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Londres (AWP/AFP) - Les cours du pétrole gagnaient 1 dollar jeudi en début d'échanges européens, soutenus par une embellie sur le front des Bourses mondiales, malgré la décélération de la croissance chinoise et en attendant le rapport hebdomadaire sur les réserves pétrolières américaines.
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le Brent de la mer du Nord pour livraison en mars gagnaient 1 dollar à 46,02 dollars sur l'InterContinental Exchange de Londres
A la même heure, le baril de "light sweet crude" pour livraison en mars prenait 98 cents à 44,53 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le raffermissement des prix du pétrole amorcé mardi se prolongeait mercredi, à la faveur d'une embellie boursière généralisée.
Emboîtant le pas à Wall Street, qui a très fortement rebondi mercredi, les Bourses européennes ont ouvert en hausse jeudi. Or, le marché utilise les Bourses d'actions comme jauge des perspectives économiques mondiales, et par là, de la consommation pétrolière.
La veille, les prix du pétrole avaient fini en hausse de 2,71 dollars à New York et de 1,40 dollar à Londres, dopés par un fort rebond de Wall Street.
Un tassement des écarts de prix entre les contrats pétroliers à échéance mars et les contrats suivants a également contribué à soutenir les prix.
Les cours profitent également des signes, de plus en plus nombreux, montrant que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole est déterminée à ramener le marché à l'équilibre et que ses membres appliquent rigoureusement les réductions de production décidées depuis septembre (4,2 millions de barils en tout).
S'ajoutant aux efforts volontaires de l'Opep pour réduire son offre, des producteurs non membres du cartel subissent une baisse "naturelle" et involontaire de leur production, du fait de l'épuisement de leurs gisements, ce qui devrait également aider à réduire l'excédent.
Ainsi, la compagnie nationale Petroleos de Mexico (Pemex) a annoncé mercredi que la production mexicaine de pétrole a baissé de 9,2% en 2008 par rapport à 2007, à 2,79 millions de barils/jour, un recul dû essentiellement à la baisse de production du principal gisement du pays, Cantarell.
Le moral des acheteurs ne semble donc pas, pour l'instant, avoir été entamé par l'annonce d'une forte décélération de l'économie chinoise, locomotive de la croissance de la consommation d'or noir depuis 2002.
La troisième économie planétaire a vu de sa croissance fortement ralentir, à 9% sur l'ensemble de 2008 après 13% l'année précédente, soit le chiffre le plus faible en six ans, selon des chiffre officiels publiés jeudi.
Les opérateurs restaient toutefois sur le qui-vive, un retournement de la tendance à la hausse étant une forte possibilité après la parution à 15H30 GMT du rapport hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE).
Selon les analystes interrogés par DowJones Newswires, les stocks de brut se seraient une fois de plus étoffés la semaine dernière, d'environ 1 million de barils. Les analystes tablent par ailleurs sur une progression des réserves d'essence et de distillats, de respectivement 1.600.000 et 600.000 barils.
jq
(AWP/22 janvier 2009 12h50)
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le Brent de la mer du Nord pour livraison en mars gagnaient 1 dollar à 46,02 dollars sur l'InterContinental Exchange de Londres
A la même heure, le baril de "light sweet crude" pour livraison en mars prenait 98 cents à 44,53 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le raffermissement des prix du pétrole amorcé mardi se prolongeait mercredi, à la faveur d'une embellie boursière généralisée.
Emboîtant le pas à Wall Street, qui a très fortement rebondi mercredi, les Bourses européennes ont ouvert en hausse jeudi. Or, le marché utilise les Bourses d'actions comme jauge des perspectives économiques mondiales, et par là, de la consommation pétrolière.
La veille, les prix du pétrole avaient fini en hausse de 2,71 dollars à New York et de 1,40 dollar à Londres, dopés par un fort rebond de Wall Street.
Un tassement des écarts de prix entre les contrats pétroliers à échéance mars et les contrats suivants a également contribué à soutenir les prix.
Les cours profitent également des signes, de plus en plus nombreux, montrant que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole est déterminée à ramener le marché à l'équilibre et que ses membres appliquent rigoureusement les réductions de production décidées depuis septembre (4,2 millions de barils en tout).
S'ajoutant aux efforts volontaires de l'Opep pour réduire son offre, des producteurs non membres du cartel subissent une baisse "naturelle" et involontaire de leur production, du fait de l'épuisement de leurs gisements, ce qui devrait également aider à réduire l'excédent.
Ainsi, la compagnie nationale Petroleos de Mexico (Pemex) a annoncé mercredi que la production mexicaine de pétrole a baissé de 9,2% en 2008 par rapport à 2007, à 2,79 millions de barils/jour, un recul dû essentiellement à la baisse de production du principal gisement du pays, Cantarell.
Le moral des acheteurs ne semble donc pas, pour l'instant, avoir été entamé par l'annonce d'une forte décélération de l'économie chinoise, locomotive de la croissance de la consommation d'or noir depuis 2002.
La troisième économie planétaire a vu de sa croissance fortement ralentir, à 9% sur l'ensemble de 2008 après 13% l'année précédente, soit le chiffre le plus faible en six ans, selon des chiffre officiels publiés jeudi.
Les opérateurs restaient toutefois sur le qui-vive, un retournement de la tendance à la hausse étant une forte possibilité après la parution à 15H30 GMT du rapport hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE).
Selon les analystes interrogés par DowJones Newswires, les stocks de brut se seraient une fois de plus étoffés la semaine dernière, d'environ 1 million de barils. Les analystes tablent par ailleurs sur une progression des réserves d'essence et de distillats, de respectivement 1.600.000 et 600.000 barils.
jq
(AWP/22 janvier 2009 12h50)
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