Le géant français Bouygues quitte l’Algérie
Par ali idir , le 05/04/2009
Après trois ans de présence sur le marché algérien, le groupe français de construction Bogues va quitter définitivement l'Algérie fin avril, a appris **************** auprès d'une source sûre. Il mettra définitivement fin aux activités de sa filiale algérienne, après la livraison du projet de construction du nouveau siège de l'ambassade de Grande-Bretagne à Alger. La filiale algérienne a déjà entamé officiellement la vente de ses équipements, selon notre source.
En fait, la décision du géant français du bâtiment et des travaux publics de fermer sa filiale algérienne a été prise il y a plusieurs mois pour « activité insuffisante ». Boygues Algérie a été créée en 2006. Depuis an, la filiale est sans directeur après le départ de son ancien manager.
Deux facteurs expliquent ce départ. Le premier est lié au manque de contrats. Dans un pays qui construit à tour de bras, Bouygues n'a pas réussi à s'imposer face aux groupes chinois, turcs, italiens et espagnols qui ont décroché la majorité des projets algériens dans le bâtiment et les travaux publics.
Le second concerne le peu d'engagement de Bouygues qui ne s'est pas dépensé pour développer sa filiale algérienne. Pourtant, il existe en Algérie des opportunités de contrats pour tous les groupes étrangers de travaux publics et de bâtiments, y compris Bouygues. Ce dernier « propose certes souvent des prix élevés par rapport à ses concurrents, mais il possède l'avantage de disposer de la technologie de la maîtrise des nouvelles techniques de réalisation », remarque un ingénieur algérien.
Le départ de Bouygues d'Algérie est le second en 13 ans, après celui de 1986 intervenu suite à un conflit avec les chemins de fer algériens autour d'un projet ferroviaire à Jijel.
Par ali idir , le 05/04/2009
Après trois ans de présence sur le marché algérien, le groupe français de construction Bogues va quitter définitivement l'Algérie fin avril, a appris **************** auprès d'une source sûre. Il mettra définitivement fin aux activités de sa filiale algérienne, après la livraison du projet de construction du nouveau siège de l'ambassade de Grande-Bretagne à Alger. La filiale algérienne a déjà entamé officiellement la vente de ses équipements, selon notre source.
En fait, la décision du géant français du bâtiment et des travaux publics de fermer sa filiale algérienne a été prise il y a plusieurs mois pour « activité insuffisante ». Boygues Algérie a été créée en 2006. Depuis an, la filiale est sans directeur après le départ de son ancien manager.
Deux facteurs expliquent ce départ. Le premier est lié au manque de contrats. Dans un pays qui construit à tour de bras, Bouygues n'a pas réussi à s'imposer face aux groupes chinois, turcs, italiens et espagnols qui ont décroché la majorité des projets algériens dans le bâtiment et les travaux publics.
Le second concerne le peu d'engagement de Bouygues qui ne s'est pas dépensé pour développer sa filiale algérienne. Pourtant, il existe en Algérie des opportunités de contrats pour tous les groupes étrangers de travaux publics et de bâtiments, y compris Bouygues. Ce dernier « propose certes souvent des prix élevés par rapport à ses concurrents, mais il possède l'avantage de disposer de la technologie de la maîtrise des nouvelles techniques de réalisation », remarque un ingénieur algérien.
Le départ de Bouygues d'Algérie est le second en 13 ans, après celui de 1986 intervenu suite à un conflit avec les chemins de fer algériens autour d'un projet ferroviaire à Jijel.
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