De Paris, Fayçal Anseur
Le directeur général du FMI, Dominique Strauss Khan, est optimiste. Il a salué, dernièrement, le «succès» du dernier G20 qui, selon lui, «contribue à restaurer la confiance» et sera «décisif pour que l'économie reparte» au premier semestre, à partir des Etats-Unis.
Or, d'autres économistes, moins enthousiastes, pensent que ces déclarations ne sont rien d'autre qu'un recours à la méthode Coué: un vœu pieux que la réalité sur le terrain contredit absolument. En effet, selon eux, la crise est là et est bien ancrée dans le système actuel. Pis encore, elle va durer plus longtemps que prévu, avec des conséquences fâcheuses sur l'économie mondiale qui risque d'accentuer davantage la fronde sociale qui commence, d'ailleurs, à se faire sentir dans les pays développés, notamment aux Etats-Unis où un américain sur dix reçoit une aide en bons d'alimentation, selon Reuters.
Pour Gilles Bonafi, un économiste français opérant sur la place boursière de Paris, les 1.000 milliards de dollars du G20 sont déjà dépensés pour tenir à flot «les mises en chantier qui ont chuté de 10,8% (510.000 au mois de mars) aux USA» à cause «d'un recul de permis de construire de 9% (513.000)». Il estime, in fine, que le système financier actuel est cassé. Il s'agit, selon lui, d'une crise systémique engendrée par la suprématie du dollar, lequel connait une dégringolade sans précédent.
Dans une tribune envoyée à «Le Financier», Gilles Bonafi abonde dans le sens des analyses de l'économiste algérien Dr Abderrahmane Mebtoul, et appelle, à son tour, à la formation, en Algérie, d'une cellule de crise, afin de «faire face aux catastrophes à venir». Comme il préconise une moralisation du système financier planétaire qui doit commencer par la fin de la suprématie du dollar.
Le Financier
Le directeur général du FMI, Dominique Strauss Khan, est optimiste. Il a salué, dernièrement, le «succès» du dernier G20 qui, selon lui, «contribue à restaurer la confiance» et sera «décisif pour que l'économie reparte» au premier semestre, à partir des Etats-Unis.
Or, d'autres économistes, moins enthousiastes, pensent que ces déclarations ne sont rien d'autre qu'un recours à la méthode Coué: un vœu pieux que la réalité sur le terrain contredit absolument. En effet, selon eux, la crise est là et est bien ancrée dans le système actuel. Pis encore, elle va durer plus longtemps que prévu, avec des conséquences fâcheuses sur l'économie mondiale qui risque d'accentuer davantage la fronde sociale qui commence, d'ailleurs, à se faire sentir dans les pays développés, notamment aux Etats-Unis où un américain sur dix reçoit une aide en bons d'alimentation, selon Reuters.
Pour Gilles Bonafi, un économiste français opérant sur la place boursière de Paris, les 1.000 milliards de dollars du G20 sont déjà dépensés pour tenir à flot «les mises en chantier qui ont chuté de 10,8% (510.000 au mois de mars) aux USA» à cause «d'un recul de permis de construire de 9% (513.000)». Il estime, in fine, que le système financier actuel est cassé. Il s'agit, selon lui, d'une crise systémique engendrée par la suprématie du dollar, lequel connait une dégringolade sans précédent.
Dans une tribune envoyée à «Le Financier», Gilles Bonafi abonde dans le sens des analyses de l'économiste algérien Dr Abderrahmane Mebtoul, et appelle, à son tour, à la formation, en Algérie, d'une cellule de crise, afin de «faire face aux catastrophes à venir». Comme il préconise une moralisation du système financier planétaire qui doit commencer par la fin de la suprématie du dollar.
Le Financier
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