Le projet Fès Shore lancé ce vendredi
· Un investissement prévisionnel de 1,2 milliard de DH et création de 15.000 emplois
· L’aménagement du chantier confié à MedZ
C’EST officiel. Fès sera dotée d’une zone offshore. Le coup d’envoi de ce projet, qui sera donné ce vendredi par le Souverain, ouvre de nouvelles perspectives pour la région. A travers cette zone, et dans le cadre d’une vision stratégique coordonnée entre les différents acteurs locaux et institutionnels pour un développement régional industriel, le Programme de développement régional industriel (PDRI-Fès) rentre dans sa phase de concrétisation avec la réalisation d’un espace dédié à l’offshoring, baptisé «Fès Shore».
D’un investissement prévisionnel de 1,2 milliard de DH, l’objectif est de positionner Fès au sein de la stratégie nationale de développement industriel «Emergence» et impulser le développement de nouveaux métiers pour stimuler la croissance et le repositionnement de secteurs structurants à fort potentiel et à grande valeur ajoutée. De fait, le projet prévoit la création de quelque 15.000 emplois directs dans le cadre d’un partenariat public/privé. Partenariat qui prévoit un cadre incitatif spécial et des coûts d’opérations compétitifs.
Ainsi, Fès Shore offrira aux sociétés résidentes une panoplie d’incitations fiscales et de subventions ainsi que des coûts concurrentiels à l’international. Le taux effectif de l’IR, à titre d’exemple, est de 20%. L’IS est, pour sa part, à 0% pendant les 5 premières années et un abattement de 50% par la suite. Ceci en plus de loyers compétitifs à l’international, des coûts des télécoms jusqu’à 30% moins chers que les prix du marché, et des aides à la formation allant jusqu’à 5.800 euros (65.000 DH environ).
Qualifié de facilitateur, accélérateur et catalyseur du développement technologique, économique et social de la région, ce projet ambitionne de créer une nouvelle ville numérique à l’instar de Casanearshore et Rabatshore. Il vise à initier une opération structurante et doter l’économie nationale d’un espace d’accueil performant en matière d’accueil des activités liées aux métiers de l’offshoring.
Situé sur la route de Sefrou, sur la rocade périphérique menant vers l’aéroport international Fès Saïss (à proximité du nouveau CHU Hassan II), ce parc numérique sera édifié sur une superficie de 22 ha. Son aménageur n’est autre que MedZ, la filiale de CDG Développement. Elle prévoit le démarrage des travaux début 2009. Après 48 mois (en 2013), le projet sera opérationnel et donnera naissance à plus de 100.000 m2 de plateaux de bureaux et services world class. Ainsi, grâce à son projet Fès Shore, MedZ entend doter la ville d’une offre de valeur complète pour l’accueil des entreprises.
Campus d’entreprises
La société entend permettre l’accès à un nouveau savoir-faire et développer de nouveaux métiers porteurs de valeur ajoutée. Elle veut aussi stimuler la création d’emplois et jouer un rôle moteur en matière de développement économique et technologique de la région.Pour cela, le parc technologique est calqué sur le modèle d’un campus d’entreprises offrant des lieux de travail, de vie et de détente. Les 100.000 m² de bureaux et services sont jalonnés d’espaces verts, d’esplanades piétonnes et de larges avenues arborées. «Authentique cité où la qualité de vie pour tous est érigée en priorité, Fès Shore propose plusieurs commodités pour le plus grand bien-être de ses clients». C’est en ces termes que le projet est promu.
Il sera doté d’espaces de travail destinés à accueillir les entreprises spécialisées dans le développement de logiciels, la gestion d’infrastructures, le back-office bancaire et de l’assurance, la gestion de la relation client…
Au menu, figurent des infrastructures de services tels un «business center», un guichet unique, un support au recrutement, et des services d’accompagnement (transport, restauration, divers commerces, centres financiers...). Au total, 7 bâtiments (R+4) seront construits sur une surface au sol de 35.000 m2. Autour seront prévus un centre de sport, des espaces verts, des parkings, des commerces et loisirs. A noter que les bâtiments seront d’une hauteur maximale de 18 mètres, et seront fermés et sécurisés. Pour ce qui des plateaux bureaux, leur surface est modulable (de 200 à 3.000 m2). Ils seront livrés prêts à l’emploi (précâblage téléphonique et informatique, climatisation…).
L’installation d’une boucle télécoms «Carrier Grade» en fibre optique adossée à des partenaires internationaux avec un réseau entièrement IP ainsi qu’une bande passante de 10 Go, est aussi prévue. De quoi offrir une infrastructure moderne à des filières ciblées sectorielles (services financiers, traitement de back-office bancaire, sinistres et réclamations d’assurances, hautes technologies et ingénierie, recherche et développement, architecture, mécanique, aéronautique, santé, transcriptions médicales…) et fonctionnelles (administration des ressources humaines, comptabilité et finances, mailing et publipostage, études de marchés, gestion de la relation client et facturation, engineering et design…).
S’agissant enfin des ressources humaines, un centre de formation géré par l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) sera créé au sein de la cité numérique afin d’adapter les profils aux exigences des employeurs.
