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La Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) a maintenu la notation de l’Algérie en A4.
Près de 1500 experts internationaux, des banquiers et des industriels ayant participé à l’édition 2009 du Colloque risque-pays, organisée par La Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) et dédiée à la crise financière et économique mondiale, ont relevé, hier, à Paris, à l’unanimité la solidité de la situation financière de l’Algérie, la stabilité de sa situation politique ainsi qu’un climat d’investissement favorable.
Dans son appréciation du risque Algérie pour 2009, présentée lors de ce colloque, cet assureur-crédit a indiqué qu’ «avec des rations d’endettement faibles et un niveau confortable de réserves officielles de change, la situation financière extérieure de l’Algérie est solide et sa situation politique stable».
Par ailleurs, la Coface a minimisé les répercussions immédiates du repli du prix des cours du pétrole sur la situation économique nationale. «En 2009, les dépenses publiques d’investissement continueront à porter l’activité hors secteur pétrolier grâce aux réserves épargnées par le Fonds de régulation des recettes», a-t-on souligné.
Abordant le climat d’investissement en Algérie, la Coface relève que la réglementation n’opère pas de discrimination entre les investisseurs nationaux et les investisseurs étrangers pour les projets réalisés dans les activités de production de biens et de services. Elle a évalué la situation algérienne où elle s’est implantée en octobre 2006, en partenariat avec l’assureur-crédit algérien Cagex, comme «un assez bon risque».
Suite à quoi, l’appréciation Coface s’est exprimée pour les grands contrats de plus long terme. Pour ce faire, cet assureur-crédit, filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire, a décidé de maintenir la notation de l’Algérie en A4.
«La notation à court terme ‘’a.rating’’ Coface est établie à l’aide d’une batterie d’indicateurs regroupés en sept familles de risques dont chacune fait l’objet d’une note individuelle et ce, notamment pour la stabilité politique, la vulnérabilité de la conjoncture, le risque de crise de liquidité en devises et le comportement de paiement des entreprises», a-t-on précisé.
Autre signe de la bonne santé de l’économie nationale, le volume des investissements enregistrés en 2008 auprès de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi) a atteint 2402 milliards de dinars avec 16.925 projets qui prévoient la création de 196.754 postes d’emploi, en hausse de 158%, par rapport à 2007 avec 932,10 milliards de DA et 11.497 projets.
C’est ce qu’a indiqué, hier, à l’APS, le directeur général de l’agence, M.Abdelkrim Mansouri.
Selon les données provisoires de l’Andi, les investissements directs étrangers (IDE), inscrits auprès de l’agence, ont totalisé un montant de 525 milliards de DA et qui devraient créer 10.723 postes d’emploi en 2008 contre 51,45 milliards de DA en 2007, en hausse de 920%.
Le montant global des investissements étrangers (IDE et investissements en partenariat) en Algérie, est passé, quant à lui, de 145,7 milliards de DA en 2007 à 897,6 milliards en 2008, enregistrant ainsi un bond de 516%.
Cette situation fait que, selon M.Mansouri, les investissements en Algérie ne seront pas affectés par la crise financière internationale car les indicateurs de l’économie sont bons et font que le pays ne sera pas touché par la récession et continuera à enregistrer une croissance positive avec un volume important de réserves de change.
«Nous n’avons pas de problèmes de financement. Nous avons suffisamment d’argent pour financer nos investissements, notamment pour les grands projets», a-t-il affirmé avant de noter qu’il n’y aura pas d’impact direct sur les investissements en Algérie. Ce point de vue est, conforté, par l’amélioration du climat général qui encourage les investisseurs, notamment en provenance des pays du Golfe. Ces derniers ont perdu beaucoup d’argent au cours de cette crise et ils veulent investir dans des pays sûrs comme l’Algérie et bénéficier des avantages accordés, selon le directeur de l’agence.
Karim AIMEUR (L'Expression)
Près de 1500 experts internationaux, des banquiers et des industriels ayant participé à l’édition 2009 du Colloque risque-pays, organisée par La Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) et dédiée à la crise financière et économique mondiale, ont relevé, hier, à Paris, à l’unanimité la solidité de la situation financière de l’Algérie, la stabilité de sa situation politique ainsi qu’un climat d’investissement favorable.
Dans son appréciation du risque Algérie pour 2009, présentée lors de ce colloque, cet assureur-crédit a indiqué qu’ «avec des rations d’endettement faibles et un niveau confortable de réserves officielles de change, la situation financière extérieure de l’Algérie est solide et sa situation politique stable».
Par ailleurs, la Coface a minimisé les répercussions immédiates du repli du prix des cours du pétrole sur la situation économique nationale. «En 2009, les dépenses publiques d’investissement continueront à porter l’activité hors secteur pétrolier grâce aux réserves épargnées par le Fonds de régulation des recettes», a-t-on souligné.
Abordant le climat d’investissement en Algérie, la Coface relève que la réglementation n’opère pas de discrimination entre les investisseurs nationaux et les investisseurs étrangers pour les projets réalisés dans les activités de production de biens et de services. Elle a évalué la situation algérienne où elle s’est implantée en octobre 2006, en partenariat avec l’assureur-crédit algérien Cagex, comme «un assez bon risque».
Suite à quoi, l’appréciation Coface s’est exprimée pour les grands contrats de plus long terme. Pour ce faire, cet assureur-crédit, filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire, a décidé de maintenir la notation de l’Algérie en A4.
«La notation à court terme ‘’a.rating’’ Coface est établie à l’aide d’une batterie d’indicateurs regroupés en sept familles de risques dont chacune fait l’objet d’une note individuelle et ce, notamment pour la stabilité politique, la vulnérabilité de la conjoncture, le risque de crise de liquidité en devises et le comportement de paiement des entreprises», a-t-on précisé.
Autre signe de la bonne santé de l’économie nationale, le volume des investissements enregistrés en 2008 auprès de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi) a atteint 2402 milliards de dinars avec 16.925 projets qui prévoient la création de 196.754 postes d’emploi, en hausse de 158%, par rapport à 2007 avec 932,10 milliards de DA et 11.497 projets.
C’est ce qu’a indiqué, hier, à l’APS, le directeur général de l’agence, M.Abdelkrim Mansouri.
Selon les données provisoires de l’Andi, les investissements directs étrangers (IDE), inscrits auprès de l’agence, ont totalisé un montant de 525 milliards de DA et qui devraient créer 10.723 postes d’emploi en 2008 contre 51,45 milliards de DA en 2007, en hausse de 920%.
Le montant global des investissements étrangers (IDE et investissements en partenariat) en Algérie, est passé, quant à lui, de 145,7 milliards de DA en 2007 à 897,6 milliards en 2008, enregistrant ainsi un bond de 516%.
Cette situation fait que, selon M.Mansouri, les investissements en Algérie ne seront pas affectés par la crise financière internationale car les indicateurs de l’économie sont bons et font que le pays ne sera pas touché par la récession et continuera à enregistrer une croissance positive avec un volume important de réserves de change.
«Nous n’avons pas de problèmes de financement. Nous avons suffisamment d’argent pour financer nos investissements, notamment pour les grands projets», a-t-il affirmé avant de noter qu’il n’y aura pas d’impact direct sur les investissements en Algérie. Ce point de vue est, conforté, par l’amélioration du climat général qui encourage les investisseurs, notamment en provenance des pays du Golfe. Ces derniers ont perdu beaucoup d’argent au cours de cette crise et ils veulent investir dans des pays sûrs comme l’Algérie et bénéficier des avantages accordés, selon le directeur de l’agence.
Karim AIMEUR (L'Expression)