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L’Algérie n’a pas l’agriculture pour vocation

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  • L’Algérie n’a pas l’agriculture pour vocation

    Entretien avec Hamid Aït Amara professeur, en économie à l’INA

    L’Algérie n’a pas l’agriculture pour vocation

    Cet enseignant à la faculté des sciences économiques, ancien professeur à l’Institut national d’agronomie d’El Harrach (INA), sort cette semaine un ouvrage sous le titre
    «Quel futur alimentaire pour l’Algérie» aux Editions Mille Feuilles, où il fait une analyse de la situation agricole et alimentaire de l’Algérie avec les perspectives à venir.

    Propos recueillis par Fella M.

    A l’issue des deux jours de travaux des journées d’étude consacrées au «rôle des Etats et leur intervention dans les économies nationales», les recommandations ont porté entre autres sur le développement de la politique agricole en Algérie pour assurer la sécurité alimentaire. Dans cet entretien accordé au Jour d’Algérie, cet expert dresse la situation du pays qui n’a pas de vocation agricole, ce qui peut être fait dans le domaine en dénonçant la corruption qui règne dans le secteur et tire la sonnette d’alarme.

    Le Jour d’Algérie : L’Algérie a-t-elle une vocation agricole ?
    Hamid Aït Amara : Non, malheureusement, l’Algérie n’a pas de vocation agricole. On le dit déjà depuis les années 1930. Pourquoi ? Parce qu’elle fait face à des contraintes naturelles très fortes. D’une part, un relief assez important de l’est à l’ouest du pays qui laisse peu d’espaces cultivables. Il est difficile de cultiver la montagne à partir d’une certaine pente. Il y a peu de terres, soit 8 millions d’hectares pour 35 millions d’habitants. Donc, c’est 0,20 hectare par personne alors que la moyenne est de 0,60 ha par tête. Il y a trois fois moins de terres qu’il en faut pour pouvoir produire ce qui nous est nécessaire. Pour comparaison, la Tunisie cultive 5,5 millions d’ha pour une population de 11 millions, donc un ratio de terre cultivable de 0,5 ha. Proportionnellement, ils ont deux fois plus de terres que l’Algérie. De plus, elle n’a pas les handicaps de l’Algérie.
    Le deuxième handicap est la sècheresse car il ne pleut pas assez sur le nord de l’Algérie. Les deux tiers des terres sont sous une pluviométrie insuffisante. Cela détermine un système de culture appelé «extensif». C’est-à-dire qu’ on est obligé de laisser la moitié des terres au repos sans les cultiver, donc en terme technique «en jachère». En réalité, le ratio n’est pas de 0,20 mais de 0,10 ha par tête d’habitant.
    Une autre contrainte agrologique, l’Algérie n’a pas de terre profonde et pas riche en minéraux puisque la capacité de rétention des sols est très faible donc ne peut retenir l’humidité lorsque la pluie tombe. Ce sont des sols pauvres. Le critère d’évaluation de la richesse ou la pauvreté des sols est le mus, c’est la matière organique qui compose ces sols et leur structure et enfin le choc extrêmement préjudiciable à la production des sols est la désertification et l’érosion des sols. Des sols en pente lorsqu’il pleut, s’ils ne sont pas couverts, la terre arable qui coule dans le ruissellement, ce qu’on appelle l’érosion par ruissellement est très très forte chez nous parce que les terres ne sont pas protégées. L’ensemble de ces contraintes physiques et climatiques des sols fait que les rendements sont trop faibles et les systèmes de culture ne peuvent pas cultiver plus intensément les sols. Voilà pourquoi nous avons une faible production agricole. Il faut se départir de l’idée qu’un jour l’Algérie atteindra l’autosuffisance alimentaire ou même un niveau appréciable de couverture alimentaire. L’Algérie est obligée d’importer toujours en grandes quantités notre nourriture de l’extérieur. L’Algérie ne peut pas nourrir sa population.

