Le Maroc touché mais encore debout
Publié le 27.02.2009 | 15h43
Habib El Malki, président du Centre Marocain de Conjoncture (CMC) – 1er organisme à vocation économique à avoir tiré la sonnette d’alarme sur les impacts de la crise économique mondiale au Maroc (avec comme prévision – 1,7 % de croissance pour 2009 et -2 % si la crise persiste), s’exprime sur les incidences de la crise financière. Selon lui, le Maroc se retrouve confronté à une crise majeure qui se diffuse lentement dans la sphère économique réelle. Les risques de crise font maintenant partie intégrante de l’environnement économique et il est impossible de les éviter.
Bien que la crise intervienne dans un environnement macroéconomique quelque peu assaini et que les perspectives d’une bonne saison agricole atténuent les pertes probables de point de croissance, le Maroc commence à subir de lourdes conséquences.
Elles sont dues, en partie, à l’exposition de secteurs d’activités de l’économie nationale (textile, cuir, électronique, tourisme, automobile,…) aux chocs extérieurs. La demande adressée au Maroc, les transferts de MRE, l’activité touristique, subit de plein fouet les contrecoups des pertes de pouvoir d’achat des ménages des pays européens, au ralentissement de la consommation ou encore aux appels à la relocalisation.
Alors que l’Etat vient de réagir avec la mise en place d’une plan anticrise, Habib El Malki appelle à la mise en place d’un pacte national de croissance et non la multitude de projets sectoriels (Plan Azur pour le tourisme ou Plan vert pour l’agriculture) qui ne sont pas la solution. Il est impératif d’avoir une vision globale. Cohérence et coordination entre acteurs institutionnels, responsables politiques, organisations patronales et syndicales, constitueront les maillons forts pour faire face à la…crise. «Le mot crise n’est plus tabou au Maroc», se félicite-t-il.
Publié le 27.02.2009 | 15h43
Habib El Malki, président du Centre Marocain de Conjoncture (CMC) – 1er organisme à vocation économique à avoir tiré la sonnette d’alarme sur les impacts de la crise économique mondiale au Maroc (avec comme prévision – 1,7 % de croissance pour 2009 et -2 % si la crise persiste), s’exprime sur les incidences de la crise financière. Selon lui, le Maroc se retrouve confronté à une crise majeure qui se diffuse lentement dans la sphère économique réelle. Les risques de crise font maintenant partie intégrante de l’environnement économique et il est impossible de les éviter.
Bien que la crise intervienne dans un environnement macroéconomique quelque peu assaini et que les perspectives d’une bonne saison agricole atténuent les pertes probables de point de croissance, le Maroc commence à subir de lourdes conséquences.
Elles sont dues, en partie, à l’exposition de secteurs d’activités de l’économie nationale (textile, cuir, électronique, tourisme, automobile,…) aux chocs extérieurs. La demande adressée au Maroc, les transferts de MRE, l’activité touristique, subit de plein fouet les contrecoups des pertes de pouvoir d’achat des ménages des pays européens, au ralentissement de la consommation ou encore aux appels à la relocalisation.
Alors que l’Etat vient de réagir avec la mise en place d’une plan anticrise, Habib El Malki appelle à la mise en place d’un pacte national de croissance et non la multitude de projets sectoriels (Plan Azur pour le tourisme ou Plan vert pour l’agriculture) qui ne sont pas la solution. Il est impératif d’avoir une vision globale. Cohérence et coordination entre acteurs institutionnels, responsables politiques, organisations patronales et syndicales, constitueront les maillons forts pour faire face à la…crise. «Le mot crise n’est plus tabou au Maroc», se félicite-t-il.
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