De notre correspodant,
Youness SAAD ALAMI - L'economiste
· Un investissement prévisionnel de 1,2 milliard de DH et création de 15.000 emplois
· L’aménagement du chantier confié à MedZ
C’EST officiel. Fès sera dotée d’une zone offshore. Le coup d’envoi de ce projet, qui sera donné ce vendredi par le Souverain, ouvre de nouvelles perspectives pour la région. A travers cette zone, et dans le cadre d’une vision stratégique coordonnée entre les différents acteurs locaux et institutionnels pour un développement régional industriel, le Programme de développement régional industriel (PDRI-Fès) rentre dans sa phase de concrétisation avec la réalisation d’un espace dédié à l’offshoring, baptisé «Fès Shore».
D’un investissement prévisionnel de 1,2 milliard de DH, l’objectif est de positionner Fès au sein de la stratégie nationale de développement industriel «Emergence» et impulser le développement de nouveaux métiers pour stimuler la croissance et le repositionnement de secteurs structurants à fort potentiel et à grande valeur ajoutée. De fait, le projet prévoit la création de quelque 15.000 emplois directs dans le cadre d’un partenariat public/privé. Partenariat qui prévoit un cadre incitatif spécial et des coûts d’opérations compétitifs.
Ainsi, Fès Shore offrira aux sociétés résidentes une panoplie d’incitations fiscales et de subventions ainsi que des coûts concurrentiels à l’international. Le taux effectif de l’IR, à titre d’exemple, est de 20%. L’IS est, pour sa part, à 0% pendant les 5 premières années et un abattement de 50% par la suite. Ceci en plus de loyers compétitifs à l’international, des coûts des télécoms jusqu’à 30% moins chers que les prix du marché, et des aides à la formation allant jusqu’à 5.800 euros (65.000 DH environ).
Qualifié de facilitateur, accélérateur et catalyseur du développement technologique, économique et social de la région, ce projet ambitionne de créer une nouvelle ville numérique à l’instar de Casanearshore et Rabatshore. Il vise à initier une opération structurante et doter l’économie nationale d’un espace d’accueil performant en matière d’accueil des activités liées aux métiers de l’offshoring.
Situé sur la route de Sefrou, sur la rocade périphérique menant vers l’aéroport international Fès Saïss (à proximité du nouveau CHU Hassan II), ce parc numérique sera édifié sur une superficie de 22 ha. Son aménageur n’est autre que MedZ, la filiale de CDG Développement. Elle prévoit le démarrage des travaux début 2009. Après 48 mois (en 2013), le projet sera opérationnel et donnera naissance à plus de 100.000 m2 de plateaux de bureaux et services world class. Ainsi, grâce à son projet Fès Shore, MedZ entend doter la ville d’une offre de valeur complète pour l’accueil des entreprises.
Campus d’entreprises
La société entend permettre l’accès à un nouveau savoir-faire et développer de nouveaux métiers porteurs de valeur ajoutée. Elle veut aussi stimuler la création d’emplois et jouer un rôle moteur en matière de développement économique et technologique de la région.Pour cela, le parc technologique est calqué sur le modèle d’un campus d’entreprises offrant des lieux de travail, de vie et de détente. Les 100.000 m² de bureaux et services sont jalonnés d’espaces verts, d’esplanades piétonnes et de larges avenues arborées. «Authentique cité où la qualité de vie pour tous est érigée en priorité, Fès Shore propose plusieurs commodités pour le plus grand bien-être de ses clients». C’est en ces termes que le projet est promu.
Il sera doté d’espaces de travail destinés à accueillir les entreprises spécialisées dans le développement de logiciels, la gestion d’infrastructures, le back-office bancaire et de l’assurance, la gestion de la relation client…
Au menu, figurent des infrastructures de services tels un «business center», un guichet unique, un support au recrutement, et des services d’accompagnement (transport, restauration, divers commerces, centres financiers...). Au total, 7 bâtiments (R+4) seront construits sur une surface au sol de 35.000 m2. Autour seront prévus un centre de sport, des espaces verts, des parkings, des commerces et loisirs. A noter que les bâtiments seront d’une hauteur maximale de 18 mètres, et seront fermés et sécurisés. Pour ce qui des plateaux bureaux, leur surface est modulable (de 200 à 3.000 m2). Ils seront livrés prêts à l’emploi (précâblage téléphonique et informatique, climatisation…).
L’installation d’une boucle télécoms «Carrier Grade» en fibre optique adossée à des partenaires internationaux avec un réseau entièrement IP ainsi qu’une bande passante de 10 Go, est aussi prévue. De quoi offrir une infrastructure moderne à des filières ciblées sectorielles (services financiers, traitement de back-office bancaire, sinistres et réclamations d’assurances, hautes technologies et ingénierie, recherche et développement, architecture, mécanique, aéronautique, santé, transcriptions médicales…) et fonctionnelles (administration des ressources humaines, comptabilité et finances, mailing et publipostage, études de marchés, gestion de la relation client et facturation, engineering et design…).
S’agissant enfin des ressources humaines, un centre de formation géré par l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) sera créé au sein de la cité numérique afin d’adapter les profils aux exigences des employeurs.
De notre correspodant,
Youness SAAD ALAMI - L'economiste
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