Les réserves de change de l'Algérie se sont élevées à près de 143,102 milliards de dollars à la fin du mois de décembre 2008, contre 110,18 milliards de dollars à la fin 2007. C'est en tout cas ce qu'a indiqué, hier, la Banque d'Algérie dans son dernier bulletin de conjoncture. En l'intervalle d'une année, le matelas de devises de l'Algérie a donc augmenté de près de 33 milliards de dollars. Ce niveau des réserves de change représente plus de 36 mois d'importations de biens et services de l'Algérie, contre un "pic" de l'ordre de 40 mois en 2007, selon le rythme actuel du volume des importations. En huit ans seulement, l'Algérie a multiplié par dix le niveau de ses réserves de change. 10 milliards de dollars seulement en 2000, l'encours des réserves officielles de change est passé six ans après de 77,781 milliards de dollars à fin 2006, 110,18 milliards de dollars à fin 2007 et à 133,235 milliards de dollars à fin juin 2008.
Les crédits à l'économie et l'épargne budgétaire ont enregistré, quand à eux, une forte hausse durant la même période. Les crédits à l'économie ont augmenté de 17,84% pour s'établir à 2.615,51 milliards DA, dont la plus grande part a été allouée au secteur privé (52,14%). En terme de maturité, l'évolution des crédits à l'économie, en 2008, confirme la poursuite de la tendance haussière des crédits à moyen et long termes (notamment les crédits hypothécaires) qui sont passés à 52,62% à fin 2008, contre 51,26% à fin 2007. La Banque d'Algérie signale également que les créances sur l'Etat sont en baisse sous l'effet du désendettement progressif du Trésor, dont une partie par anticipation et de l'accumulation d'épargnes financières par ce dernier. Avec les ressources accrues du Fonds de régulation des recettes, le Trésor public est devenu le créancier net de l'ensemble du système bancaire et ce, depuis fin 2004. Cette créance nette est de 3.627,3 milliards DA à fin décembre 2008, contre 2.889,4 milliards DA à fin 2007. ''Cela contribue à la liquidité du système bancaire dans son ensemble'', commente la Banque centrale qui note que "la tendance haussière du niveau de la liquidité bancaire matérialise bien le caractère structurel de l'excès de liquidité sur le marché monétaire".
Ainsi, l'encours de la liquidité bancaire est monté à 2.597,8 milliards DA à fin décembre 2008 contre 2.001,2 milliards DA à fin 2007. Dans ce sens, la Banque d'Algérie indique que "le rôle de la politique monétaire dans la régulation du marché monétaire doit être accompagné par un progrès de la part des banques quant à la gestion du risque de liquidité, sachant que la persistance du contexte d'excès de liquidité en Algérie contraste avec l'acuité de la crise de liquidité qui a été la première manifestation de la crise financière internationale dès 2007".
Source : Le Maghreb
Les crédits à l'économie et l'épargne budgétaire ont enregistré, quand à eux, une forte hausse durant la même période. Les crédits à l'économie ont augmenté de 17,84% pour s'établir à 2.615,51 milliards DA, dont la plus grande part a été allouée au secteur privé (52,14%). En terme de maturité, l'évolution des crédits à l'économie, en 2008, confirme la poursuite de la tendance haussière des crédits à moyen et long termes (notamment les crédits hypothécaires) qui sont passés à 52,62% à fin 2008, contre 51,26% à fin 2007. La Banque d'Algérie signale également que les créances sur l'Etat sont en baisse sous l'effet du désendettement progressif du Trésor, dont une partie par anticipation et de l'accumulation d'épargnes financières par ce dernier. Avec les ressources accrues du Fonds de régulation des recettes, le Trésor public est devenu le créancier net de l'ensemble du système bancaire et ce, depuis fin 2004. Cette créance nette est de 3.627,3 milliards DA à fin décembre 2008, contre 2.889,4 milliards DA à fin 2007. ''Cela contribue à la liquidité du système bancaire dans son ensemble'', commente la Banque centrale qui note que "la tendance haussière du niveau de la liquidité bancaire matérialise bien le caractère structurel de l'excès de liquidité sur le marché monétaire".
Ainsi, l'encours de la liquidité bancaire est monté à 2.597,8 milliards DA à fin décembre 2008 contre 2.001,2 milliards DA à fin 2007. Dans ce sens, la Banque d'Algérie indique que "le rôle de la politique monétaire dans la régulation du marché monétaire doit être accompagné par un progrès de la part des banques quant à la gestion du risque de liquidité, sachant que la persistance du contexte d'excès de liquidité en Algérie contraste avec l'acuité de la crise de liquidité qui a été la première manifestation de la crise financière internationale dès 2007".
Source : Le Maghreb