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Le Groupe SUEZ décroche la gestion de l'eau de la capitale algérienne

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  • Le Groupe SUEZ décroche la gestion de l'eau de la capitale algérienne

    Une trés bonne nouvelle pour Alger. Bonne chance pour SUEZ


    La finalisation des négociations avec le groupe français Suez pour la gestion déléguée de l’eau au niveau de la wilaya d’Alger aura lieu demain, a indiqué hier le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. A l’issue d’une année de négociations, le groupe Suez, qui s’est assuré le contrat de gestion de l’eau potable dans la capitale, n’aura pas toute la latitude de revoir la tarification de l’eau. Cette forme de gestion du secteur de l’eau, par concession, sera adoptée pour d’autres wilayas, dont Annaba, Constantine et Oran, pour lesquelles des appels d’offres seront lancés ultérieurement, a annoncé le ministre des Ressources en eau.
    M. Sellal a annoncé, en outre, le transfert de la gestion de l’eau potable vers l’ADE pour une meilleure gestion, indiquant que dans certaines communes les citoyens ne payaient pas leurs redevances. Invité de la radio Chaîne III, le ministre a indiqué que le problème numéro un du secteur est la gestion du secteur de l’eau.
    Cela, à son avis, nécessite l’introduction de méthodes modernes de gestion et de management, économiques, souples. Pour donner la pleine mesure de cette tâche, il ajoutera que, d’ici 2009, le secteur aura réalisé 67 barrages en quatre ans, et aura à gérer quatre grands projets structurants, dont celui de Beni Haroun, qui nécessite à lui seul un ministre pour sa gestion. Ce barrage, qui comprend 2 stations uniques au monde, nécessite une centrale électrique pour son alimentation et aussi d’autres méthodes de gestion. Pour ce secteur en mal de spécialistes, le ministre a indiqué que la politique suivie consiste à mettre en selle des personnes qui ont reçu des formations dans le domaine, faisant état de formation continue pour les employés à différents échelons du secteur. Sur un autre plan, M. Sellal a répondu à une question sur les problèmes de transfert de barrages, à l’exemple de celui de Taksebt.
    En ce qui concerne les barrages réceptionnés l’année dernière, une nouvelle politique a été mise en place pour lancer des travaux de transferts de tous les barrages.
    Toutefois, il ajoutera que cela n’est pas facile pour Taksebt, dont les travaux ont été lancés, car, cela nécessite un couloir et des tunnels pour alimenter la capitale.
    Le ministre a indiqué que le problème de distribution reste toujours posé avec acuité pour l’ouest du pays, où le taux de remplissage est de 15% seulement. Cette année cela s’est relativement bien passé, a-t-il ajouté, en affirmant que pour y remédier les problèmes ont été abordés de différentes manières, notamment à travers des «deadline» imposés aux projets, mais aussi en mettant le paquet sur le dessalement de l’eau de mer, le traitement des eaux usées pour les besoins de l’agriculture et de l’arboriculture.
    S’appuyant particulièrement sur l’option de dessalement de l’eau de mer, le ministre a mis en exergue cette technique utilisée par l’Espagne qui est confrontée au problème de sécheresse et dont les capacités sont très importantes, pour affirmer que des engagements à long terme sont pris par l’Etat pour régler le problème de la raréfaction de cette ressource. Il y a une récession mondiale en matière de précipitations, dira-t-il encore, pour appeler à une discipline du citoyen en matière de consommation de l’eau.
    Cela dit, tout en relevant les efforts consentis pour la production de l’eau, il a indiqué que le prix de revient du litre d’eau dessalée est de 70 DA et celui des eaux usées de 22 DA, le ministre a affirmé que l’Etat continue de supporter la différence des prix de la production par rapport à son prix de cession au consommateur. Néanmoins, il n’a pas exclu que le tarif de l’eau à la consommation puisse connaître une augmentation, mais pas dans l’immédiat, suivant le renchérissement sur le marché des intrants du traitement de l’eau.
    Le secteur est en train de se donner les moyens pour la généralisation de l’épuration des eaux usées, à travers la remise en état de fonctionnement des 22 stations d’épuration, la maîtrise des délais de réalisation des chantiers et, enfin, pour le règlement des fuites d’eau qui avoisinent les 30% de la production d’eau à la consommation, a affirmé le ministre. Concernant ce point, il a précisé que dans 12 villes les études se termineront en 2006.
    Et ce, avant de souligner que le projet de la station de dessalement d’El Hamma a démarré et sera réceptionné dans deux ans. Une commission nationale est installée pour l’attribution des autorisations de gestion des sources d’eau de consommation, appelées couramment eaux minérales, après dépôt de dossiers complets, a annoncé le ministre en expliquant, pour ce faire, que les analyses en la matière requièrent beaucoup de temps.

    Source: la tribune 06-11-2005
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    Une bonne surprise !!!

    C'est une trés bonne nouvelle que le gouvernement ai confié cette gestion délégué à un grand groupe mondialement reconnus comme Suez.

    Mais ce qui est dommage c'est que même nos plus grands barrages restes assez petit par rapport à ce qui se fait ailleurs, il dépasse rarement les 800 millions de metres cubes, mais c'est déja pas mal, j'espére inchAllah que les effort déployer par le gouvernement vont continuer de plus belles.
    Dernière modification par mohamed100, 06 novembre 2005, 18h44.

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