Malgré l'instauration de la nouvelle loi interdisant aux groupes étrangers de détenir plus de 49% du capital de leurs filiales algériennes, AXA n'a pas encore renoncé définitivement à son projet l'Algérie. Selon nos informations, le groupe français d'assurance a déposé, le 31 janvier, un dossier d'agrément auprès du ministère des Finances pour créer sa filiale algérienne, qui sera détenue à 100% par la maison mère. Il a également entamé le recrutement de son personnel et loué des bureaux à Cheraga, dans la banlieue ouest d'Alger.
Mais pour créer une filiale en Algérie, AXA reste confronte à un obstacle de taille : l'instruction du premier ministre Ahmed Ouyahia obligeant les groupes étrangers à s'associer avec des Algériens à hauteur de 51% du capital pour s'implanter en Algérie. « AXA veut créer une filiale lui appartenant à 100% », affirme une source proche du ministère des Finances. Mais pour cela, il devra bénéficier d'une dérogation spéciale du gouvernement.
Dans ce contexte, d'après une source proche du dossier,le groupe français a entamé depuis quelques jours des négociations avec le gouvernement pour obtenir une dérogation à la nouvelle décision d'obliger les groupes étrangers à s'associer avec des entreprises locales pour s'installer en Algérie. « Les discussions entre AXA et le gouvernement sont menées avec la participation de l'Ambassade de France », ajoute notre source. On ignore ce que l'assureur français propose en échange de cette dérogation.
Le gouvernement n'a pas encore donné son accord, mais serait sur le point de répondre favorablement à la demande formulée par AXA. « Les discussions sont en très bonne voie », explique notre source. Outre AXA, un autre assureur français AGF a entamé des démarches auprès des autorités algériennes pour créer une filiale locale. AXA est le premier groupe étranger à demander une dérogation spéciale pour créer sa filiale algérienne.
(C) TSA 06/03/2009
Mais pour créer une filiale en Algérie, AXA reste confronte à un obstacle de taille : l'instruction du premier ministre Ahmed Ouyahia obligeant les groupes étrangers à s'associer avec des Algériens à hauteur de 51% du capital pour s'implanter en Algérie. « AXA veut créer une filiale lui appartenant à 100% », affirme une source proche du ministère des Finances. Mais pour cela, il devra bénéficier d'une dérogation spéciale du gouvernement.
Dans ce contexte, d'après une source proche du dossier,le groupe français a entamé depuis quelques jours des négociations avec le gouvernement pour obtenir une dérogation à la nouvelle décision d'obliger les groupes étrangers à s'associer avec des entreprises locales pour s'installer en Algérie. « Les discussions entre AXA et le gouvernement sont menées avec la participation de l'Ambassade de France », ajoute notre source. On ignore ce que l'assureur français propose en échange de cette dérogation.
Le gouvernement n'a pas encore donné son accord, mais serait sur le point de répondre favorablement à la demande formulée par AXA. « Les discussions sont en très bonne voie », explique notre source. Outre AXA, un autre assureur français AGF a entamé des démarches auprès des autorités algériennes pour créer une filiale locale. AXA est le premier groupe étranger à demander une dérogation spéciale pour créer sa filiale algérienne.
(C) TSA 06/03/2009
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