On ne va pas dire que des audits de l'économie algérienne, ou de nos entreprises n'ont jamais été effectués. Ils ont été effectués autant durant l'ère de l'économie dirigée que depuis que nous sommes censés avoir créé les conditions du désengagement de l'Etat, c'est-à-dire en entrant dans l'ère de l'économie de marché. Les réformes ont été entreprises pour nous adapter à la gestion socialiste de l'économie et des réformes ont été également entreprises pour nous adapter à l'économie de marché. Sur le plan des réformes, tout a donc été fait.
Puisque tout a été fait, et qu'en plus des promesses nous ont été faites que dès lors que nous aurions entrepris les réformes économiques, les IDE viendraient en nombre et même en surnombre et pourtant, pratiquement rien n'est venu, au point d'ailleurs de ne plus compter sur eux, preuve étant que nous nous sommes auto contraints à lancer par les moyens nationaux une nouvelle stratégie industrielle. Nous étions en droit de nous attendre à ce que le développement soit financé par l'économie de marché, puisque tous les sacrifices ont été consentis, y compris des fermetures d'entreprises, des compressions de personnels, l'abaissement des barrières de protection sociale, la levée des entraves administratives aux licenciements, l'instauration des contrats de travail à durée déterminée (concept nouveau que ces CDD).
On ne parle plus de redistribution des bénéfices, de cantines sur le lieu de travail, on ne parle plus des acquis des travailleurs, de gestion socialiste, d'obligation de concertation entre la direction de l'entreprise entre les ATE, les ATU, ces dernières n'existant plus d'ailleurs. L'économie n'arrive pourtant pas à démarrer, tandis que les importations augmentent dangereusement par rapport aux ressources vraiment aléatoires provenant des seuls hydrocarbures. Nous prenons aujourd'hui un nouveau virage, celui du retour au nationalisme économique. Mais cela n'est possible que si l'administration suit.
source : Le Maghreb
Puisque tout a été fait, et qu'en plus des promesses nous ont été faites que dès lors que nous aurions entrepris les réformes économiques, les IDE viendraient en nombre et même en surnombre et pourtant, pratiquement rien n'est venu, au point d'ailleurs de ne plus compter sur eux, preuve étant que nous nous sommes auto contraints à lancer par les moyens nationaux une nouvelle stratégie industrielle. Nous étions en droit de nous attendre à ce que le développement soit financé par l'économie de marché, puisque tous les sacrifices ont été consentis, y compris des fermetures d'entreprises, des compressions de personnels, l'abaissement des barrières de protection sociale, la levée des entraves administratives aux licenciements, l'instauration des contrats de travail à durée déterminée (concept nouveau que ces CDD).
On ne parle plus de redistribution des bénéfices, de cantines sur le lieu de travail, on ne parle plus des acquis des travailleurs, de gestion socialiste, d'obligation de concertation entre la direction de l'entreprise entre les ATE, les ATU, ces dernières n'existant plus d'ailleurs. L'économie n'arrive pourtant pas à démarrer, tandis que les importations augmentent dangereusement par rapport aux ressources vraiment aléatoires provenant des seuls hydrocarbures. Nous prenons aujourd'hui un nouveau virage, celui du retour au nationalisme économique. Mais cela n'est possible que si l'administration suit.
source : Le Maghreb
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