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La chute des cours du pétrole s'accélère
La chute des cours pétroliers s'accélère lundi à New York et le WTI ne se traite plus qu'autour de 38 dollars le baril.
Le marché est toujours plombé par l'anticipation d'une importante baisse de la demande pétrolière mondiale, les indicateurs tendant désormais vers une crise économique qui s'étendrait sur l'ensemble de l'année 2009.
A 15h20 GMT, le contrat février sur le brut léger américain abandonnait 2,75 dollars, soit 6,74%, à 38,08 dollars le baril, après être descendu peu avant à 37,92 dollars.
Le Brent reculait de 1,83 dollar, ou 4,12%, à 42,59 dollars le baril.
Les contrats aux échéances plus lointaines sont moins affectés, ce qui traduit l'anticipation d'une nouvelle baisse de la production de l'Opep, indiquent des traders.
Les futures livraison mars sur le WTI se traitent au moins cinq dollars au-dessus de ceux de février. Les contrats pour avril sont supérieurs à ceux de mars d'environ trois dollars.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a l'intention de réduire sa production de brut davantage que prévu par l'Opep, pour tenter de contrer la dégringolade du marché, ont déclaré dimanche des sources du secteur. La réduction supplémentaire décidée par Ryad pourrait atteindre 300.000 barils par jour.
L'Opep prévoit de se réunir à nouveau en mars pour faire le point sur la situation du marché. Son représentant iranien a déclaré que le cartel pourrait à nouveau réduire sa production si les cours reculaient davantage.
Dans ce contexte, la crise entre l'Ukraine et la Russie sur le gaz et l'intervention militaire israélienne à Gaza ont été des facteurs haussiers insuffisants à soutenir les cours ces derniers jours.
Goldman Sachs estime que les excédents de brut sur le marché devraient continuer à gonfler les stocks et anticipe un baril de brut WTI à 30 dollars au premier trimestre de cette année.
Les cours du brut ont chuté de 54% l'an dernier.
Le Point
Le marché est toujours plombé par l'anticipation d'une importante baisse de la demande pétrolière mondiale, les indicateurs tendant désormais vers une crise économique qui s'étendrait sur l'ensemble de l'année 2009.
A 15h20 GMT, le contrat février sur le brut léger américain abandonnait 2,75 dollars, soit 6,74%, à 38,08 dollars le baril, après être descendu peu avant à 37,92 dollars.
Le Brent reculait de 1,83 dollar, ou 4,12%, à 42,59 dollars le baril.
Les contrats aux échéances plus lointaines sont moins affectés, ce qui traduit l'anticipation d'une nouvelle baisse de la production de l'Opep, indiquent des traders.
Les futures livraison mars sur le WTI se traitent au moins cinq dollars au-dessus de ceux de février. Les contrats pour avril sont supérieurs à ceux de mars d'environ trois dollars.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a l'intention de réduire sa production de brut davantage que prévu par l'Opep, pour tenter de contrer la dégringolade du marché, ont déclaré dimanche des sources du secteur. La réduction supplémentaire décidée par Ryad pourrait atteindre 300.000 barils par jour.
L'Opep prévoit de se réunir à nouveau en mars pour faire le point sur la situation du marché. Son représentant iranien a déclaré que le cartel pourrait à nouveau réduire sa production si les cours reculaient davantage.
Dans ce contexte, la crise entre l'Ukraine et la Russie sur le gaz et l'intervention militaire israélienne à Gaza ont été des facteurs haussiers insuffisants à soutenir les cours ces derniers jours.
Goldman Sachs estime que les excédents de brut sur le marché devraient continuer à gonfler les stocks et anticipe un baril de brut WTI à 30 dollars au premier trimestre de cette année.
Les cours du brut ont chuté de 54% l'an dernier.
Le Point