L’Algérie a cumulé le plus mauvais score dans une étude sur le financement des entreprises dans les pays du bassin méditerranéen, réalisée par l’institut européen Anima Network Investment. Avec une note de 2,5 seulement, elle ne devance que la Syrie (1,7) qui, elle, souffre d’un embargo international imposée par les capitales occidentales et la Palestine (2,3) dont la situation est instable du fait de la conjoncture géopolitique qu’on lui connaît et dont le score est très proche de celui de l’Algérie qui jouit pourtant de bien meilleures conditions. Le Maroc et la Tunisie ont respectivement obtenu 4,3 et 3,8. L’Algérie s’avère être un mauvais élève comparé à d’autres pays de la région en matière de garantie de crédits, dans le développement du capital risk, dans l’accès au marché des capitaux et dans le secteur de la micro-finance.
Ce faible positionnement était, en réalité, prévisible. Les chefs d’entreprises algériennes, à travers leur porte voix, à savoir les organisations patronales, se sont souvent plaintes des difficultés pour pouvoir prétendre à un financement quelconque auprès des banques algériennes. Selon l’organisme international « Work Bank investment climat assessments », la contribution des banques algériennes dans le financement de l’investissement ne dépasse pas les 20%. Cette institution souligne néanmoins que cette tendance n’est pas uniquement l’apanage de l’Algérie qui, d’ailleurs, fait mieux que l’Egypte (10%) dans ce domaine. Le financement de l’économie des entreprises en Algérie est encore plus problématique pour les petites et moyennes entreprises (PME).
Le Financier
Ce faible positionnement était, en réalité, prévisible. Les chefs d’entreprises algériennes, à travers leur porte voix, à savoir les organisations patronales, se sont souvent plaintes des difficultés pour pouvoir prétendre à un financement quelconque auprès des banques algériennes. Selon l’organisme international « Work Bank investment climat assessments », la contribution des banques algériennes dans le financement de l’investissement ne dépasse pas les 20%. Cette institution souligne néanmoins que cette tendance n’est pas uniquement l’apanage de l’Algérie qui, d’ailleurs, fait mieux que l’Egypte (10%) dans ce domaine. Le financement de l’économie des entreprises en Algérie est encore plus problématique pour les petites et moyennes entreprises (PME).
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