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La zone de libre-échange arabe avant fin 2010

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  • La zone de libre-échange arabe avant fin 2010

    Le Sommet arabe économique et de développement a pris fin hier au Koweït, en appelant les pays arabes à la nécessité de “redoubler d'effort pour réaliser l'intégration socioéconomique arabe”.

    Abordant la crise financière internationale, les participants ont adopté une déclaration baptisée, la Déclaration de Koweït. Dans ce document, avalisé par les souverains et présidents des pays arabes, il est question de l'adoption de politiques monétaires et financières consolidant les capacités des pays arabes à enrayer les effets de la crise financière.

    Concrètement parlant, il s’est agi pour ces dirigeants de pays arabes de recommander de relancer le rôle des institutions financières arabes dans l'accroissement des investissements arabes pour la réalisation d'une économie arabe intégrée, et d'encourager les investissements interarabes.
    Dans ce cadre, il a été préconisé le nécessaire renforcement du rôle des fonds et des institutions financières et le développement de leurs ressources, de même que la facilitation de l'octroi des crédits pour le financement des projets des infrastructures de base, avec la contribution du secteur privé qui gagnerait à être impliqué dans l'intégration socioéconomique arabe.

    Dans le domaine du commerce, les dirigeants arabes ont préconisé la levée des obstacles qui subsistent sur la voie de la réalisation de la zone arabe de libre-échange avant fin 2010, et ce, en prélude à l'établissement, à l'orée 2015, de l'Union douanière arabe comme étape essentielle à l'aboutissement d’un marché arabe commun. Au chapitre de l’épineuse question énergétique, la rencontre du Koweït a appelé au renforcement de la coopération arabe, notamment en matière de mise à niveau des compétences qui constituent un outil indispensable à la concrétisation du développement durable et la création d'un marché arabe d'énergie électrique. Aussi, dans le secteur des transports, les dirigeants arabes ont recommandé la réalisation d'une interconnexion des réseaux de transports terrestre, maritime et aérien entre les pays arabes, car étant “des vecteurs essentiels” du développement du commerce, du tourisme et de l'investissement, tout en œuvrant à libéraliser les prestations de transport entre pays arabes.

    Dans les faits, il a été indiqué que les projets de décisions soumis aux dirigeants arabes pour discussion au sommet de Koweït appellent à la mise en œuvre de politiques socioéconomiques à même de réaliser la complémentarité arabe dans le cadre des conventions et stratégies adoptées dans les domaines financier, monétaire, industriel, agricole, énergétique, de transport et de sécurité alimentaire. Par ailleurs, au plan des relations internationales, le sommet de Koweït a conclu à l’impératif de la consolidation de la coopération entre la région arabe et la communauté internationale, “à appuyer le rôle des États, des institutions et des organisations régionales et internationales outre le renforcement du rôle de la Ligue arabe dans la réalisation de l'intégration arabe”.

    Le président de la République Abdelaziz Bouteflika, qui a pris part au sommet, a indiqué que le sommet économique arabe de Koweït a permis de “raffermir les liens arabes” eu égard aux “résultats importants et fructueux” qui l'ont sanctionné. Il faut rappeler, en outre, que la question palestinienne a pris une large part dans les débats de ce sommet où les crimes commis à l’encontre du peuple palestinien ont été largement dénoncés.

    Liberté
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