La BCE laisse son principal taux directeur à 2% mais il faut s'attendre à voir Jean Claude Trichet annoncer dans les mois à venir le relèvement de ce taux ainsi que l'ont déja fait la Réserve fédérale américaine ainsi que la Banque centrale norvégienne pour se protéger contre les risques de dérapage des prix liés au pétrole cher.
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La Banque centrale européenne (BCE) a laissé son principal taux directeur inchangé à 2%, a annoncé jeudi un de ses porte-parole à l'issue de la réunion mensuelle de politique monétaire de l'institut.
La décision était largement attendue par les économistes. Le principal taux directeur, le taux de refinancement, est à 2% depuis près de deux ans et demi.
Mais ce long statu quo pourrait prochainement toucher à sa fin. Les gardiens de l'euro ont lancé récemment de nombreuses mises en garde sur les risques inflationnistes liés à la montée continue des prix du pétrole brut, semblant préparer les esprits à une hausse de taux dans les mois à venir.
Le durcissement des conditions du crédit est dans l'air: la Réserve fédérale américaine a de nouveau relevé ses taux mardi, comme prévu, et mercredi, c'est la Banque centrale norvégienne qui a fait de même, elle aussi pour se protéger contre les risques de dérapage des prix liés au pétrole cher.
La BCE craint plus que tout les effets secondaires de la flambée de l'or noir, qui augmente les tarifs des carburants et de l'énergie, et pourrait amener les syndicats à exiger de fortes hausses de salaires ou les industriels à relever leurs prix de vente, avec pour conséquence une mise en danger de la stabilité des prix chère à l'Institut de Francfort.
Le taux d'inflation dans la zone euro dépasse déjà actuellement la limite des 2% autorisée en principe par la BCE. En octobre, il s'est élevé à 2,5% sur un an selon une estimation provisoire, après 2,6% en septembre.
En outre, la masse monétaire, qui rassemble l'argent disponible rapidement pour l'achat de biens, et les crédits au secteur privé n'en finit pas de grimper mois après mois, représentant un danger potentiel d'emballement des prix.
Alors que l'économie donne parallèlement des signes d'amélioration, de plus en plus d'économistes et d'opérateurs de marché tiennent désormais pour possible une hausse de taux d'un quart de point dès le mois de décembre.
Source: AFP
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La Banque centrale européenne (BCE) a laissé son principal taux directeur inchangé à 2%, a annoncé jeudi un de ses porte-parole à l'issue de la réunion mensuelle de politique monétaire de l'institut.
La décision était largement attendue par les économistes. Le principal taux directeur, le taux de refinancement, est à 2% depuis près de deux ans et demi.
Mais ce long statu quo pourrait prochainement toucher à sa fin. Les gardiens de l'euro ont lancé récemment de nombreuses mises en garde sur les risques inflationnistes liés à la montée continue des prix du pétrole brut, semblant préparer les esprits à une hausse de taux dans les mois à venir.
Le durcissement des conditions du crédit est dans l'air: la Réserve fédérale américaine a de nouveau relevé ses taux mardi, comme prévu, et mercredi, c'est la Banque centrale norvégienne qui a fait de même, elle aussi pour se protéger contre les risques de dérapage des prix liés au pétrole cher.
La BCE craint plus que tout les effets secondaires de la flambée de l'or noir, qui augmente les tarifs des carburants et de l'énergie, et pourrait amener les syndicats à exiger de fortes hausses de salaires ou les industriels à relever leurs prix de vente, avec pour conséquence une mise en danger de la stabilité des prix chère à l'Institut de Francfort.
Le taux d'inflation dans la zone euro dépasse déjà actuellement la limite des 2% autorisée en principe par la BCE. En octobre, il s'est élevé à 2,5% sur un an selon une estimation provisoire, après 2,6% en septembre.
En outre, la masse monétaire, qui rassemble l'argent disponible rapidement pour l'achat de biens, et les crédits au secteur privé n'en finit pas de grimper mois après mois, représentant un danger potentiel d'emballement des prix.
Alors que l'économie donne parallèlement des signes d'amélioration, de plus en plus d'économistes et d'opérateurs de marché tiennent désormais pour possible une hausse de taux d'un quart de point dès le mois de décembre.
Source: AFP