Le système financier mondial a été fortement ébranlé par la crise des subprimes. Fort heureusement le marché financier algérien n'a pas été contaminé par les effets de cette crise, et ce en raison de sa déconnexion du système financier mondial. Néanmoins, les autorités financières nationales ne semblent pas perdre le sens des réalités, et veulent éviter de pêcher par excès d'optimisme. Ainsi, depuis quelques mois, la Banque d'Algérie multiplie les mesures afin de consolider la solidité du marché bancaire national. En effet, la banque centrale a décidé au mois de décembre 2008 du quadruplement du capital minimum à l'agrément des banques et établissements financiers. La banque centrale entend aussi mettre en place un nouveau système de rating afin de contrôler la solvabilité des banques activant en Algérie. Mais les défis sont nombreux au regard de l'évolution du marché bancaire algérien.
Ainsi, la Banque d'Algérie entend s'attaquer à un nouveau chantier, celui de l'assainissement du marché du crédit. Il faut dire qu'avec l'accélération du crédit à la consommation, l'Algérie se trouve face au défi de la maîtrise de ce segment de marché afin d'éviter d'en arriver au surendettement des ménages, risque qui commence à constituer une menace sérieuse pour les équilibres des budgets familiaux. Dans ce sens la banque d'Algérie entend moderniser sa Centrale des risques, en lançant un appel d'offres pour la fourniture, l'installation et la mise en œuvre, clés en mains, des logiciels et équipement nécessaires à l'implémentation de la centrale des risques, de standard international, utilisant les dernières techniques informatiques ainsi que les services connexes associés (formation, exploitation conjointe pendant six mois, support technique, maintenance de cinq ans….). Dans ce sens, les soumissionnaires devront répondre à un certain nombre de critères. Il s'agit d'avoir une expérience avérée dans les domaines de la conception, du développement et de la mise en œuvre de logiciels de gestion automatique de centrales des risques, d'avoir développé et/ou adapté intégré et mis en service de manière satisfaisante au moins un système recherché pendant la période des quatre dernières années et de disposer de ressources financières, techniques et production permettant de mener à terme le projet dans les délais impartis.
Les candidats devront présenter leur offres avant le 16 juillet prochain. Pour rappel, la Centrale des risques a été instituée à la faveur de l'article 160 de la loi sur la monnaie et le crédit n° 90-10 du 14 avril 1990, lequel stipule que la Banque Centrale organise et gère un service de centralisation des risques dénommé "Centrale des Risques" chargé de recueillir de chaque banque et établissement financier le nom des bénéficiaires des crédits, la nature et le plafond des crédits accordés, le montant des utilisations ainsi que les garanties consenties pour chaque crédit. Aussi, la Banque centrale communique à chaque banque et établissement financier les données recueillies concernant la clientèle de l'entreprise à condition que le client ait autorisé préalablement et par écrit la banque ou l'établissement financier à en faire la demande à la Banque Centrale et cette dernière à fournir les renseignements demandés; et que l'entreprise en fasse la demande écrite. La loi sur la monnaie et le crédit précise qu'aucun crédit ne peut être accordé sans que la Banque ou l'établissement financier n'ait obtenu de la Centrale des Risques les données concernant le bénéficiaire du crédit. Les établissements financiers sont tenus d'adhérer à la Centrale des Risques.
source : Le Maghreb DZ
Ainsi, la Banque d'Algérie entend s'attaquer à un nouveau chantier, celui de l'assainissement du marché du crédit. Il faut dire qu'avec l'accélération du crédit à la consommation, l'Algérie se trouve face au défi de la maîtrise de ce segment de marché afin d'éviter d'en arriver au surendettement des ménages, risque qui commence à constituer une menace sérieuse pour les équilibres des budgets familiaux. Dans ce sens la banque d'Algérie entend moderniser sa Centrale des risques, en lançant un appel d'offres pour la fourniture, l'installation et la mise en œuvre, clés en mains, des logiciels et équipement nécessaires à l'implémentation de la centrale des risques, de standard international, utilisant les dernières techniques informatiques ainsi que les services connexes associés (formation, exploitation conjointe pendant six mois, support technique, maintenance de cinq ans….). Dans ce sens, les soumissionnaires devront répondre à un certain nombre de critères. Il s'agit d'avoir une expérience avérée dans les domaines de la conception, du développement et de la mise en œuvre de logiciels de gestion automatique de centrales des risques, d'avoir développé et/ou adapté intégré et mis en service de manière satisfaisante au moins un système recherché pendant la période des quatre dernières années et de disposer de ressources financières, techniques et production permettant de mener à terme le projet dans les délais impartis.
Les candidats devront présenter leur offres avant le 16 juillet prochain. Pour rappel, la Centrale des risques a été instituée à la faveur de l'article 160 de la loi sur la monnaie et le crédit n° 90-10 du 14 avril 1990, lequel stipule que la Banque Centrale organise et gère un service de centralisation des risques dénommé "Centrale des Risques" chargé de recueillir de chaque banque et établissement financier le nom des bénéficiaires des crédits, la nature et le plafond des crédits accordés, le montant des utilisations ainsi que les garanties consenties pour chaque crédit. Aussi, la Banque centrale communique à chaque banque et établissement financier les données recueillies concernant la clientèle de l'entreprise à condition que le client ait autorisé préalablement et par écrit la banque ou l'établissement financier à en faire la demande à la Banque Centrale et cette dernière à fournir les renseignements demandés; et que l'entreprise en fasse la demande écrite. La loi sur la monnaie et le crédit précise qu'aucun crédit ne peut être accordé sans que la Banque ou l'établissement financier n'ait obtenu de la Centrale des Risques les données concernant le bénéficiaire du crédit. Les établissements financiers sont tenus d'adhérer à la Centrale des Risques.
source : Le Maghreb DZ