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Vers une forte baisse des recettes pétrolières de l'Algérie en 2009

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  • Vers une forte baisse des recettes pétrolières de l'Algérie en 2009

    De gros nuages s’annoncent sur l’économie algérienne. En raison de la baisse importante des prix du pétrole, qui a toutes les chances de se poursuivre, du moins en 2009, les recettes de l’Algérie vont connaître une diminution importante. Le ministre de l’Énergie et des Mines Chakib Khelil a affirmé, hier, sur les ondes de la radio nationale Chaîne III, que si les prix du pétrole restent à ce niveau-là, c’est-à-dire à 40 dollars le baril, l’Algérie engrangera environ 30 milliards de dollars en 2009, rapporte l’APS. Le ministre de l’Énergie s’est voulu tout de même rassurant. “Ce n’est pas mal”, a estimé M. Chakib Khelil, précisant que l’année 2008, avec un prix de baril de 100 dollars, a été une année exceptionnelle. “Il faut plutôt comparer soit par rapport à la période avant 2000, où les prix tournaient autour des 15 dollars, alors que les prix actuels en représentent le double avec 40 dollars le baril, soit par rapport à la période allant entre 2000 et 2006, où le prix du baril était environ à 50 dollars, et donc les pertes ne sont pas importantes”, souligne M. Chakib Khelil, relevant que la période 2007-2008 a été la meilleure période en termes de revenus avec 76 milliards de dollars enregistrés en 2008 et 60 milliards de dollars en 2007.

    Mais voilà, c’est sur cette base que le gouvernement a construit le budget 2009. Le budget 2009, qui retient un prix de référence de 37 dollars le baril, n’est en fait à l’équilibre qu’avec des rentrées équivalentes à plus de 70 dollars le baril. Le Fonds de régulation des recettes sera certainement fortement sollicité. L’impact de la chute des prix pétroliers sur la croissance sera nécessairement fort en raison de la place importante des hydrocarbures dans la structure de la production. La baisse de 50% en moyenne des prix de 2009 signifiera près d’un quart de croissance en moins. Elle entraînera aussi automatiquement une baisse de l’épargne nationale, liée à la fiscalité pétrolière. Les marges de manœuvre dont dispose l’Algérie sont encore relativement larges, mais elles se réduiront d’autant que la baisse des prix sera forte et prolongée.

    source : Liberté
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