Algérie : l'implantation du groupe français AXA compromise
Par ali idir, TSA- le 20/01/2009
Annoncée comme certaine il y a quelques mois, l'implantation du groupe français AXA en Algérie est désormais peu probable. Selon des informations obtenues par TSA (www.****************) de source proche du dossier, l'assureur français n'a toujours pas obtenu les autorisations nécessaires pour lancer son projet algérien. Face à ses blocages, la direction du groupe a décidé de geler ce projet, selon la même source.
Le groupe français avait finalisé la création de sa filiale algérienne en septembre 2008 (lire notre article). Il avait déposé un dossier auprès du ministère des Finances pour obtenir l'agrément et les autorisations nécessaires à l'exercice de l'activité d'assureur. Le démarrage des activités d'Axa Algérie devait intervenir dès le début de l'année 2009.
Interrogé par TSA, le groupe AXA en France n'a pas souhaité commenter l'information, refusant de la confirmer ou de la démentir. Mais une source proche du groupe, qui a requis l'anonymat, a reconnu que le projet se heurte à «des problèmes de bureaucratie et à un manque de ressources humaines ».
En réalité, ce gel serait directement lié la décision du gouvernement de durcir les conditions d'implantation des groupes étrangers, notamment celle leur interdisant de posséder plus de 49% dans des projets en Algérie. Ces conditions ont été explicitées et détaillées par le premier Ahmed Ouyahia dans une circulaire datant du 23 décembre 2008 et dont TSA a eu connaissance. Or, l'assureur français a créé une filiale en Algérie détenue à 100% par la maison mère.
D'autres assureurs français comme Sogecap, filiale assurance-vie du groupe bancaire Société Générale, pourrait également renoncé au marché algérien, à cause de la décision du gouvernement d'imposer des partenaires locaux aux investisseurs étrangers.
Certains groupes ont toutefois accepté de jouer le jeu. Le groupe français Macif a opté pour un partenariat stratégique avec la SAA avec comme objectif la création de filiales dans les différentes branches de l'assurance : assurance-vie, bancassurance, etc. Le groupe bancaire BNP Paribas, via sa filiale Cardif, s'est associé avec la CNEP Banque pour créer une filiale commune dans la bancassurance. Mais ces projets ne sont toujours pas encore concrétisés.
Par ali idir, TSA- le 20/01/2009
Annoncée comme certaine il y a quelques mois, l'implantation du groupe français AXA en Algérie est désormais peu probable. Selon des informations obtenues par TSA (www.****************) de source proche du dossier, l'assureur français n'a toujours pas obtenu les autorisations nécessaires pour lancer son projet algérien. Face à ses blocages, la direction du groupe a décidé de geler ce projet, selon la même source.
Le groupe français avait finalisé la création de sa filiale algérienne en septembre 2008 (lire notre article). Il avait déposé un dossier auprès du ministère des Finances pour obtenir l'agrément et les autorisations nécessaires à l'exercice de l'activité d'assureur. Le démarrage des activités d'Axa Algérie devait intervenir dès le début de l'année 2009.
Interrogé par TSA, le groupe AXA en France n'a pas souhaité commenter l'information, refusant de la confirmer ou de la démentir. Mais une source proche du groupe, qui a requis l'anonymat, a reconnu que le projet se heurte à «des problèmes de bureaucratie et à un manque de ressources humaines ».
En réalité, ce gel serait directement lié la décision du gouvernement de durcir les conditions d'implantation des groupes étrangers, notamment celle leur interdisant de posséder plus de 49% dans des projets en Algérie. Ces conditions ont été explicitées et détaillées par le premier Ahmed Ouyahia dans une circulaire datant du 23 décembre 2008 et dont TSA a eu connaissance. Or, l'assureur français a créé une filiale en Algérie détenue à 100% par la maison mère.
D'autres assureurs français comme Sogecap, filiale assurance-vie du groupe bancaire Société Générale, pourrait également renoncé au marché algérien, à cause de la décision du gouvernement d'imposer des partenaires locaux aux investisseurs étrangers.
Certains groupes ont toutefois accepté de jouer le jeu. Le groupe français Macif a opté pour un partenariat stratégique avec la SAA avec comme objectif la création de filiales dans les différentes branches de l'assurance : assurance-vie, bancassurance, etc. Le groupe bancaire BNP Paribas, via sa filiale Cardif, s'est associé avec la CNEP Banque pour créer une filiale commune dans la bancassurance. Mais ces projets ne sont toujours pas encore concrétisés.
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