    Que peut-on alors faire concrètement pour y remédier ?
    On peut protéger nos terres et améliorer ce qui existe. Concrètement, le premier programme est celui de la protection des terres qui pourraient fournir au moins 500 000 emplois dans les campagnes et ils en ont besoin. Nous avons les moyens lorsqu’on en a pour faire une autoroute et des investissements pour la réalisation d’infrastructures, comme c’est le cas. Il faut aussi protéger les ressources naturelles, comme l’eau et sa mobilisation. Par exemple, les Tunisiens sont arrivés à 150 000 voire 200 000 ha de blé irrigués. On peut faire ici une irrigation complémentaire une ou deux fois dans l’année sur les Hauts Plateaux au moment où il le faut, on double les rendements. Donc, il existe des solutions pour augmenter la production mais cela ne veut pas dire que l’autosuffisance alimentaire est assurée. Il y a des marges de progrès que nous devons impérativement gagner. On pourra appeler cela «programme de rénovation rurale», qui existait déjà en 1950 en Algérie avec les zones de rénovation rurale dont la plus célèbre est à Zerriba sur la route de Bouira. Un travail qui a commencé à l’époque coloniale et qui a été abandonné après l’indépendance.
    Le deuxième axe très important dans l’agriculture, la recherche agronomique et la vulgarisation pour apprendre au fellah car la plupart ont des pratiques d’éleveurs et non pas celles d’agriculteurs, en dehors des ouvriers agricoles qui ont disparu. Il faut apprendre aux éleveurs, qui font en particulier du lait, ce que c’est la production laitière et ceux qui font des céréales comment les cultiver de façon optimale. Pour cela, il faut de la recherche sur les meilleures pratiques et les sélectionner. En 1982, on avait gardé 180 000 ha dans des fermes dites de vulgarisation puis on a encore abandonné cela et on l’a saccagé. Produire nos semences au lieu d’en importer de plus en plus. C’est une catastrophe. Il faut reprendre toute la politique agricole et arrêter de penser que l’agriculture, c’est arroser d’argent un canal percé et des gens viennent se greffer sur les trous et prennent cet argent. La corruption a toujours accompagné les programmes d’«investissement».

    Vous parlez de dessous de table ?
    Ce n’est pas des dessous de table, c’est plus que ça. On a arrosé les campagnes ces dix dernières années et très peu est allé à la production. La gendarmerie de la wilaya d’Alger a fait une enquête et cela a été rendu public. Par ailleurs, il y a un énorme appétit d’un certain nombre de personnes pour accaparer les terres de l’Etat. Un type d’argument entendu lors des journées d’étude sur le rôle des Etats dans les économies nationales, qui prétend qu’on ne peut investir quand la terre ne lui appartient pas. Ces gens-là se moquent de nous, lorsque les deux tiers des terres en Algérie sont privées. Est-ce pour autant qu’ on voit des agriculteurs propriétaires investir ? L’arrière-pensée est claire. C’est l’accaparement des terres pour construire dessus ou dresser des hangars comme c’est le cas du domaine de Bouchaoui;i à 20 km du pouvoir central on a détruit un domaine de 1 100 ha lorsqu’il a été repris à Borgeaud en 1963. Il y a une incapacité de l’Etat à faire respecter la réglementation et protéger le patrimoine et les ressources. La question reste posée : pourquoi l’Etat a du mal ? Pas de réponse.
    Depuis quarante ans on crie sur tous les toits sur la situation de l’agriculture et la politique agricole en Algérie. Il y a eu un certain nombre d’experts venus de l’étranger. en matière de recherche agronomique, le professeur René Dumont et ses collaborateurs m’ont précédé en tirant la sonnette d’alarme.
    F. M.( Le jour d'Algérie )

  • #2
    il ne faut pas etre un spécialiste pour conclur qu'en algérie on a pas une politique agricole, la mafia import-import a tout fucked, une année la pomme de terre a 60 DA, un an apres a 6 DA sa ne se passe que dans ce pays
    If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
    You have to have a dream so you can get up in the morning....

