Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les entreprises américaines se tournent vers l'Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les entreprises américaines se tournent vers l'Algérie

    Acculées par la crise économique qui touche leur pays, les entreprises américaines veulent saisir les opportunités qu'offre le marché algérien pour se relancer. Le président exécutif du conseil d'affaires algéro-américain, M. Don de Line, l'a clairement affirmé hier lors d'une conférence de presse à la résidence El Mithaq, à la clôture de la visite effectuée cette semaine en Algérie par une délégation d'hommes d'affaires de son pays. M. De Line a reconnu que «les choses ralentissent aux Etats-Unis et l'Algérie est un très bon endroit pour le redéploiement des chefs d'entreprise américains».

    La visite de la trentaine d'opérateurs américains qui vient de séjourner dans la capitale vise justement à prospecter le marché algérien. L'exemple de cette nouvelle stratégie de redéploiement est donné par le constructeur automobile Chrysler, en proie à de graves difficultés dans son pays, mais qui a annoncé hier avoir trouvé dans le marché algérien un débouché pour ses véhicules. Le vice-président de Chrysler International, M. Steve Corle, a en effet rappelé qu'un accord de partenariat a été conclu entre sa compagnie et le partenaire algérien GMS qui sera désormais le concessionnaire de la marque américaine en Algérie.


    L'objectif fixé dans un premier temps est de vendre "2 000 véhicules par an, dès le mois de mai ou juin prochain, et à partir de 2011 ou 2012, commercialiser des véhicules électriques avec une grande autonomie", a précisé M. Corle. Réaliser un investissement pour monter des véhicules Chrysler en Algérie n'est pas à l'ordre du jour, car "c'est notre premier accès sur le marché et nous devons être prudents", a dit le responsable. Il a néanmoins fait savoir "que si le marché accepte nos produits, alors nous penserons à l'investissement et examinerons la possibilité de faire des montages". De son côté, le président du conseil d'affaires, M. Smail Chikhoune, a indiqué que le constructeur américain pourrait éventuellement étudier la possibilité "de faire le montage de certaines pièces de moteur comme il le fait en Egypte par exemple". Selon lui, "les Américains ne sont pas là uniquement pour vendre mais veulent accompagner le développement de l'Algérie".

    A l'exception de l'automobile, M. De Line a assuré que "quand les Américains viennent, c'est pour dépenser de l'argent et faire un investissement à longue terme, et non pas pour réaliser de petites affaires et repartir". Il a souligné que pour cette deuxième visite en Algérie, "nous nous sommes concentrés sur le secteur agricole. Nous négocions pour établir une entreprise pour la production de lait. Par ailleurs, un contrat dans le domaine des ressources en eau sera signé le 1er mars à Seattle entre l'entreprise algérien Hydro3 et une compagnie américaine". D'une manière globale, "nous avons eu durant cette visite beaucoup de négociations mais qui ne sont pas encore finalisées", a encore précisé M. De Line.

    Le Jeune Indépendant

  • #2
    j'ai entendu un americain parler sur le jt de ENTV

    (que la crise financiere, les pousse a tenter leurs chance ailleurs nottament l'algérie)

    hada wine ..

    Commentaire


    • #3
      DES HOMMES D’AFFAIRES AMÉRICAINS ET ALLEMANDS AFFIRMENT
      «L’Algérie est un nouvel eldorado pour nous»


      Les entrepreneurs américains et allemands essaient de dénicher des opportunités à l’extérieur de leurs pays, et l’Algérie est un excellent endroit pour cela.

      Comment l’Algérie peut-elle constituer une alternative à la crise financière mondiale et sauver les économies les plus solides de la planète? La question pourrait sembler surréaliste, mais quand c’est le pragmatisme américain et la rigueur allemande qui l’affirment, il faut y croire. Une délégation d’hommes d’affaires américains conduite par le chairman du Conseil d’affaires algéro-américain, Don De Line, n’a pas caché, hier, son intérêt pour cette «niche financière» vierge qui n’a pas été contaminée par la crise financière internationale. «L’Algérie est une opportunité parfaite pour relancer l’économie américaine», a déclaré M. De Line. «Les entrepreneurs américains essaient de voir et de dénicher des opportunités à l’extérieur des Etats-Unis et l’Algérie est un excellent endroit pour cela», a-t-il ajouté.

