves à répétition

    · Les opérateurs déplorent le manque de réactivité des autorités


    Les producteurs des fruits et légumes du Souss ne croient plus réellement dans l’avenir du secteur. Du moins pour certains d’entre eux. Après une marche la semaine dernière (voir nos éditions du 22 et 25 mai) «pour protester contre la passivité des autorités locales face aux grèves qui prennent d’assaut les fermes et stations de conditionnement», des opérateurs décident de jeter l’éponge et s’apprêtent à quitter le secteur. Il s’agit de quatre entreprises espagnoles dont Perriroca et Douna Export et de deux marocaines qui ont pris d’ores et déjà des dispositions pour la fermeture de leur établissement respectif. C’est d’ailleurs ce qu’ils ont indiqué hier lors d’une rencontre au siège de l’Apefel (Association des producteurs exportateurs des fruits et légumes). Parmi les sociétés ayant pris cette décision, figure notamment Armona du groupe Arbor qui emploie plus de 500 personnes permanentes sans compter les occasionnels. De fait, ce sont près de 5.000 emplois qui seront perdus à la suite de la fermeture de ces entreprises. Par ailleurs, les opérateurs espagnols concernés menacent de geler leurs investissements dans d’autres secteurs et de décourager d’autres investisseurs de leur pays qui s’intéresseraient au Maroc. Le manque de réactivité des institutionnels a été la goutte qui a fait déborder le vase, indiquent des professionnels. Pourtant, le collectif d’associations qu’abrite le secteur avait adressé une lettre au Premier ministre vendredi dernier pour notamment rappeler «le préjudice subi du fait des grèves non fondées et portant atteintes à la liberté du travail». A travers ce courrier, les professionnels demandaient à la Primature d’accorder d’urgence une audience au collectif d’associations en présence des ministres concernés. L’objectif étant de trouver des issues permettant un meilleur climat de travail. «Mais près d’une semaine après nous n’avons toujours aucun feed-back», déplore Abderrazak Mouisset, président de l’Apefel. «Attitude pour le moins incompréhensible lorsque l’on connaît l’importance de l’activité dans la région et ses apports pour le Royaume tout entier», affirme un observateur. Pour l’heure, les membres de l’Apefel interviennent auprès des entreprises qui sont sur le point de fermer pour tenter de les faire revenir sur leur décision. Mais sans une réaction des pouvoirs publics, cela risque de se transformer en une hémorragie car d’autres exploitations risquent de suivre également le même exemple.

    Malika ALAMI
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Choix cornélien !!

    Soit admettre ces grèves au risque de mécontenter les investisseurs et par là fermer les usines et mettre au chômage des milliers de gens , soit réprimer ces grèves ,mécontenter les syndicats et approfondir les conflits sociaux.

    J'aime beaucoup le système allemand qui fonctionne avec des réunions tripartites patronat/syndicats/État pour dépasser les écueils sans qu'aucune partie ne soit lésée.

    PS: Voici le titre de l'article de l'Economiste que notre cher Bledard a modifié à dessein

    Grèves sauvages/Souss
    5.000 emplois menacés
    Dernière modification par chicha51, 28 mai 2009, 18h28.

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    • #3
      Il y a des syndicats qui ne se soucieent pas du sort des ouvriers mais de leurs position politicardes à l'approche des éléctions
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        non c plus profond que celà , la'griculture marocaine a tj été competetive grace et a cause de la main d'oeuvre tres tres bon marché et surtt une main d'oeuvre sans droits , conditions de travail frisant l'esclavagisme , mais ..
        En plus des problemes techniques consequences de dizaines d"'années d'intensification sans controle, phytotoxicité , epuisement des sols, pollution des nappes , pressions des facteurs phytopatogenes .. vient d'apparaitre le ras le bol des ouvriers agricoles qui n'acceptent plus de faire les bêtes de some, la seule reaction valable de l'etat est d'accorder aux investisseurs des avantages ailleur que sur le dos des ouvriers agricoles , les taxes , l'energie par exemple .. mais le maroc n'ayant pas bcp de marge sur ces cotés .. reste a savoir comment convaincre les fameuses boites etrangeres qui prendront en charge et decideront de l'avenir de tte la'griculture marocaine comme le veut akhenouche qd en plus des problemes techniques serieux vient se greffer cette nouvelle donne ,la paysanerie marocaine ne donnera plus sa peau pour rien .
        en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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        • #5
          non c plus profond que celà

          Jamaloup


          ..............................


          En effet c'est plus profond que ça donc si tu peux nous épargner tes raccourcis.

          Il y a une différence entre faire une grève avec préavis et après discussions et une grève sauvage qui poussent des investisseurs à fermer boutique et à mettre les gens dans la rue.

          Il n'y a pas de hittisme et d'État providence au Maroc

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          • #6
            Il n'y a pas de hittisme et d'État providence au Maroc
            Chicha51 c'est toi qui fait les raccourci mon frère llah y 3dek

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            • #7
              des raccourcis qui en disent long en effet .. chicha t'as l'air d'etre là pour la polemique pas pour le debat ..concernant le sujet donc , on en a parlé une fois du plan vert du maroc .. et j'avais donné un avis qui n'est qu'un avis , que l'agriculture d'akhenouche mene vers l'impasse ,parcequ'elle se propose justement de passer sur le dos de la paysannerie marocaine sans etre sure que l'agroindiustrie europennene accepte de s'installer au maroc comme le veut certains baron marocains qui esperent etre leurs representanbts, le prince du blé, le prince de la tomate, le prince du sucre .. ça aurait été bien si celà se faisait en paralelele avec le pilier de tte societé agricole comme l'est le maroc, la paysannerie , ou l'agriculture familiale .. seulement les ressources en sol et en eau du maroc ne le permettent pas, ces nouveaux "poles" donc ne peuvent naitre que sur le dos du petit agriculteur marocain .
              la greve autorisée ou sauvage n'est qu"'un detail .
              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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              • #8
                Jamaloup

                je ne comprend pas cette phobie de l'etranger

                une entreprise sur le sol marocain qui paie ces impôts et ses salariées, qu'elle soit propriété de Mohammed ou jean-pierre c'est la même chose

                L'avantage supplémentaire avec les etrangers , c'est le transfert de savoir faire

                et l'agriculture marocaine est loin d'être dominé par des europeens comme tu le pense au contraire lors de l'octroi des bails pour les anciennes fermes d'Etat, ce sont les entreprises marocaines qui ont dominées

                l'agriculture marocaine est en réalité deux agricultures

                la vivrière et l'industrielle

                et les stratégies de développement de ces deux modes de production doivent être spécifiques
                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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                • #9
                  bledart a ete jusqu a la région de souss pour ne prouver que le maroc est en crise

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                  • #10
                    bledart a ete jusqu a la région de souss pour ne prouver que le maroc est en crise
                    Non c pas ça.... C'est l'aspect syndical qui m'a intéressé.



                    Celui qui parle de crise et de menace de départ des colons agricoles c'est le journal marocain.


                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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