En l’espace d’une semaine, les prix se sont nettement raffermis à New York, regagnant quelque 4 dollars. Sur cette lancée, le pétrole a ainsi gagné 1,55 dollar lundi et touché un plus haut depuis deux mois, à 48,83 dollars.
La perspective d’une réduction de l’offre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui se réunit le 15 mars prochain à Vienne et une interruption d’une partie des exportations du Nigeria, ont donc poussé les prix du pétrole à la hausse.
Les cours évoluaient hier en légère hausse, au-dessus de 47 dollars pour le brut léger américain, à la veille de la publication des statistiques des stocks aux Etats-Unis et à quelques jours de la réunion de l’OPEP. A 11h25 GMT, le contrat avril sur le brut léger américain gagnait 38 cents, soit 0,81% à 47,45 dollars le baril et le brent prenait 86 cents (+1,95%) à 44,99 dollars. En effet, bien que l’OPEP n’ait pas encore dévoilé clairement ses intentions, plusieurs ministres de ses pays membres ont laissé entendre qu’une nouvelle réduction de l’offre serait possible comme l’Angola, la Libye le Venezuela et l’Algérie dont le ministre de l’Energie, Chakib Khelil, dévoilera aujourd’hui la position à prendre. Pour sa part, l’Arabie saoudite, premier producteur de l’OPEP, a informé ses clients que les livraisons seraient constantes en avril par rapport à mars, selon les informations rapportées par les agences. Lundi dernier, un journal saoudien a rapporté que le premier exportateur mondial souhaitait voir les réductions de production déjà décidées par l’organisation mieux respectées avant d’en envisager de nouvelles. Pour les experts, l’Arabie saoudite semble indiquer que la réunion de l’OPEP, dimanche à Vienne, ne débouchera finalement sur aucune modification de la production. «Cela indique que l’OPEP ne réduira pas, mais je n’exclus pas totalement qu’ils annoncent dimanche une réduction de la production», a déclaré Sintje Diek, analyste spécialisé dans le pétrole pour HSH Nordbank, à Hambourg. L’OPEP a, pour rappel, déjà décidé depuis septembre de réduire de 4,2 millions de barils par jour sa production globale, pour tenter de freiner la baisse des cours, qui a perdu 100 dollars par rapport aux plus hauts de juillet aux niveaux actuels.
Chute de la production pétrolière du Nigeria
La production pétrolière du Nigeria a récemment baissé à 1,6 million de barils par jour contre 2 millions en 2008, a indiqué hier le président Umaru Yar’Adu. «La réalité aujourd’hui, c’est qu’en raison de [...], des quotas de l’OPEP et des activités des militants dans le delta du Niger, qui affectent la production de pétrole, la production est tombée en moyenne à 1,6 million de barils par jour», a déclaré le chef de l’Etat. En 2008, le Nigeria, 8ème producteur de pétrole au monde, a produit un peu plus de 2 millions de b/j, avait indiqué le président en décembre. Dans son budget 2009, le Nigeria a tablé sur une production de 2,209 millions de b/j et le pays a pour objectif d’atteindre 4 millions de b/j en 2010
La Tribune Online
La perspective d’une réduction de l’offre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui se réunit le 15 mars prochain à Vienne et une interruption d’une partie des exportations du Nigeria, ont donc poussé les prix du pétrole à la hausse.
Les cours évoluaient hier en légère hausse, au-dessus de 47 dollars pour le brut léger américain, à la veille de la publication des statistiques des stocks aux Etats-Unis et à quelques jours de la réunion de l’OPEP. A 11h25 GMT, le contrat avril sur le brut léger américain gagnait 38 cents, soit 0,81% à 47,45 dollars le baril et le brent prenait 86 cents (+1,95%) à 44,99 dollars. En effet, bien que l’OPEP n’ait pas encore dévoilé clairement ses intentions, plusieurs ministres de ses pays membres ont laissé entendre qu’une nouvelle réduction de l’offre serait possible comme l’Angola, la Libye le Venezuela et l’Algérie dont le ministre de l’Energie, Chakib Khelil, dévoilera aujourd’hui la position à prendre. Pour sa part, l’Arabie saoudite, premier producteur de l’OPEP, a informé ses clients que les livraisons seraient constantes en avril par rapport à mars, selon les informations rapportées par les agences. Lundi dernier, un journal saoudien a rapporté que le premier exportateur mondial souhaitait voir les réductions de production déjà décidées par l’organisation mieux respectées avant d’en envisager de nouvelles. Pour les experts, l’Arabie saoudite semble indiquer que la réunion de l’OPEP, dimanche à Vienne, ne débouchera finalement sur aucune modification de la production. «Cela indique que l’OPEP ne réduira pas, mais je n’exclus pas totalement qu’ils annoncent dimanche une réduction de la production», a déclaré Sintje Diek, analyste spécialisé dans le pétrole pour HSH Nordbank, à Hambourg. L’OPEP a, pour rappel, déjà décidé depuis septembre de réduire de 4,2 millions de barils par jour sa production globale, pour tenter de freiner la baisse des cours, qui a perdu 100 dollars par rapport aux plus hauts de juillet aux niveaux actuels.
Chute de la production pétrolière du Nigeria
La production pétrolière du Nigeria a récemment baissé à 1,6 million de barils par jour contre 2 millions en 2008, a indiqué hier le président Umaru Yar’Adu. «La réalité aujourd’hui, c’est qu’en raison de [...], des quotas de l’OPEP et des activités des militants dans le delta du Niger, qui affectent la production de pétrole, la production est tombée en moyenne à 1,6 million de barils par jour», a déclaré le chef de l’Etat. En 2008, le Nigeria, 8ème producteur de pétrole au monde, a produit un peu plus de 2 millions de b/j, avait indiqué le président en décembre. Dans son budget 2009, le Nigeria a tablé sur une production de 2,209 millions de b/j et le pays a pour objectif d’atteindre 4 millions de b/j en 2010
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