PARIS - Le gouvernement "va être très attentif aux conditions du divorce" entre le groupe nucléaire français Areva et l'allemand Siemens, a déclaré dimanche la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, "en raison des clauses de non-concurrence qui lient les deux entreprises.
"Nous allons être extrêmement attentifs aux conditions du divorce parce qu'il y a en particulier des clauses de non-concurrence qui lient Siemens et Areva", a dit Mme Lagarde sur BFM.
Siemens, qui a décidé dernièrement de mettre fin à sa coopération avec Areva, a annoncé mardi la signature d'un protocole d'accord avec le groupe public russe Rosatom pour créer une coentreprise dans le domaine du nucléaire.
Le groupe nucléaire français a estimé que la création de cette coentreprise entre Siemens et Rosatom constituait de la part de Siemens "une rupture unilatérale de ses obligations contractuelles" envers Areva.
La ministre a par ailleurs souligné que les questions liées à "la stratégie industrielle" et au "renforcement des fonds propres d'Areva (allaient) se poser très rapidement".
"Toutes les solutions doivent être examinées", a-t-elle ajouté sans plus de précision.
La sortie de Siemens de la filiale de réacteurs nucléaires d'Areva, dont l'Allemand détient 34%, va obliger le groupe nucléaire français à trouver un nouveau partenaire pour financer ses coûteux projets. Les noms de Total et Alstom, soutenus par Bouygues, ont été cités.
AREVA
SIEMENS
TOTAL
ALSTOM
BOUYGUES
(©AFP / 08 mars 2009 20h54)
"Nous allons être extrêmement attentifs aux conditions du divorce parce qu'il y a en particulier des clauses de non-concurrence qui lient Siemens et Areva", a dit Mme Lagarde sur BFM.
Siemens, qui a décidé dernièrement de mettre fin à sa coopération avec Areva, a annoncé mardi la signature d'un protocole d'accord avec le groupe public russe Rosatom pour créer une coentreprise dans le domaine du nucléaire.
Le groupe nucléaire français a estimé que la création de cette coentreprise entre Siemens et Rosatom constituait de la part de Siemens "une rupture unilatérale de ses obligations contractuelles" envers Areva.
La ministre a par ailleurs souligné que les questions liées à "la stratégie industrielle" et au "renforcement des fonds propres d'Areva (allaient) se poser très rapidement".
"Toutes les solutions doivent être examinées", a-t-elle ajouté sans plus de précision.
La sortie de Siemens de la filiale de réacteurs nucléaires d'Areva, dont l'Allemand détient 34%, va obliger le groupe nucléaire français à trouver un nouveau partenaire pour financer ses coûteux projets. Les noms de Total et Alstom, soutenus par Bouygues, ont été cités.
AREVA
SIEMENS
TOTAL
ALSTOM
BOUYGUES
(©AFP / 08 mars 2009 20h54)