      Cette délégation d’hommes d’affaires US qui séjourne depuis une semaine à Alger dans une relative discrétion, est venue à l’initiative des autorités algériennes et du président du Conseil d’affaires Etats-Unis-Algérie (US-ABC), Smaïl Chikhoun. «Il fallait actionner d’autres réseaux, d’autres voies et d’autres mécanismes pour concrétiser d’importants projets en Algérie», confie une source proche de la délégation. Avant son arrivée, celle-ci a passé en revue tous les aspects économiques de l’Algérie, allant des procédures et des difficultés d’ordre bureaucratique à l’obstacle linguistique. Même l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Richard W.Erdman, a été de la partie en tant que conseiller. C’est dire qu’aucun détail n’a été négligé. Les préparatifs valent la chandelle, car l’Oncle Sam ne se nourrit pas de merles, là où il y a des grives. Et les grives sont en Algérie où une cagnotte de 150 milliards de dollars est mise sur le tapis au moment où les économies du monde chavirent dans la crise financière. De belles occasions ont été perdues durant les années 1990, lorsque les Etats-Unis voulaient profiter du «dividende de la paix» à la fin de la guerre froide.

      Les deux pays ont continué à se tourner le dos même après les attentats du 11 Septembre et la guerre commune contre le fondamentalisme.
      Le temps est plus que jamais opportun, surtout que l’Amérique est sérieusement étouffée par la récession. Cependant, elle n’est pas la seule à convoiter le nouvel eldorado algérien. Les capitaines de l’industrie allemande ont déjà mis un pied en Algérie. Des chefs d’entreprises allemandes ont affirmé, dimanche dernier, que l’Algérie est un pays «sûr» et «prospère» par rapport au contexte international économique défavorable frappé de récession et de stagnation, dans un grand nombre de pays. Intervenant lors d’une rencontre organisée à Alger par la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK Algérie), les patrons de petites et moyennes entreprises (PME) allemandes, en visite en Algérie pour la première fois, ont fait part de leur désir d’investir dans le marché algérien qu’ils considèrent comme un marché «sûr et prospère, notamment en ces temps de crise internationale». «Il est toujours difficile pour une PME de prendre le risque d’investir à l’étranger, mais selon les informations dont nous disposons, le marché algérien est très attractif de par les opportunités qu’il présente», ont affirmé plusieurs de ces patrons allemands qui ont été réunis avec leurs homologues algériens. Ces PME allemandes activent notamment dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique, la sidérurgie et le bâtiment et les travaux publics (BTP). «La crise sera longue et difficile»: les Américains et les Allemands ne s’attardent pas sur ce disque qui commence déjà à se rayer, ils passent à l’offensive. Il faut convenir que dans cette démarche, l’Algérie n’a pas consenti d’efforts sinon celui de rester en marge de l’économie et de la finance mondiales. Encore une fois, c’est le coup de chance qui a marché. C’est un peu le sort de l’Algérie qui oscille, tel un pendule, entre la chance de la nature et l’échec induit par les hommes. Mais il faut bien que le pendule s’arrête un jour.

      L'Expression

      Commentaire


      • #4
        ya wedi il faut etre realiste, en ces temps de crise chacun cherche a trouver des débouchés pour ces marchandises et se refaire une santé, et l'investissement n'est pas du tout dans leur agenda.
        nos debiles de dirigeants, n'ont qu'a utiliser cette aisance financière en algerie pour chercher des vrais investissements avec des algeriens (public et privé) en partenariat avec des boites étrangères de renommé en faisant abstraction sur toute forme de regles (libre echange, code des marchés...).

        Commentaire

        Chargement...
        X