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Transport ferroviaire:L'ONCF chemine haut

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  • Transport ferroviaire:L'ONCF chemine haut

    Les réalisations de l'ONCF restent globalement satisfaisantes et les engagements souscrits amplement honorés. // Les efforts fournis par l'Office en matière de rationalisation et d'amélioration de sa gestion se sont traduits par une progression de ses principaux indicateurs techniques et financiers. Autant de coudées franches qui devraient permettre à l'Office de mener à bon port l'ensemble de ses chantiers structurants.

    Avec des chantiers qui vont bon train, l'ONCF (Office national des chemins de fer) est bien en passe d'exécuter un programme d'investissements enregistrant un bond par rapport aux années passées et nécessitant une enveloppe de 24.764 MDH durant la période 2008-2012, y compris la 1re tranche du projet de TGV. Les investissements réalisés en 2007 ont atteint 4.459 MDH. En 2008 et en 2009, les investissements prévus portent sur des enveloppes respectives de 4.191 MDH et de 5.000 MDH. Cet important programme d'investissements comprend, particulièrement, la réalisation des lignes ferroviaires Tanger-nouveau port Méditerranée et Taourirt-Nador, le doublement des lignes Nouasseur-Jorf Lasfar et Sidi El Aïdi-Settat ainsi que le renouvellement et la rectification du tracé Settat-Marrakech. Dans le pipe, il y a aussi le renouvellement et l'électrification du tracé Tanger-Bel Ksiri; le renouvellement des voies et des caténaires, l'acquisition et la réhabilitation du matériel roulant (rames, wagons et matériel à voyageurs). Pour accompagner cette nouvelle dynamique, les crédits ouverts en 2009 au titre du transport ont trait principalement à la prise en charge de l'amortissement des emprunts contractés par l'ONCF pour l'externalisation de sa Caisse interne de retraites et la réalisation de la desserte ferroviaire entre la ville de Tanger et le port de Tanger-Méditerranée.

    A cet effet, une dotation en capital pour un montant de 867 MDH est prévue au profit de l'ONCF au titre de l'année 2009 conformément aux termes du contrat-programme 2005 -2009 liant l'Etat et cet Office. A noter également, qu'après l'achèvement du doublement de la voie Meknès-Fès, de la nouvelle liaison Taourirt-Nador et du raccordement du complexe portuaire Tanger-Med au réseau national, il sera procédé au lancement de la réalisation de la ligne à grande vitesse entre Casablanca et Tanger pour un coût estimé à 20 MMDH. Une enveloppe de 500 MDH réservée à ce projet sur le budget général de l'Etat en 2009 sera versée à l'ONCF sous forme de dotation en capital. A noter que ce projet consiste, notamment, en la réalisation d'une nouvelle ligne entre Kénitra et Tanger sur 200 km permettant d'atteindre une vitesse commerciale de 300 km/h. Le nombre prévisionnel des voyageurs empruntant cette ligne serait de 8 millions par an et cette solution permettra de réduire le temps du parcours du trajet Casablanca-Tanger d'environ 3 heures.

    La mise en service de cette ligne est prévue en 2014. Autre chantiers d'envergure: la poursuite du programme de rénovation des gares ferroviaires selon un nouveau concept qui fait de ces espaces non seulement des lieux de transit, mais également des lieux d'animation et de loisirs. Tel est notamment le cas des gares de Casa-port, Rabat, Marrakech, Fès, Salé et Oujda.
    Pour tirer le meilleur profit des investissements déjà réalisés sur le tronçon Casablanca-Kénitra (en double voie), il est prévu de réaliser la ligne à grande vitesse sur une première section Kénitra-Tanger sur 200 km pour une vitesse d'exploitation de 320 km/h, ce qui permettrait de relier Casablanca à Tanger en 2h10 min et Rabat à Tanger en 1h20 min, moyennant un matériel roulant de18 rames avec une mise en service prévue au mois de juin 2014.
    Selon les estimations préliminaires, le projet de la ligne à grande vitesse reliant Kénitra à Tanger nécessitera une enveloppe estimée à plus de 20 MMDH, ventilée entre le génie civil (900 millions d'euros), l'équipement (500 millions d'euros) et le matériel roulant (400 millions d'euros).

    Les réalisations, au titre de l'exercice 2007, du contrat- programme Etat-ONCF, ont été globalement satisfaisantes et les engagements qui y sont souscrits honorés. Les efforts fournis par l'Office en matières de rationalisation et d'amélioration de sa gestion se sont traduits par une progression de ses principaux indicateurs techniques et financiers. Ainsi, l'Office a réalisé un résultat net de 418 MDH (contre 441 MDH en 2006 et un déficit de 23 MDH prévu par le contrat), un résultat d'exploitation de 1.032 MDH marquant un taux de réalisation de 210% par rapport aux prévisions du contrat et un taux de réalisation de 95% du programme d'investissements. Ce contrat est appelé à être amendé pour tenir compte des actualisations apportées au programme d'investissements de l'Office. Par ailleurs, des concertations sont en cours entre l'ONCF, l'OCP et les départements ministériels concernés pour trouver la solution idoine au projet de pipeline aqueux programmé par l'OCP et son impact sur l'activité de l'ONCF. Enfin, un projet de convention de concession est en cours de finalisation et la transformation de l'ONCF en Société anonyme a été prévue le 1er janvier 2009.
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    L'ambition de la grande vitesse

    Le projet de lignes ferroviaires à grande vitesse au Maroc est, certes, ambitieux mais il est tout aussi nécessaire que réaliste car il s'avère important pour faire face à une demande qui progresse deux fois plus vite que le marché national du transport des voyageurs et que le réseau actuel ne saura résorber à terme. Et il est réaliste car il s'inscrit naturellement dans la continuité des actions de modernisation du réseau ferré national menées par l'ONCF, qui s'appuie sur sa maîtrise des fondamentaux du produit ferroviaire, sur sa ‘'culture clients'' et sur son capital d'entreprise mature bien adaptée à son marché. En faisant le choix de la grande vitesse, le Maroc intègre ainsi le rang des pays avisés qui, en adoptant cette technique, bénéficient aujourd'hui de ses innombrables retombées positives favorisant le développement durable, l'aménagement du territoire et la croissance de la mobilité. C'est dans ce contexte que l'ONCF a mené, en 2005-2006, une étude structurante ayant conduit à l'élaboration d'un schéma directeur pour le développement d'un réseau ferré de lignes pour Trains à grande vitesse au Maroc (TGVM). Ce schéma directeur prévoit la construction d'un réseau de 1.500 km devant relier à l'horizon 2030 Tanger à Agadir via Rabat, Casablanca, Marrakech et Essaouira en moins de 4 heures (Ligne Atlantique), Casablanca à Oujda via Meknès, Fès en moins de 3 heures (Ligne maghrébine).

  • #2
    une bonne remarque à noter
    S'agissant du TGV, les prix avoisineront ceux des trains, selon Karim Ghellab :

    «Ce sera une spécificité marocaine, pour que le TGV soit à la portée de la classe moyenne marocaine».

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    • #3
      je men fou du TGV j'ai eu mon permis récemment albara3 :d
      En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut remplir, c'est là que dieu nous rencontre.

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