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Situation et perspectives de l'économie mondiale en 2009
, Nouveau rapport de l'ONU
Cette année, la croissance de la production mondiale va atteindre un très modeste taux environ 1 %, contre 2,5 % en 2008 et des taux de croissance mondiale compris entre 3,5 et 4 % les quatre années précédentes, souligne le rapport économique annuel de l'ONU. Intitulé "Situation et perspectives de l'économie mondiale, 2009 (SPEM)", le rapport distribué avant-hier par le centre de l'information de l'ONU au Caire prévoit une baisse de 0,5 % de la production dans les pays développés, parallèlement à une croissance moyenne de 5,3 % dans les économies des pays en transition et de 4,6 % dans le monde en développement, ce qui se traduit par un recul d'ensemble du revenu mondial par habitant pour cette année. Le rapport recommande un ensemble massif de mesures économiques stimulantes, qui soient cohérentes et se renforcent mutuellement au niveau mondial, tout en étant liées aux impératifs du développement durable, et un approvisionnement suffisant en liquidités au niveau international. Cependant, l'ONU avertit que si le resserrement actuel du crédit se prolonge et si la confiance dans le secteur financier n'est pas rétablie au cours des prochains mois, "les pays développés pourraient entrer dans une profonde récession cette année, ce qui ferait baisser à 2,7 % le taux de croissance économique dans les pays en développement, chiffre dangereusement faible pour leur capacité à soutenir les efforts de réduction de la pauvreté et de stabilité sociale et politique. " Selon le rapport, la contagion des pays développés, dont beaucoup sont déjà en récession, au reste du monde entraîne un "ralentissement synchronisé au niveau mondial". Les économistes de l'ONU préconisent aussi la réforme du système actuel de réserve internationale, en abandonnant la dépendance presque exclusive vis-à-vis du dollar en s'orientant vers un système fondé sur de nombreuses devises et un soutien multilatéral ainsi que des réformes des mécanismes d'approvisionnement en liquidités et de financement compensatoire, appuyées notamment par un meilleur regroupement régional multilatéral. Ils ont également appelé à éviter la coûteuse conditionnalité des politiques et à soutenir le rôle dirigeant du FMI et de la Banque mondiale en vue d'une meilleure coordination de la politique internationale, tout en assurant une gouvernance plus équitable, ainsi qu'un poids et une participation accrus des pays émergents et en développement. Par ailleurs, le rapport prévoit une baisse de 35% du niveau des cours du pétrole en raison de la baisse de la demande mondiale et une baisse des recettes à l'exportation au niveau des pays de l'Ouest de l'Asie et un recul de la croissance économique qui pourrait atteindre 2,7% cette année.
- Le Maghreb
, Nouveau rapport de l'ONU
Cette année, la croissance de la production mondiale va atteindre un très modeste taux environ 1 %, contre 2,5 % en 2008 et des taux de croissance mondiale compris entre 3,5 et 4 % les quatre années précédentes, souligne le rapport économique annuel de l'ONU. Intitulé "Situation et perspectives de l'économie mondiale, 2009 (SPEM)", le rapport distribué avant-hier par le centre de l'information de l'ONU au Caire prévoit une baisse de 0,5 % de la production dans les pays développés, parallèlement à une croissance moyenne de 5,3 % dans les économies des pays en transition et de 4,6 % dans le monde en développement, ce qui se traduit par un recul d'ensemble du revenu mondial par habitant pour cette année. Le rapport recommande un ensemble massif de mesures économiques stimulantes, qui soient cohérentes et se renforcent mutuellement au niveau mondial, tout en étant liées aux impératifs du développement durable, et un approvisionnement suffisant en liquidités au niveau international. Cependant, l'ONU avertit que si le resserrement actuel du crédit se prolonge et si la confiance dans le secteur financier n'est pas rétablie au cours des prochains mois, "les pays développés pourraient entrer dans une profonde récession cette année, ce qui ferait baisser à 2,7 % le taux de croissance économique dans les pays en développement, chiffre dangereusement faible pour leur capacité à soutenir les efforts de réduction de la pauvreté et de stabilité sociale et politique. " Selon le rapport, la contagion des pays développés, dont beaucoup sont déjà en récession, au reste du monde entraîne un "ralentissement synchronisé au niveau mondial". Les économistes de l'ONU préconisent aussi la réforme du système actuel de réserve internationale, en abandonnant la dépendance presque exclusive vis-à-vis du dollar en s'orientant vers un système fondé sur de nombreuses devises et un soutien multilatéral ainsi que des réformes des mécanismes d'approvisionnement en liquidités et de financement compensatoire, appuyées notamment par un meilleur regroupement régional multilatéral. Ils ont également appelé à éviter la coûteuse conditionnalité des politiques et à soutenir le rôle dirigeant du FMI et de la Banque mondiale en vue d'une meilleure coordination de la politique internationale, tout en assurant une gouvernance plus équitable, ainsi qu'un poids et une participation accrus des pays émergents et en développement. Par ailleurs, le rapport prévoit une baisse de 35% du niveau des cours du pétrole en raison de la baisse de la demande mondiale et une baisse des recettes à l'exportation au niveau des pays de l'Ouest de l'Asie et un recul de la croissance économique qui pourrait atteindre 2,7% cette année.
- Le Maghreb