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M. Belgacem Haba, L’Algérien aux 130 brevets d'invention

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  • M. Belgacem Haba, L’Algérien aux 130 brevets d'invention

    Chercheur, chef d’entreprise et inventeur, M. Haba Belgacem a brillé par ses travaux aussi bien aux Etats-Unis qu’au Japon. Cet enfant d’El Megheyar, dans la wilaya d’El Oued, est désormais considéré comme une autorité dans tout ce qui a trait à la microélectronique. Il nous parle de son parcours professionnel tout en évoquant les solutions adéquates permettant d’assurer un transfert de technologie vers l’Algérie grâce aux compétences algériennes installées à l’étranger.

    IT Mag : Pouvez-vous nous donner une idée sur votre parcours universitaire et professionnel aussi bien en Algérie qu’aux Etats-Unis ?

    M. Belgacem Haba : J’ai obtenu mon diplôme d’études supérieures (DES) en physique à l’université de Bab Ezzouar avant de partir aux Etats-Unis en 1980. Au bout de quelques années, j’ai obtenu deux magistères, aux Etats-Unis, toujours dans la physique. L’un de mes diplômes était en rapport avec un domaine qui m’intéressait beaucoup. Il s’agit de l’énergie solaire. J’ai par la suite obtenu mon doctorat dans la spécialité de l’énergie solaire. Vers la fin des années 1980, j’ai travaillé dans un centre de recherche appartenant à la firme IBM. Dans ce centre de recherche, considéré comme le plus grand au monde, je me suis spécialisé dans tout ce qui touche à l’utilisation du laser dans la microélectronique. Après quelques années, je suis rentré en Algérie pour passer mon service militaire, mais dès mon retour, on m’a remis ma dispense.

    J’ai alors enseigné à l’université de Biskra pendant trois mois. J’ai été ensuite contacté par le centre de recherche de Nec, à Tokyo, dont les responsables étaient intéressés par les travaux que je menais chez IBM. Cette invitation coïncidait avec la crise qu’a connue l’Algérie au début des années 1990. Je me suis donc rendu au Japon où j’ai travaillé pendant six ans, toujours dans le domaine des applications du laser en microélectronique. En 1997, je suis parti une nouvelle fois aux Etats-Unis où j’ai travaillé avec la compagnie Rambus.

    Chez Rambus, j’ai travaillé sur les PlayStation 2 et 3, pour tout ce qui touche au hardware. En 2002, j’ai lancé mon entreprise qui est spécialisée dans le domaine de la microélectronique ou plus précisément dans ce que nous appelons les connexions rapides (High Speed Interconnect). En parallèle avec le lancement de mon entreprise, j’ai commencé à travailler chez Tessera. C’est une compagnie unique en son genre car elle s’est spécialisée dans la technologie de la miniaturisation. Elle est d’ailleurs à l’origine du téléphone portable et perçoit aujourd’hui des droits sur tous les téléphones portables fabriqués dans le monde. Mon rôle chez Tessera est d’établir la stratégie de la compagnie sur plusieurs années.

    Vous avez obtenu un grand nombre de brevets d’invention au cours de votre parcours professionnel. Pouvez-vous nous en parler ?

    J’ai 130 brevets d’invention. Je les ai acquis en travaillant avec les compagnies IBM, Nec, Rambus et Tessera. J’ai également des brevets d’invention que j’ai obtenus en travaillant pour mon propre compte. J’ai eu mon premier brevet avec IBM en mettant une place une machine permettant de découper de façon adéquate et grâce à un faisceau laser la tête de lecture de disques durs spécifiques développés par IBM.

    Avec Nec, mon contrat stipulait que je devais déposer six brevets chaque année. Fort heureusement, j’ai réussi à déposer plus de six brevets. J’ai également obtenu le prix de la meilleure idée de l’année en 1992 chez Nec. J’ai également obtenu un certain nombre de brevets chez Rambus et Tessera. Globalement, j’ai 85 brevets américains dans le domaine de la microélectronique et en particulier dans la miniaturisation de mémoire. Le reste des brevets, je l’ai ai acquis en dehors des Etats-Unis. J’ai par ailleurs 200 autres brevets déposés en instance.

    Parallèlement à vos travaux, vous effectuez des recherches concernant les Algériens détenteurs de brevets d’inventions obtenus dans différents pays du monde. Pouvez-vous nous donner davantage de détails à ce propos ?

