«Nous ne pouvons nous permettre de nouveaux retards par rapport au reste du monde qui avance. Il est vital pour nous de valoriser au mieux nos moyens et nos atouts pour résorber nos déficits sociaux mais aussi pour construire une économie diversifiée, source de revenus additionnels à ceux des hydrocarbures.»
Abdelaziz Bouteflika, 12 janvier 2009
38 ans après le fameux «Quararna ta ‘emime el mahroukate», événement majeur du XXe siècle où un petit pays du tiers-monde osait défier les puissances occidentales en complétant avec succès, mais aussi, il faut bien le dire, avec témérité, son indépendance politique par son indépendance économique.
Cet enjeu était d’autant plus symbolique que moins de vingt ans auparavant le docteur Mossadegh, Premier ministre en Iran, avait tenté, sans succès, de nationaliser les ressources pétrolières. On sait comment il fut attaqué et «remplacé» par le général Zahedi nommé par le Shah parce que plus conciliant envers les compagnies américaines et britanniques.
Où en sommes-nous? La situation pétrolière mondiale est devenue plus incertaine que jamais. Le prix du pétrole est dangereusement bas et les conséquences n’arrangent, en fait, ni le camp des rentiers ni celui des consommateurs -bien qu’ils y trouvent un certain profit à très court terme- ni et c’est le plus important, l’avènement des énergies non carbonées qui pourraient atténuer les dangereux changements climatiques de plus en plus menaçants.
Ces dernières ne pouvant être compétitives qu’avec un prix du pétrole autour de 80 dollars. Qu’en est -il du prix du pétrole qui a perdu en l’espace de sept mois 70% de sa valeur de juillet? Le prix actuel de 37 dollars équivaut à moins de 10 dollars de 1986 en dollar constant. En clair, nous nous trouvons dans la situation d’il y a vingt ans avec une population qui a augmenté de plus de cinq millions de personnes avec une industrie inexistante et une dépendance plus accrue que jamais des hydrocarbures et des produits du sous-sol et du sol (métaux ferreux non ferreux, dattes...)
Abdelaziz Bouteflika, 12 janvier 2009
38 ans après le fameux «Quararna ta ‘emime el mahroukate», événement majeur du XXe siècle où un petit pays du tiers-monde osait défier les puissances occidentales en complétant avec succès, mais aussi, il faut bien le dire, avec témérité, son indépendance politique par son indépendance économique.
Cet enjeu était d’autant plus symbolique que moins de vingt ans auparavant le docteur Mossadegh, Premier ministre en Iran, avait tenté, sans succès, de nationaliser les ressources pétrolières. On sait comment il fut attaqué et «remplacé» par le général Zahedi nommé par le Shah parce que plus conciliant envers les compagnies américaines et britanniques.
Où en sommes-nous? La situation pétrolière mondiale est devenue plus incertaine que jamais. Le prix du pétrole est dangereusement bas et les conséquences n’arrangent, en fait, ni le camp des rentiers ni celui des consommateurs -bien qu’ils y trouvent un certain profit à très court terme- ni et c’est le plus important, l’avènement des énergies non carbonées qui pourraient atténuer les dangereux changements climatiques de plus en plus menaçants.
Ces dernières ne pouvant être compétitives qu’avec un prix du pétrole autour de 80 dollars. Qu’en est -il du prix du pétrole qui a perdu en l’espace de sept mois 70% de sa valeur de juillet? Le prix actuel de 37 dollars équivaut à moins de 10 dollars de 1986 en dollar constant. En clair, nous nous trouvons dans la situation d’il y a vingt ans avec une population qui a augmenté de plus de cinq millions de personnes avec une industrie inexistante et une dépendance plus accrue que jamais des hydrocarbures et des produits du sous-sol et du sol (métaux ferreux non ferreux, dattes...)
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