05-03-2009 Par Hannah Armstrong, Casablanca
Le roi Mohamed VI, des ministres et des leaders du secteur privé se sont rassemblés à Fès vendredi 13 février pour la signature d’un contrat-programme pour l’industrie. Il s’agit d’une stratégie nationale qui vise à développer l’industrie au Maroc en mettant en place toute une panoplie de réformes dans plusieurs secteurs. Elle contient 111 mesures, alliant l’offre de terrain à la politique de formation des ressources humaines, en passant par l’accès au crédit afin que l’industrie soit plus rentable. D’ici 2015, les secteurs public, représenté par plusieurs Ministères, et privé, par le Groupement local des banques, (GPBM) et le patronat (CGEM) collaboreront sur l’application de ces mesures avec un investissement de 12,4 milliards de dirhams pour l’État et 50 milliards de dirhams pour le secteur privé.
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami, a déclaré que l’industrie, actuellement, ne représente que 16% du PIB du Maroc et 13% des emplois. Le contrat-programme cherche à augmenter cette contribution au PIB marocain de 50 milliards de dirhams et l’exportation de 95 milliards de dirhams. Par ailleurs, il vise à créer 220 000 emplois permanents dans le secteur industriel. Le projet cible également une progression des investissements étrangers dans les secteurs émergents tels que l’aéronautique, l’électronique, l’offshoring et l’automobile. Vingt-deux plateformes industrielles intégrées sont prévues pour promouvoir le développement à travers le royaume, sur une surface de 2000 hectares.
Partenariat public-privé
Le règne du Roi Mohamed VI, monté sur le trône en 1999, est marqué par son ambition d’améliorer la performance économique du pays. Après s’être enraciné dans des cercles politiques marocains il y a 5 ou 6 ans, le concept d’un partenariat public-privé a abouti à la réalisation de nombreux projets réussis tels que la Zone industrielle de Tanger-Med et le Parc CasaNearshore. Les réformes juridiques contenues dans le Pacte seront au coeur de la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent. Elles permettront en même temps d’améliorer l’image du Maroc en tant que destination privilégiée pour l’investissement étranger.
Les institutions financières du pays sont bien placées pour fournir du crédit et stimuler l’esprit concurrentiel parmi les PME. En sa qualité de représentant de l’association nationale des banquiers marocains, lors de la cérémonie tenue à l’honneur du Pacte, Othman Benjelloun, a annoncé un croissance de 15 à 20% des crédits au cours des premières 6 semaines de 2009. « Cette crise n’a eu aucun effet sur le secteur financier marocain », a-t-il déclaré.
(article repris du n°63, du 18 au 25 février 2009)
LesAfriques
Le roi Mohamed VI, des ministres et des leaders du secteur privé se sont rassemblés à Fès vendredi 13 février pour la signature d’un contrat-programme pour l’industrie. Il s’agit d’une stratégie nationale qui vise à développer l’industrie au Maroc en mettant en place toute une panoplie de réformes dans plusieurs secteurs. Elle contient 111 mesures, alliant l’offre de terrain à la politique de formation des ressources humaines, en passant par l’accès au crédit afin que l’industrie soit plus rentable. D’ici 2015, les secteurs public, représenté par plusieurs Ministères, et privé, par le Groupement local des banques, (GPBM) et le patronat (CGEM) collaboreront sur l’application de ces mesures avec un investissement de 12,4 milliards de dirhams pour l’État et 50 milliards de dirhams pour le secteur privé.
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami, a déclaré que l’industrie, actuellement, ne représente que 16% du PIB du Maroc et 13% des emplois. Le contrat-programme cherche à augmenter cette contribution au PIB marocain de 50 milliards de dirhams et l’exportation de 95 milliards de dirhams. Par ailleurs, il vise à créer 220 000 emplois permanents dans le secteur industriel. Le projet cible également une progression des investissements étrangers dans les secteurs émergents tels que l’aéronautique, l’électronique, l’offshoring et l’automobile. Vingt-deux plateformes industrielles intégrées sont prévues pour promouvoir le développement à travers le royaume, sur une surface de 2000 hectares.
Partenariat public-privé
Le règne du Roi Mohamed VI, monté sur le trône en 1999, est marqué par son ambition d’améliorer la performance économique du pays. Après s’être enraciné dans des cercles politiques marocains il y a 5 ou 6 ans, le concept d’un partenariat public-privé a abouti à la réalisation de nombreux projets réussis tels que la Zone industrielle de Tanger-Med et le Parc CasaNearshore. Les réformes juridiques contenues dans le Pacte seront au coeur de la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent. Elles permettront en même temps d’améliorer l’image du Maroc en tant que destination privilégiée pour l’investissement étranger.
Les institutions financières du pays sont bien placées pour fournir du crédit et stimuler l’esprit concurrentiel parmi les PME. En sa qualité de représentant de l’association nationale des banquiers marocains, lors de la cérémonie tenue à l’honneur du Pacte, Othman Benjelloun, a annoncé un croissance de 15 à 20% des crédits au cours des premières 6 semaines de 2009. « Cette crise n’a eu aucun effet sur le secteur financier marocain », a-t-il déclaré.
(article repris du n°63, du 18 au 25 février 2009)
LesAfriques
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