    J’ai effectivement décidé de faire des recherches dans ce sens. C’est une décision personnelle que j’ai prise après avoir constaté l’absence d’un site comportant les noms de chercheurs algériens. Je signale aussi que pratiquement tous les pays du monde ont des sites comportant les brevets inventés par leurs ressortissants vivant à l’étranger. J’ai donc créé un site que je n’ai pas encore lancé. Jusqu’ici, j’ai pu réunir les noms de quelque 280 Algériens détenteurs de brevets d’invention à travers le monde. Cela n’a pas été difficile d’avoir les noms, puisque je les ai puisés sur le site Web relatif aux brevets délivrés aux Etats-Unis. Cependant, je ne pouvais obtenir que les noms des Algériens ayant gardé leur nationalité. J’ai également fait des recherches sur des sites Web mondiaux. Là, j’ai pu obtenir les noms des chercheurs algériens ayant mentionné leur origine ou une adresse algérienne. Mes recherches ont également abouti au fait que les 280 Algériens détenaient en tout 1 000 brevets d’invention.

    Quels sont, de manière générale, les domaines dans lesquels ces Algériens ont obtenu leurs brevets ?

    La majorité de ces brevets concernent tout ce qui a trait aux logiciels, mais aussi le domaine des télécommunications. Il y a également de nombreux brevets dans le domaine de la biotechnologie.

    Quel regard portent les Algériens établis aux Etats-Unis sur l’Algérie. Existe-t-il une volonté de faire profiter leurs pays de leur savoir à travers des investissements ou d’autres formes de transfert technologique ?

    De manière générale, il y a un manque d’informations en ce qui concerne l’Algérie. Beaucoup ne sont pas au courant des changements qu’a connus le pays ces dernières années. Personnellement, je suis assez informé sur la situation actuelle du pays car j’ai la chance de faire des va-et-vient entre l’Algérie et les Etats-Unis, mais beaucoup pensent que l’Algérie est le même pays qu’ils ont laissé durant les années 1970 ou 1980. Il est vrai aussi que beaucoup d’entre eux ne font pas l’effort de s’informer mais l’idée générale est que l’Algérie est un pays qui comporte de nombreuses contraintes. Toutefois, depuis le 11 septembre 2001, les choses ont quelque peu changé. Certains Algériens, au même titre que les Arabes ou les musulmans vivant aux Etats-Unis, ont commencé à sentir que ce pays n’était peut-être pas le leur. Ce qui fait qu’ils ont commencé à penser à investir dans leurs pays d’origine. Mais là aussi, le problème du manque d’information se pose avec acuité, car les Algériens installés aux Etats-Unis ne savent pas encore quels sont les domaines porteurs en Algérie.

    Quelle est, à votre avis, la meilleure manière pour ces Algériens, chercheurs ou chefs d’entreprises, d’opérer un transfert de technologie vers l’Algérie ?

    A mon avis, il faudrait s’inspirer de la méthode adoptée par les Chinois et les Japonais. Les gouvernements de ces deux pays ont demandé à leurs ressortissants vivant à l’étranger et ayant créé des entreprises de mettre en place des filiales dans leurs pays d’origine. C’est une manière de tirer profit des compétences vivant à l’étranger sans pour autant qu’ils soient obligés de revenir de façon définitive dans leurs pays. Je connais un Algériens vivant aux Etats-Unis qui a créé une filiale de son entreprise spécialisée dans le domaine du graphisme dans la wilaya de Biskra.

    Le transfert technologique peut également se faire en organisant des séminaires en Algérie animés par des chercheurs vivant à l’étranger…

    Il faut d’abord mettre en contact les Algériens installés à l’étranger et ceux vivant en Algérie. Il faut également que les séminaires revêtent un aspect commercial afin d’encourager les chefs d’entreprises installés à l’étranger à écouler leurs produits par exemple.

    IT MAG
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    qu'est ce qui t'arrives Zek, tu te remets à croire au rêve Algérien

    on a du faire appel à tes compétences lol
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Ould Bladek ya Bachi.

      Cet après midi, il a intervenu en visio-conférence (depuis la sillicon Valley) avec plein d'humilité et de simplicité devant un auditorium plein d'étudiants et post-gradués désirant participer à la compétition www.algerianstartupinitiative.com

      Au jour d'aujourd'hui, il en est à 220 brevets à titres personnel et plus de 400 si on compte ceux de projets auxquels il a participé.

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      • #4
        Je le connais. Il est un peu de la famille.
        Il est d'el Mghayer. Un peu plus au Sud de l'Algérie que Biskra.
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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        • #5
          Quelle est l’utilité de toute cette discussion ressassée sans cesse, en définitive ? Oui, il existe beaucoup d’expatriés Algériens et Algériennes à travers le monde, connus ou encore ignorés, qui sont une élite vive capable de métamorphoser littéralement leur pays d’origine. Mais rien ne sera fait, et aucun « signe » n’indique la moindre bascule qui modifiera définitivement les choses en ce sens.


