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CÉRÉALICULTURE: L’Algérie table sur 50 millions de quintaux de production
L’Algérie vise une production de céréales de 50 millions de quintaux dont 33,4 millions de quintaux de blé pour les 4 prochaines années. L’objectif est réalisable, selon Mohamed Khiatti, sous-directeur chargé de la vulgarisation de la politique de renouveau agricole au ministère de l’Agriculture et du Développement rural. «Notre objectif est d‘assurer une production qui satisfera le marché national et assurera l’autosuffisance alimentaire en matière de céréales, produits laitiers, pomme de terre..», a déclaré, hier le même responsable en marge d’une conférence de presse, tenue au niveau de l’Institut de technologie de l’horticulture, à Alger.
Sachant que le blé constitue l’aliment de base en Algérie, la facture des céréales, semoule et farine a doublé passant de 1,98 milliard USD en 2007 à 3,98 milliards USD en 2008. Aussi, l’Etat doit redoubler d’effort afin d’atteindre un taux satisfaisant en matière de production nationale. Dans le même contexte, le responsable a déclaré que «notre objectif est d‘améliorer la production nationale, les revenus ainsi que la performance», seul moyen selon lui, de garantir l’autosuffisance alimentaire en Algérie.
S’agissant de la production laitière, le ministère de l’Agriculture compte réduire la facture des importations en améliorant les techniques d ‘élevage, l’extension du réseau national d’insémination artificielle, sa généralisation sur les bovins laitiers modernes et la production et l’importation d’embryons de haute valeur génétique. La facture d’importation du lait et dérivés s’est élevée à 1,29 milliard de dollars en 2008, contre 1,06 milliard de dollars en 2007. L’Algérie consomme 3,5 milliards de litres de lait par an et n’en produit que 2,2 milliards, dont 250 millions seulement sont collectés et traités par ses industries, selon des chiffres officiels. S’agissant de la pomme de terre, l’Algérie compte à l‘horizon 2014 atteindre durablement un niveau de production annuel de l’ordre de 3,1 milliards de tonnes.
Ainsi, la dépendance alimentaire nationale s’aggrave. La facture s’alourdit. Celle des importations de céréales, de lait a presque doublé totalisant 7,82 milliards de dollars en 2008 contre 4,49 milliards de dollars en 2007, selon le dernier rapport du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).
Globalement, tous les prix des produits alimentaires ont pris l’ascenseur. Les cours des céréales et de la poudre de lait ont augmenté au plus haut niveau, pesant de plus en plus lourdement sur la facture alimentaire du pays.
L'Expression
Sachant que le blé constitue l’aliment de base en Algérie, la facture des céréales, semoule et farine a doublé passant de 1,98 milliard USD en 2007 à 3,98 milliards USD en 2008. Aussi, l’Etat doit redoubler d’effort afin d’atteindre un taux satisfaisant en matière de production nationale. Dans le même contexte, le responsable a déclaré que «notre objectif est d‘améliorer la production nationale, les revenus ainsi que la performance», seul moyen selon lui, de garantir l’autosuffisance alimentaire en Algérie.
S’agissant de la production laitière, le ministère de l’Agriculture compte réduire la facture des importations en améliorant les techniques d ‘élevage, l’extension du réseau national d’insémination artificielle, sa généralisation sur les bovins laitiers modernes et la production et l’importation d’embryons de haute valeur génétique. La facture d’importation du lait et dérivés s’est élevée à 1,29 milliard de dollars en 2008, contre 1,06 milliard de dollars en 2007. L’Algérie consomme 3,5 milliards de litres de lait par an et n’en produit que 2,2 milliards, dont 250 millions seulement sont collectés et traités par ses industries, selon des chiffres officiels. S’agissant de la pomme de terre, l’Algérie compte à l‘horizon 2014 atteindre durablement un niveau de production annuel de l’ordre de 3,1 milliards de tonnes.
Ainsi, la dépendance alimentaire nationale s’aggrave. La facture s’alourdit. Celle des importations de céréales, de lait a presque doublé totalisant 7,82 milliards de dollars en 2008 contre 4,49 milliards de dollars en 2007, selon le dernier rapport du Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).
Globalement, tous les prix des produits alimentaires ont pris l’ascenseur. Les cours des céréales et de la poudre de lait ont augmenté au plus haut niveau, pesant de plus en plus lourdement sur la facture alimentaire du pays.
L'Expression
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