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Le CRI de Casablanca a drainé 11 milliards $ d'investissments en six ans

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  • Le CRI de Casablanca a drainé 11 milliards $ d'investissments en six ans

    Casablanca/CRI: 100 milliards de DH investis en six ans · 150.000 emplois créés

    · Progression soutenue des créations et des investissements


    EN six ans de travail continu, le Centre d’investissement régional (CRI) de Casablanca a validé la création d’un peu plus de 20.000 entreprises et près de 700 projets d’investissement. Des scores qui ne peuvent être atteints sans le rôle facilitateur du centre. De telles performances ont évidemment un effet d’entraînement sur l’emploi: près de 150.000 postes ont ainsi été créés. Ce qui permet justement de réduire le chômage parmi les populations jeunes, «souci primordial du CRI», répète toujours Hamid Ben Elafdil, directeur du centre. A tel point que ce dernier fixe un objectif chiffré: 50.000 nouveaux emplois par an. Les initiateurs des 700 projets ont investi 100 milliards de DH au cours de cette période.
    Il est aussi à constater que le nombre de créations est allé crescendo depuis 2003. Chaque année, ce nombre croît d’au moins 1.000 nouvelles entreprises. Ce qui montre que le passage par le CRI est devenu de plus en plus attrayant. Car aucune disposition n’oblige un porteur de projet de passer par le centre.
    Le libre choix de l’entrepreneur est le maître mot. Mais de par les facilités et les délais fort réduits d’instruction des dossiers de création, le CRI fait gagner aux investisseurs beaucoup de temps. De même, le montant des investissements a progressé d’année en année. Successivement, en 2007 et 2008, les montants qui ont été investis sont sans commune mesure avec les années précédentes. Ils ont été de l’ordre de 30 milliards de DH.
    Par secteur, et sur toute la période 2003-2008, le tourisme et le logement sont à un niveau égal en accaparant chacun 30% des investissements et trônent en haut du classement.
    Idem pour les services et l’industrie qui restent eux aussi au même niveau quant à leur attractivité: 15% pour les services et 15% pour l’industrie. Du coup, s’estompe l’idée selon laquelle Casablanca est en train d’abandonner ce dernier secteur pour se positionner exclusivement sur le créneau des services.
    A maintes reprises, le directeur du CRI a rappelé que «l’industrie est aussi un front sur lequel il faut redoubler d’efforts. Il ne s’agit nullement pour la métropole de sacrifier son industrie qui s’est bâtie au fil de longues années. Et en même temps encourager le secteur des services à forte valeur ajoutée».
    D’ailleurs le CRI ne cesse d’affronter l’obstacle majeur à l’investissement industriel mais aussi dans les services: le foncier. En vue de dépasser cet obstacle, le CRI a conçu avec ses divers partenaires un «Plan business park 2020» (cf. www.leconomiste.com). Il a aussi bataillé pour qu’un maximum de terrains soit réservé à l’entreprise dans le grand projet d’Anfa (ex-aéroport). Rien que pour satisfaire les demandes grandissantes et pressantes en termes d’immobilier d’entreprise. Cette offensive du centre est érigée en priorité dans son plan d’action 2009-2012.
    En effet, dans les divers chantiers, les trois premières priorités portent sur le foncier: suivre la mise en œuvre des offres territoriales existantes, enrichir l’offre territoriale sectorielle et opérationnaliser une offre zone d’activité.
    Tous ces investissements ne sauraient être effectifs sans un effort de promotion «agressif», estime-t-on.
    Le CRI est ainsi présent dans les grands événements à l’international (Maroc Ibérique, Maroc Hexagone, etc.). De même que Casablanca a été promue en tant que plateforme de compétitivité en Italie en partenariat avec Disk Italia.

    Zoom sur 2008

    EN 2008, plus de 10.000 certificats négatifs ont été délivrés. Le bâtiment et les travaux publics se taillent la part du lion avec 32%. Les services et le commerce viennent juste après et tournent autour de 23%. L’industrie et le tourisme sont situés au milieu de l’échelle (près de 10% et 7%).
    L’agriculture et la pêche, l’énergie et les mines sont apparemment les secteurs les moins attrayants avec seulement près de 4% pour les premiers et 1% pour les seconds.

    Ali JAFRY
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