          Maghrébins Résidents à l'Etranger ...Possible Retour ?

          Adama

          Vous voulez donc que nous rentrions. Pourquoi ? Où ceci peut-il bien nous mener? Malgré toutes nos difficultés parfois, nous sommes biens mieux ailleurs, en Occident ou très bientôt au Moyen Orient. Eux, au moins lorsque nous avons de réelles compétences, ils nous accordent tout le respect qu’il nous est dut.
          Nous ne sommes pas jugés par des pseudos intellectuels analphabètes de bas étages, issus de clans familiaux demeurés et incompétents.


          Ils ne tient qu’a vous de libéraliser le système bancaire privé, faire immerger des poids lourds de la banque Algérienne aux normes internationaux encrées dans une assise mondiale aux flux financiers dument contrôlés. Par une traçabilité du 21 siècle pour tarir définitivement les rouages de la corruption et nous donner la garantie de la pérennité de nos investissements. Mettez en place les moyens économiques pour financer les entrepreneurs de tous domaines, et pour ainsi créer des sociétés internationales de poids fondées sur l’initiative personnel et l’intelligence.

          Impulser se que l’on dénomme la « Cité », organisé, structurée, vivante, intelligente, formatrice d’une élite éduquée, préparée aux défis de l’avenir avec de véritables architectes, des sociologues, des paysagistes aux standards internationaux des pays industriels et pas des secondes mains ne sachant même faire un « simple cube ». Achetez les si il le faut. Car nous auront besoin de travail, de maisons, d’eau, d’électricité, de routes, de trains, de métros, de musés, d’hôpitaux, d’écoles, de lycées, d’universités dignes de se nom ; achetées clé en main (avec des professeurs occidentaux et d’autres régions du monde si nécessaire). Puisque à part certain cas mineurs, la quasi totalité sont entièrement incompétent. Qu’ils soient les meilleurs dans leurs domaines. Avec un cadre de vie agréable, un salaire à la mesure, un financement de leurs recherches ou des notres, nous viendrons et ils viendront également, à l’exemple du modèle américain.
          Nous sommes prêt à achetez des biens immobiliers, mais fussent-ils à la hauteur de se nom. Apportant une fructification économique réel pour nous. Pas de prétendues agglomérations de papier qui ne sont en faites que de simples bidons villes à ciel ouvert.

          Donnez nous les clés économiques, macro-économiques, stratégiques, et géopolitiques.
          C’est extrêmement simple, faites comme les chinois avec Shanghai au début des années 90 avec l’intelligentsia chinoise issue de Californie, du Canada ou bien de Hong-Kong.
          Vous voyez se n’est pas très compliqué. Vous en avez les moyens financiers non ?
          A moins qu’en vérité vous ne vouliez que rien ne change véritablement.
          Attention ! Il ne vous reste plus que 80 ans à ma montre avant l’épuisement totale de votre dernière richesse, vos réserves gazières…

          Ouyahia: «L’Algérie n’est pas riche»

          Adama

          Les réserves de change officielles ont atteint 144,32 milliards de dollars à fin juin 2009, contre 143,1 milliards de dollars à fin décembre 2008, a annoncé le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci.

          oct 24th 2009
          D’ailleurs même, d’autres prétendument qualifiés « d'idiots totalement finis» si prennent eux comme il se doit…


          zek 06/03/2010 à 09h13

          L’envoyé scientifique des États-Unis, le Docteur Elias Zerhouni en visite à Alger

          Le Dr Zerhouni est membre du conseil d'administration de l'Université King-Abdullah des sciences et de la technologie qui a ouvert ses portes en septembre 2009 en Arabie Saoudite.


          Lien :
          http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=161134

          Lien :
          http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=159462
          Dernière modification par Adama, 08 mars 2010, 13h06.

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          • #6
            Quelle est l’utilité de toute cette discussion ressassée sans cesse, en définitive ?
            Permettre à quelques uns de faire du coloriage ! Pardi.

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            • #7
              unlien pour voir la situation du pays à l'echelle africaine:
              http://http://www.weforum.org/docume...R09/index.html
              on peut utiliser le browser pour chaque pays.
              L'algerie est au stade 2 :efficiency driven, avec l'afrique du sud et la tunisie.
              Le maroc est en transition 1 à 2 avec la Libye.

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              • #8

                L’Ironie de « haute voltige », amuseuse de la cour aveugle, soumise et jouissante pour ses seuls petits intérêts ne dissimulera pas les faits. Qui sont bien inscrits dans ces mots accompagnaient de toutes leurs authenticités dans la réalité de ce monde.
                Dernière modification par Adama, 08 mars 2010, 19h15.

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