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    • #3
      Le Jour d’Algérie : L’Algérie a-t-elle une vocation agricole ?
      Hamid Aït Amara : Non, malheureusement, l’Algérie n’a pas de vocation agricole. On le dit déjà depuis les années 1930. Pourquoi ? Parce qu’elle fait face à des contraintes naturelles très fortes. D’une part, un relief assez important de l’est à l’ouest du pays qui laisse peu d’espaces cultivables. Il est difficile de cultiver la montagne à partir d’une certaine pente. Il y a peu de terres, soit 8 millions d’hectares pour 35 millions d’habitants. Donc, c’est 0,20 hectare par personne alors que la moyenne est de 0,60 ha par tête. Il y a trois fois moins de terres qu’il en faut pour pouvoir produire ce qui nous est nécessaire
      Je suis pas d'accord avec lui. On se rapelle tous d'avant 1830 ou l'algérie etait le grenier de l'Europe, le relief ne peux pas changer en 200 ans !!

      Sa n'a strictement rien à voir avec des contraintes naturelles ce problème est dû à une absence de volonté politique tout simplement.
      c'est en regardant nos defauts qu'on avance

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      • #4
        Assez pessimiste comme article, 8 millions d'ha c'est vrai que c'est pas beaucoup, il faut bien préserver ces terres du bétonnage.
        Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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        • #5
          c'est du grand n'importe quoi !! c'est plus du comique que du pessimiste mon amis !!c'et quoi une vocation agicole ? c'est quoi avoir une vocation agricole ?!!! une image à la woody allen , un chirurgien sort de la salle d'operation et annonce à la famille du malade << desolé , je ne l'ai pas opéré ,j'ai decouvet qu'il n'avait pas la vocation pour vivre !!>>

          je respecte l'avis de ce professeur que je ne connais pas , mais il est complettement à coté de la plaque , ou alors on a complettement mal compris son raisonnement , l'algerie n'a pas un probleme de potentiel agricole , de "vocation " comme ils disent , mais un probleme de mobilisation de ce potentiel qui existe bel et bien , pour le mobiliser , il faut deux choses ,une politique ,et des hommes pour appliquer cette politique , les deux choses ont peut les mettre en oeuvre et rapidement si la volonté politique existe , et je pense qu'il va dans le meme sens dansson analyse , il reprend , ce que je repete souvent en matiere de blé par exemple , tres vite en moins de 10 ans l'algerie peut devenir un grand producteur de blé en pratiquant l'irrigation d'appoint ,des pivots couvrants 50 ha existent , a un certains moments ils etaient fabriqués a ghardaia meme par anabib, mais comme la politique de l'etat dans le domaine est abscnte ...donc un millier de ces pivots c'est deja 50 milles hectares avec des rendements de plus de 50 qx a l'ha, on a reussi des 80 qx/ha a sidi beabbess .. forer les puits, alimenter en electricité ces forages , niveler , ouvrir les pistes , etablir les brises vents , soutenir financierement l'aquisition des pivots , et mettre en place un systeme de vulgarisation et de recherche et mettre ces espaces nouveaus en concession ...
          deuxieme remarque qui illustre que le professeur raisonne faux , ou alors on lui fait dire ce qu'il ne dit pas !! il parle de la qualité du sol , la manque d'humus , il parle surement des regions semi arides ,puisque les grandes plaines du nord sont menacées , ben qu'en dirat-il du sol israelien ? le probleme n'est pas le sol mais la vulgarisatioin , la recherche agronomique (s'il est a l'ina ,il doit savoir ce que c'est) on fait de la recherche academiques sur des problemes qui ne concernent nullement l'agriculture algerienne ,en quoi sert l'algerie qu'un ingenieur agronome travaille des mois ou desannées sur un gene de la bacterie agrobacterium temufasciens qui menace l'eucalyptus australien ?!! la recherche pratique qui consiste en le developpement de methodes culturales, la selection varietale , l'amelioration genetique des races ..etc ..,'existe pas en algerie ou est inefficace ..et la vulagarisation qui est le prolon,gement de ce travail est inexistante ..revenons aux israeliens , ils ont le sol; le plus aride de la planete , mais il ya des solutions qu'ils sont d'ailleur les premiers à avoir mis en pratique , la micro irrigation , et surtt la fertigation ..etc les plus gros rendement au monde dans enormeent de filieres sont israeliens ... et puis la pierre d'achoppement de tt celà creer la nouvelle exploitation agricole lgerienne , et le nopuveau agriculteur ,du moment qu'on ne saispas encore à quoi ressemble ces deux entités on ne paut etablir une politique agricole , puisque sont role est d'aboutir à leur creation, nos agriculteurs illetrés , et vieux ont fait leur temps , il faut une grande rupture comme celle que l'agriculture française a connue en 60,61.. seulement voilà eux ils avaient le rechange , le CNJA (conseil national des jeunes agriculteurs, le relais du JAC,la jeunesse agricole chretienne)militait depuis 30 ans pour une agriculture moderne , en 60 , l'etat a repris ttesles proposition du CNJA et conclus avec lui la cogestion de l'agriculture française , nous ,par contre l'etat aura pour tache sur 30 ans de creer le CNJA algerien ,et ce n'est pas une mince affaire .
          en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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          • #6
            Article ininteressant et tres pauvre.
            Il existe des techniques agricole qui permet d'avoir des super rendements sur une surface agricole limitée. Déja je ne suis pas d'accord qd il dit que l'Algérie n'a pas assez de surface pour son agriculture.
            Il suffit d'une vraie volonté politique avec à sa tete des personnes competentes pour faire décoller reellement l'agriculture algerienne qui produit au moins autant que son voisin le Maroc.
            Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
            "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
            Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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            • #7
              le bla bla ce sont les marocains de FA qui en sont experts, je te signal donc que je suis agriculteur ,je connais l'agriculture marocaine plus que toi , si tu crois que le maroc exporte des produits agricoles "des primeures " et reste deficitaire en produits agricoles de base , juste parceqUE L4AGRICULTEUR MAROCAIN TRAVAILLE PLUS QUE L4ALGERIEN Tu n'y connais rien en agriculture .. l'algerie produit enormement , je suis sur qu'elle produit plus que le maroc dans bien de specialités , et la marge de progression est enorme ,contrairement au maroc dont le potentiel en SAU et eau est largement exploité au maximum.;dans bien des regions marocaines où l'agriculture intensive a été pratiquée à outrance des signes graves de surrexploitation ,de polution , de salinité , de phytotoxicité commencent à apparaitre ..
              l'algerie depuis le terrorisme marche sans sans espace rurale qui a été vidé , le maroc c'est la paysanerie qui non seulement s'auto alimente mais en plus fournie un excedent au marché local , et certains produits àl'export..
              d'où ce que je dis il n'ya jamais eu , et il n'y aura jamais de deficite de potentiel en algerie , ni en eau ni en terre .

