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PÉTROLE/le brut se replie à New York au lendemain d'un bond à 62 dollars
New York (awp/afp) - Les prix du pétrole reculaient jeudi à l'ouverture des échanges à New York, sous l'effet de prises de bénéfices après un bond la veille au-dessus de 62 dollars, niveau plus vu depuis six mois.
Vers 13H10 GMT (15h10 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet s'échangeait à 60,26 dollars, en baisse de 1,78 dollar par rapport à son cours de clôture de mercredi.
"L'ensemble des matières premières recule, c'est un repli après leur renforcement hier", a jugé le courtier indépendant Ellis Eckland.
Le baril était monté mercredi à 62,26 dollars, son plus haut niveau depuis novembre. Cette progression avait été motivée par l'annonce d'une baisse plus forte qu'anticipée des stocks américains de brut et d'essence.
Une accès de faiblesse de la monnaie américaine avait en outre rendu le brut, vendu en dollars, plus attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.
Mais l'heure semblait aux prises de bénéfices jeudi, sur les matières premières et sur le marché des changes, où le billet vert reprenait quelques couleurs.
Par ailleurs, la Bourse de New York, considérée comme un indicateur pour l'évolution de l'économie et donc de la demande de pétrole, était passée dans le rouge mercredi après la clôture du marché pétrolier, et se dirigeait vers une ouverture en baisse jeudi à une demi-heure de la cloche.
"Si le dollar continue de s'affaiblir, le pétrole va continuer de monter", a prédit Ellis Eckland. D'autant qu'aux Etats-Unis, "le plus gros marché dans le monde, la demande d'essence se stabilise", a-t-il relevé.
Les dernières statistiques hebdomadaires du département américain à l'Energie ont en effet montré que la consommation d'essence avait augmenté sur une semaine, même si elle reste en recul de 1,2% par rapport à un an plus tôt.
Ces chiffres sont jugés de bonne augure à l'approche de l'été, période de forte consommation d'essence en Amérique du Nord.
"Les stocks d'essence sont revenus à leur niveau moyen sur cinq ans alors qu'on approche de la saison des déplacements estivaux", ont noté les analystes de JPMorgan, qui ont relevé leur estimation de prix moyen du baril cette année à 55,63 dollars contre 49,38 précédemment.
Dans le même temps, "les indicateurs économiques commencent à montrer des signes que le pire de la récession est derrière nous", ont-il ajouté.
rp
(AWP/21 mai 2009 15h40)
Vers 13H10 GMT (15h10 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet s'échangeait à 60,26 dollars, en baisse de 1,78 dollar par rapport à son cours de clôture de mercredi.
"L'ensemble des matières premières recule, c'est un repli après leur renforcement hier", a jugé le courtier indépendant Ellis Eckland.
Le baril était monté mercredi à 62,26 dollars, son plus haut niveau depuis novembre. Cette progression avait été motivée par l'annonce d'une baisse plus forte qu'anticipée des stocks américains de brut et d'essence.
Une accès de faiblesse de la monnaie américaine avait en outre rendu le brut, vendu en dollars, plus attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.
Mais l'heure semblait aux prises de bénéfices jeudi, sur les matières premières et sur le marché des changes, où le billet vert reprenait quelques couleurs.
Par ailleurs, la Bourse de New York, considérée comme un indicateur pour l'évolution de l'économie et donc de la demande de pétrole, était passée dans le rouge mercredi après la clôture du marché pétrolier, et se dirigeait vers une ouverture en baisse jeudi à une demi-heure de la cloche.
"Si le dollar continue de s'affaiblir, le pétrole va continuer de monter", a prédit Ellis Eckland. D'autant qu'aux Etats-Unis, "le plus gros marché dans le monde, la demande d'essence se stabilise", a-t-il relevé.
Les dernières statistiques hebdomadaires du département américain à l'Energie ont en effet montré que la consommation d'essence avait augmenté sur une semaine, même si elle reste en recul de 1,2% par rapport à un an plus tôt.
Ces chiffres sont jugés de bonne augure à l'approche de l'été, période de forte consommation d'essence en Amérique du Nord.
"Les stocks d'essence sont revenus à leur niveau moyen sur cinq ans alors qu'on approche de la saison des déplacements estivaux", ont noté les analystes de JPMorgan, qui ont relevé leur estimation de prix moyen du baril cette année à 55,63 dollars contre 49,38 précédemment.
Dans le même temps, "les indicateurs économiques commencent à montrer des signes que le pire de la récession est derrière nous", ont-il ajouté.
rp
(AWP/21 mai 2009 15h40)
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