En ces temps de crise économique internationale, l’Algérie semble devenir un marché de plus en plus attrayant pour les entreprises suisses. Les sociétés helvétiques gardent confiance dans le potentiel des économies de l’Afrique du Nord et principalement de l’Algérie.
Réputés très prudent et difficile en affaires, les Suisses n’évoquent cependant pas de crainte particulière quant aux retombées de la crise économique mondiale sur l’Algérie. Bien au contraire, les sociétés suisses sont dans une course contre le temps pour ouvrir des représentations dans notre pays où il existe déjà une quarantaine de représentants de grandes firmes et banques helvétiques.
Les investissements suisses, qui étaient timides il y a à peine dix années, progressent peu à peu en Afrique du Nord, une région aujourd’hui citée parmi les zones de délocalisation par excellence. Les inquiétudes étant également faible dans cette zone, aucune entreprise suisse n’a en effet eu à prendre des mesures particulières pour surmonter la crise. Les firmes helvétiques demeurent préservées des fluctuations de production de la «grande industrie», et n'ont pas encore fait part aux autorités de l'ambassade de leurs «préoccupations» en relation avec la crise actuelle.
Les investissements suisses en Algérie ne sont pas encore «très importants», sinon dans une source d'eau par Nestlé Waters, constate Jean-Claude Richard, ambassadeur de la Suisse en Tunisie. Selon le diplomate, une quarantaine d'entreprises ont un représentant en Algérie pour réaliser leurs affaires commerciales. Les machines agricoles, les médicaments, les transports (trains, funiculaires, transport maritime), l'ingénierie électrique, sont les principaux secteurs représentés.
L’exemple Stadler Rail
La compagnie helvétique Stadler Rail reste le bon exemple du partenariat stratégique entre les deux pays. Cette compagnie avait décroché, en 2006, un contrat de 580 millions de francs pour équiper la banlieue algéroise de 64 rames «Flirt». Stadler Rail a aussi pris une bonne place dans d’autres marchés publics algériens. «L'Algérie dispose d'une enveloppe de 12 milliards de francs pour le développement du secteur ferroviaire», avait expliqué Mohamed Rahmani, directeur des ventes pour la région du Maghreb chez Stadler.
Les sociétés suisses, tout en restant confiant dans les perspectives de l’économie algérienne, attendent avec impatience la conclusion de l’accord de libre-échange entre l’Algérie et l'Association européenne de libre-échange (AELE). Une délégation suisse, conduite par la conseillère fédérale de l'économie suisse, Doris Leuthard, s’était d’ailleurs rendue récemment à Alger pour discuter de la conclusion de cet accord commercial.
La Suisse semble pressée de signer cet accord avant le mois d'avril prochain dans le but de développer les opportunités offertes aux deux pays. Le développement de la coopération entre l’Algérie et la Suisse a été d’ailleurs au menu de la 4è édition du Forum international de la finance d’Alger. Cette manifestation avait été une plateforme de rencontres et d’échanges entre décideurs, opérateurs et experts du monde financier (banques, assurances, sociétés financières et fiduciaires). Elle s’est fixée comme objectif de contribuer par l’échange d’expériences et de connaissances à la modernisation du système financier algérien.
Le Financier
Réputés très prudent et difficile en affaires, les Suisses n’évoquent cependant pas de crainte particulière quant aux retombées de la crise économique mondiale sur l’Algérie. Bien au contraire, les sociétés suisses sont dans une course contre le temps pour ouvrir des représentations dans notre pays où il existe déjà une quarantaine de représentants de grandes firmes et banques helvétiques.
Les investissements suisses, qui étaient timides il y a à peine dix années, progressent peu à peu en Afrique du Nord, une région aujourd’hui citée parmi les zones de délocalisation par excellence. Les inquiétudes étant également faible dans cette zone, aucune entreprise suisse n’a en effet eu à prendre des mesures particulières pour surmonter la crise. Les firmes helvétiques demeurent préservées des fluctuations de production de la «grande industrie», et n'ont pas encore fait part aux autorités de l'ambassade de leurs «préoccupations» en relation avec la crise actuelle.
Les investissements suisses en Algérie ne sont pas encore «très importants», sinon dans une source d'eau par Nestlé Waters, constate Jean-Claude Richard, ambassadeur de la Suisse en Tunisie. Selon le diplomate, une quarantaine d'entreprises ont un représentant en Algérie pour réaliser leurs affaires commerciales. Les machines agricoles, les médicaments, les transports (trains, funiculaires, transport maritime), l'ingénierie électrique, sont les principaux secteurs représentés.
L’exemple Stadler Rail
La compagnie helvétique Stadler Rail reste le bon exemple du partenariat stratégique entre les deux pays. Cette compagnie avait décroché, en 2006, un contrat de 580 millions de francs pour équiper la banlieue algéroise de 64 rames «Flirt». Stadler Rail a aussi pris une bonne place dans d’autres marchés publics algériens. «L'Algérie dispose d'une enveloppe de 12 milliards de francs pour le développement du secteur ferroviaire», avait expliqué Mohamed Rahmani, directeur des ventes pour la région du Maghreb chez Stadler.
Les sociétés suisses, tout en restant confiant dans les perspectives de l’économie algérienne, attendent avec impatience la conclusion de l’accord de libre-échange entre l’Algérie et l'Association européenne de libre-échange (AELE). Une délégation suisse, conduite par la conseillère fédérale de l'économie suisse, Doris Leuthard, s’était d’ailleurs rendue récemment à Alger pour discuter de la conclusion de cet accord commercial.
La Suisse semble pressée de signer cet accord avant le mois d'avril prochain dans le but de développer les opportunités offertes aux deux pays. Le développement de la coopération entre l’Algérie et la Suisse a été d’ailleurs au menu de la 4è édition du Forum international de la finance d’Alger. Cette manifestation avait été une plateforme de rencontres et d’échanges entre décideurs, opérateurs et experts du monde financier (banques, assurances, sociétés financières et fiduciaires). Elle s’est fixée comme objectif de contribuer par l’échange d’expériences et de connaissances à la modernisation du système financier algérien.
Le Financier