              qd à la question du chinois ,je te fait encore remarquer que tu ne connais rien à l'agriculture de ton pays , elle tourne avec des esclaves ,des femmes surtt que vous faites travailler 12 heures pour 25 dirham par jour , el hamdoullah on n'a pas ça chez nous ..
              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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              • #8
                PIB agricole :

                Maroc : millions de $ US 9 964 (2007)
                Algérie : millions de $ US 10 923 (2007)
                si on ajoute que l'emploi agricole est relativement pls faible en algérie, on se rend compte que la productivité du travail: pib agr/W est élevée; tandis que la productivté du sol: Pib agr /Surface agricole utile qui équivaut au rendement à l'hactare est élevée aussi.
                La vocation agricole ne veut rien dire chaque pays selon ses besoins et ses options stratégiques peut choisir la vocation qu'il veut. Je reprends encore une l'exple de Taiwan que j'ai cité sur un autre thread:
                Taiwan jusqu'au milieu des années 50 était un pays agricole qui avait de bon rendements( le riz essentiellement) et était exportateur agricole net. Au sortir de la guerre des 2 corées il choisit la voie de l'industrialisation et surtout le secteur de l'électronique , ce pays a pu aujoiurdhui sécuriser ses approvisionnements agricole grace aux "bons"liens avec les E-U et améliorer le niveau de vie de ses citoyens. L'algérie qui n'a de "bon" liens avec personne a interet à sécuriser ses approvisionnements par l'autosuffisance alimentaire contrairement à ce que pense l'expert Ait-amara.

