«Notre partenariat avec Carrefour nous a permis d’acquérir une expérience dans la grande distribution. Maintenant, nous allons développer notre propre nom de marque (Ardis) par l’ouverture en octobre prochain d’un hypermarché », a déclaré, hier, Abdelouahab Rahim, président- directeur général de la SPA Dahli, au forum d’El Bilad.
Lotfi Mérad - Alger (Le Soir) - «L’unité test (magasin Carrefour de Ruisseau) a joué son rôle. Avec trois millions de clients traités depuis l’ouverture du magasin, nous connaissons désormais les besoins et les attentes du client algérien», poursuit Abdelouahab Rahim, en précisant que le contrat qui liait Arcofina au groupe Carrefour était une franchise d’une durée de cinq ans. «Le groupe Carrefour n’a rien investi dans ce projet», soutient, encore, le numéro un de la SPA Dahli. C’est donc la partie algérienne qui payait au leader mondial de la grande distribution agroalimentaire Carrefour les droits d’exploitation commerciale de son nom de marque. A la question sur les raisons qui ont conduit à l’interruption du partenariat, l’invité du forum a affirmé qu’elle est due essentiellement aux difficultés d’acquisition de surfaces de plus de 3 ha destinées à accueillir un hypermarché. «Le choix du lieu d’implantation obéit à des règles strictes (disponibilité des voies de communication et de transport, éloignement par rapport aux villes…)», note le conférencier. En somme, Abdelouahab Rahim défend un marché de la grande distribution «algérien », qui permettra, selon lui, de «booster les producteurs nationaux en les poussant à faire des produits de qualité». Une production nationale susceptible de trouver sa place sur les étals des grandes surfaces aux côtés des produits d’importation. Emprunt obligataire Dahli : «Nous sommes sereins» A cinq jours de l’expiration de la durée de l’emprunt obligataire de la SPA Dahli, lancé le 11 janvier dernier, dont l’émission porte sur 8,3 milliards de dinars, Abdelouahab Rahim se dit «serein» quant à la réussite de l’opération et à l’aboutissement du projet «Alger Medina». Sans entrer dans le détail, le P-dg de la SPA Dahli dit vouloir attendre la fin du délai de souscription, fixé au 26 février prochain, pour dresser le bilan de l’opération de façon concrète et «prendre acte du marché et de ce qu’il nous a donné». A ce propos, Abdelouahab Rahim justifie son recours au marché obligataire national et non étranger pour financer le projet par «l’existence de surliquidités sur le marché algérien estimées entre 4 000 et 5 000 milliards de dinars». Pour rappel, les 8,3 milliards de dinars sont destinés à financer, à hauteur de 70 %, trois modules du projet. Il s’agit de l’aquaparc, dont l’ouverture est prévue pour le mois d’octobre prochain, de la marina, dont les travaux seront lancés en juillet de cette année, ainsi que de l’apparts-hôtel. Alger Médina, insiste le patron de Dahli, sera un lieu d’«utilisation quotidienne, ouvert à tous les Algériens et non pas exclusivement touristique ».
L. M.
Lotfi Mérad - Alger (Le Soir) - «L’unité test (magasin Carrefour de Ruisseau) a joué son rôle. Avec trois millions de clients traités depuis l’ouverture du magasin, nous connaissons désormais les besoins et les attentes du client algérien», poursuit Abdelouahab Rahim, en précisant que le contrat qui liait Arcofina au groupe Carrefour était une franchise d’une durée de cinq ans. «Le groupe Carrefour n’a rien investi dans ce projet», soutient, encore, le numéro un de la SPA Dahli. C’est donc la partie algérienne qui payait au leader mondial de la grande distribution agroalimentaire Carrefour les droits d’exploitation commerciale de son nom de marque. A la question sur les raisons qui ont conduit à l’interruption du partenariat, l’invité du forum a affirmé qu’elle est due essentiellement aux difficultés d’acquisition de surfaces de plus de 3 ha destinées à accueillir un hypermarché. «Le choix du lieu d’implantation obéit à des règles strictes (disponibilité des voies de communication et de transport, éloignement par rapport aux villes…)», note le conférencier. En somme, Abdelouahab Rahim défend un marché de la grande distribution «algérien », qui permettra, selon lui, de «booster les producteurs nationaux en les poussant à faire des produits de qualité». Une production nationale susceptible de trouver sa place sur les étals des grandes surfaces aux côtés des produits d’importation. Emprunt obligataire Dahli : «Nous sommes sereins» A cinq jours de l’expiration de la durée de l’emprunt obligataire de la SPA Dahli, lancé le 11 janvier dernier, dont l’émission porte sur 8,3 milliards de dinars, Abdelouahab Rahim se dit «serein» quant à la réussite de l’opération et à l’aboutissement du projet «Alger Medina». Sans entrer dans le détail, le P-dg de la SPA Dahli dit vouloir attendre la fin du délai de souscription, fixé au 26 février prochain, pour dresser le bilan de l’opération de façon concrète et «prendre acte du marché et de ce qu’il nous a donné». A ce propos, Abdelouahab Rahim justifie son recours au marché obligataire national et non étranger pour financer le projet par «l’existence de surliquidités sur le marché algérien estimées entre 4 000 et 5 000 milliards de dinars». Pour rappel, les 8,3 milliards de dinars sont destinés à financer, à hauteur de 70 %, trois modules du projet. Il s’agit de l’aquaparc, dont l’ouverture est prévue pour le mois d’octobre prochain, de la marina, dont les travaux seront lancés en juillet de cette année, ainsi que de l’apparts-hôtel. Alger Médina, insiste le patron de Dahli, sera un lieu d’«utilisation quotidienne, ouvert à tous les Algériens et non pas exclusivement touristique ».
L. M.
Commentaire