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L'année 2009 verra les exportations de l'Algérie de gaz augmenter. En effet, avec les 8 milliards de m3, qui seront acheminés d'ici fin 2009 par le gazoduc Medgaz, et les 7,7 milliards de m3 qui représentent l'augmentation de capacités des gazoducs déjà existants entre l'Algérie et l'Europe, ne sont pas moins de 15 milliards de m3 qui viendront s'ajoute aux capacités exportées actuellement par le pays.
L'Algérie ambitionne de porter ses exportations de gaz à 85 milliards de m3 en 2011 contre 63 milliards actuellement. Sur fond de crise gazière russo-ukrainienne, cette information ne peut que réjouir les partenaires européens de l'Algérie.
En effet, la nouvelle stratégie énergétique commune de l'Union européenne place la diversification des sources d'approvisionnement comme un indispensable préalable.
Et il se trouve que l'un des pays ciblé pour, justement, pallier cette dépendance européenne au gaz russe, est l'Algérie. D'ailleurs, depuis le début de cette crise, l'option de l'Algérie est souvent revenue dans la presse internationale.
Le magazine américain, Forbes, est même aller jusqu'à annoncer que la société nationale des hydrocarbures a déjà augmenté ses exportations de GNL (gaz naturel liquéfié) vers les pays de l'Union européenne (UE) et que le gaz algérien a transité par la Turquie.
Cependant, cette information du magazine Forbes doit être prise avec réserve, d'autant que le ministre de l'Energie et des Mines a indiqué, la semaine dernière, que l'Algérie disposait de contrats à long terme avec ses partenaires européens et si ces partenaires désirent plus de gaz cela ne peut se faire que dans le cadre de ces contrats à long terme qui lient les deux parties.
Plus explicite, le ministre a indiqué, hier, en marge de la cérémonie de signature des contrats octroyés dans le cadre du premier appel d'offres de l'Alnaft, qu'un seul pays européen a demandé du gaz à l'Algérie.
Refusant de dévoiler le nom de ce pays, M. Khelil a précisé que ce pays ne fait pas partie du système d'approvisionnement algérien, et à ce stade, la demande est à l'étude. Revenant à l'investissement dans le secteur, le ministre a affirmé, contrairement à ce qui a été annoncé, que Sonatrach n'a pas l'intention de geler des projets.
A l'occasion, le P-DG de Sonatrach a indiqué que le programme d'investissement de Sonatrach est doté d'une enveloppe de 63 milliards de dollars. Concernant le marché pétrolier, M. Khelil a indiqué que la baisse de la demande continue à être très forte, relevant toutefois que les prix du baril est plus élevé par rapport à la fin de l'année 2008.
Il a par ailleurs, précisé que les engagements des pays membres de l'Opep sont tenus. Selon lui, les cours du pétrole vont augmenter au troisième trimestre. Mais à très court terme, le ministre a indiqué que dans le cas où les prix continuent à baisser, une nouvelle baisse de l'Opep n'est pas à écarter lors de la prochaine réunion de l'Organisation en mars.
A une question sur les estimations de recettes algériennes pour 2009, M. Khelil a souligné que cela dépendrait des prix qu'on aura durant cette année. Pour un baril à 150 dollars les recettes seront de 114 milliards, à 50 dollars elles seront de 38,3 milliards, enfin pour un baril à 29 dollars, les recettes seront de 19 milliards, a conclu le ministre.
- Pressedz
L'Algérie ambitionne de porter ses exportations de gaz à 85 milliards de m3 en 2011 contre 63 milliards actuellement. Sur fond de crise gazière russo-ukrainienne, cette information ne peut que réjouir les partenaires européens de l'Algérie.
En effet, la nouvelle stratégie énergétique commune de l'Union européenne place la diversification des sources d'approvisionnement comme un indispensable préalable.
Et il se trouve que l'un des pays ciblé pour, justement, pallier cette dépendance européenne au gaz russe, est l'Algérie. D'ailleurs, depuis le début de cette crise, l'option de l'Algérie est souvent revenue dans la presse internationale.
Le magazine américain, Forbes, est même aller jusqu'à annoncer que la société nationale des hydrocarbures a déjà augmenté ses exportations de GNL (gaz naturel liquéfié) vers les pays de l'Union européenne (UE) et que le gaz algérien a transité par la Turquie.
Cependant, cette information du magazine Forbes doit être prise avec réserve, d'autant que le ministre de l'Energie et des Mines a indiqué, la semaine dernière, que l'Algérie disposait de contrats à long terme avec ses partenaires européens et si ces partenaires désirent plus de gaz cela ne peut se faire que dans le cadre de ces contrats à long terme qui lient les deux parties.
Plus explicite, le ministre a indiqué, hier, en marge de la cérémonie de signature des contrats octroyés dans le cadre du premier appel d'offres de l'Alnaft, qu'un seul pays européen a demandé du gaz à l'Algérie.
Refusant de dévoiler le nom de ce pays, M. Khelil a précisé que ce pays ne fait pas partie du système d'approvisionnement algérien, et à ce stade, la demande est à l'étude. Revenant à l'investissement dans le secteur, le ministre a affirmé, contrairement à ce qui a été annoncé, que Sonatrach n'a pas l'intention de geler des projets.
A l'occasion, le P-DG de Sonatrach a indiqué que le programme d'investissement de Sonatrach est doté d'une enveloppe de 63 milliards de dollars. Concernant le marché pétrolier, M. Khelil a indiqué que la baisse de la demande continue à être très forte, relevant toutefois que les prix du baril est plus élevé par rapport à la fin de l'année 2008.
Il a par ailleurs, précisé que les engagements des pays membres de l'Opep sont tenus. Selon lui, les cours du pétrole vont augmenter au troisième trimestre. Mais à très court terme, le ministre a indiqué que dans le cas où les prix continuent à baisser, une nouvelle baisse de l'Opep n'est pas à écarter lors de la prochaine réunion de l'Organisation en mars.
A une question sur les estimations de recettes algériennes pour 2009, M. Khelil a souligné que cela dépendrait des prix qu'on aura durant cette année. Pour un baril à 150 dollars les recettes seront de 114 milliards, à 50 dollars elles seront de 38,3 milliards, enfin pour un baril à 29 dollars, les recettes seront de 19 milliards, a conclu le ministre.
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