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                • #9
                  morok 75

                  nous en tout cas on est un pays exportateur en agriculture alors ke vous ete un pays importateur c tou ce ki m'importe ton PIB je m'enfou mé d'une puissance tu pe pa deviner . ne compare pas un pays ki se modernise et un pays ki stagne avec M6 j'ai l'impression ke le maroc na pa pris le train mais plutot le tgv lol c un jeux de mot ki ve en dire long.
                  il y en eu tellement de maroc 1, 2 ......75

                  le dernier né de la machine des charlatans au solde du mekhzen, mais ca se vois le niveau baisse énormément (signe de faiblesse de cette institution qui suce le sang des marocains et se payent leurs têtes).

                  le gars te donne des stats d'une institution canadienne de renommé, et tu ne trouve que ça
                  c un site du quebec ou il mette rien de special si ca pe te rassuré extensa
                  comme réponse.


                  L’algerie produit plus que le maroc, mais elle consomme beaucoup plus que ton royaume, c’est très simple pourtant, a population égale, a production plutôt plus importante que celle du maroc, l’algerie importe excessivement plus que ce dernier qui en exporte en plus, si il y a autre explication que la consommation qui est nettement plus importante chez les algériens, éclaire nous objectivement sinon les salades pourris c’est pour tes semblables.
                  Dernière modification par amicalement, 22 janvier 2009, 10h21.

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                  • #10
                    Marok1

                    ce discours ne fait pas avancer le débat
                    et n'apporte rien d'intéressant
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #11
                      zmigri a raison c'est ce que nopuis signalons ! c'est quoi une vacation agricole etre exportateur de fraises et de tomates comme le maroc ? moi je prefere de loin rine exporter et reduire drastiqument notre dependance en blé ,et lait , en proteines animales , lancer les cultures industrielles inexistantes chez nous puiisque non rentables .;etc ... la grande difference entre la maroc et l'algerie et on fait semblant de ne pas le voir ,est que le maroc exploite au maximum ce qu'il a sous la main , sa marge de pluvalue dimunie , l'algerie est une economie vierge ... exemple ;notre marocain ne sais pas que le maroc produit une partie de son sucre , 80 milles marocains activent dans la betterave sucriere ,la betterave est tres exigente en eau, en sol, et technicité , le maroc le fait depuis 30, en faite ce sont les sucriers français qui le font au maroc , l'algerie ne produit pas de sucre parcequ'elle a de quoi l'importer et le soutenir à la consommation , bienentendu tu va crier que c'est ce que tu disais, et moi je te dis que c'est l'exemple type illustrant la situation, une ville comme el wed peut couvrir les besoins du pays en sucre , et tournesol .;etc .. et les moyens a mettre en oeuvre ne sont pas au dessus des moyens de l'algerie mais le maroc que peut il faire en plus de ce qu'il a fait pendant 30 ans ? cette meme ville d'el wed produit ces dernieres années plus de deux millions de tonnes de pomme de terre , il ya dix ans elle l'importait des autrees villes du pays .. on me parle ds'une nouvelle plaine qui est entraint de naitre a el menea ,des milliers d'ha d'oranger , et d'olivier sont plantés , g moi meme vendu plus de 100 hectares en plants à un oleiculteur qui s'inbstalle dans cette nouvelle region agricole ..
                      enfin , une chose tres importante, en connaissance de cause, les chiffres !!moi je fais confiance à ce que je vois sur le terrain je sais que pas mal se fait , et que si la donne politiQUE change ,la progression sera phenomenale a cause du potentiel enorme du pays .
                      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                      • #12
                        est que le maroc exploite au maximum ce qu'il a sous la main , sa marge de pluvalue dimunie ,
                        C est faux.

                        On encore largement de la marge, on compte encore doubler le PIB agricole dans les prochaines années. Le Plan Maroc vert tu en entendu parler?

                        C est l'Algérie est encore "vierge" comme tu le dis dans ce domaine c est par manque de volonté de sa part. Nous avons la même géographie et le mêmes conditions métrologiques.

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                        • #13
                          on a discuté du plan vert marocain et g dit ce que j'en pensait ,l'origine de la,marge de progression que l'on attend de ce plan est facile à imaginer , c'est l'intensification sur les zones d'exploitation existants qui seront detenus par des champions agricoles eux memes liés a des interets commerciaux et industriel , on reve de creer la famaux complexe agroalimentaire .. l'idée n'est pas nouvelle ,elle n'est pas propre au maroc , bcp de pays s'y ont essayé , la seule remarque qu'on puisse emettre est que ce plan dit clairement ce qu'on veut , mais pas comment le faire , il emet des especes de mises en garde par anticipation sur de probables incovenenats qui en decouylent , exode rurale massive par exemple .. mais il omet l'essenteil , je le repete , la surrexploitation du poten,tiel hydrique et sol, la dependance dangereuse envers le marché exterieur pour vendre des produits certe a valeur ajouté (primeur) mais par leur vocation des produits non essentiels , et continuer a dependre en produits de base , le flou politique aussi sur qui se partagera le gateau de l'agriculture marocaine , car l'enjeu est de faire disparaitre la petite paysanerie et eriger a sa place de grands groupes (detenus par qui?), alors que l'occident se topurne actuellement vers une agriculture plus en conformité avec l'environnement , et plus humaine , l'intensif chez eux est tributaire de controles tres tres strictes de l'etat sur l'acte de production et sur le marché qui est tres tres strictement canalisé ..; bref , le plan vert conduira le maroc a une impasse dans 30 ans , l'algerie n'a ni plan vert , ni plan rouge , elle n'a aucun plan , ce que j'ai dit je le repete , son potentiel est enorme , on ne l'exploitre pas parceque les politiques chez nous n'en voient pas l'interet , l'agriculture algerienne actuelle fonctionne malgré l'etat algerien pas grace à lui , uen petite anecdote pour illustrer celà, les marocains savent ils que nous ne trouvons pas d'engrais sur le marché en algerie , et qu'il coute les yx de la tete ? le ministere de l'interieur l'a interdit parceque les terroristes fabriquent des bombes avec .. ben malgrés celà le marché algerien es largement couvert et meme excedentaire en certains produits certaines années.
                          en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

                          Commentaire


                          • #14
                            Bonjour à tous

                            Merci jamaloup

                            interventions Très enrichissantes comme tu nous a habitué, et je tenais absolument à te le signaler.


                            une questions puisque tu es sur le terrain:
                            Qu'en penses tu du nouveau ministre de l'agriculture (Mr Rachid Benaïssa ) et Des contrats de performance ?
                            .


                            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                            Commentaire


                            • #15
                              ben aissa je ne connais pas personellement pour pouvoir emettre un jugement sur sa personne ou ses competence , mais il semble etre mieux que ses predecesseurs , seulement voilà, la problematique de l'agriculture algerienne n'est pas tributaire du seul ministère de l'agriculture et encore moins du seul ministre ...
                              je pense qu'il faut une decision politique tres forte , regler politiquement ce qui reste en suspend et qu'on ne veut pas regler ,la question du foncier en prime , definir un but strategique à long terme qui est quel type d'exploitation agricole on veut avoir dans 20 ans, exemple une agriculture familiale dont le gerant ne doit pas depasser un certain age et dont l'heritier direct doit passer par une ecole de formation en agriculture specialisé pour pouvoir prendre en main la ferme dans 10 ans , ces ecoles on peut les mettre en place immediatement sur les fermes pilotes actuelles et qui sont abondonnées .. ces histoires de financement , d'aide ne viennent qu'apres .. on aide aussi au depart des agriculteurs vieux actuellment , bref on assaini la situation , on travaille des années pour avoir un interlocuteur n qui est l'agriculteur , le fermier ..
                              ce que je remarque c'set qu"'on a pas d'interlocuteurs , on veut faire de l'agriculture sans agriculteurs , ou des agriculteurs non representatifs ; c'est cette histoire de contrats .. avec qui les signe le ministre ? avec l'administration agricole locale !! moi je dis que c'est de la rigolade , ces bureaucrates vont gonfler les chiffres tt simplement
                              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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