Balance commerciale des onze premiers mois de 2008
Tirée par les recettes d’hydrocarbures, la balance commerciale de l’Algérie a bouclé
les onze premiers mois de l’année avec un excédent record de près de 41 milliards
de dollars. Les exportations ont atteint 75,67 milliards de dollars, contre des importations de 34,72 milliards.
De janvier à novembre, le pays a réalisé un excédent jamais atteint de 40,94 milliards de dollars, contre 29,22 milliards durant la même période de l’année précédente, selon les donnés obtenues hier auprès du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) relevant des douanes.
Cette hausse considérable provient essentiellement des fortes exportations des hydrocarbures qui constituent 97,66 % des ventes algériennes à l’étranger. Les statistiques douanières indiquent, en effet, que les exportations nationales vers l’ensemble des marchés mondiaux ont atteint 75,67 milliards de dollars, de janvier à novembre 2008, dont 73,9 milliards de dollars générés par la vente des hydrocarbures (contre 54,19 milliards de dollars, dont 53 milliards pour les hydrocarbures durant la même période de 2007).
Cette forte hausse des exportations de 39,66 % s’explique par la forte hausse des cours de l’or noir, notamment durant l’été dernier, où les prix du brut avaient dépassé 147 dollars le baril. Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles ont totalisé des recettes de 1,77 milliard de dollars, contre 1,17 milliard durant les 11 premiers mois de 2007. Malgré cette hausse appréciable de 600 millions de dollars, les exportations hors hydrocarbures ne représentant que 2,4 % de l’ensemble des ventes nationales à l’étranger. Un taux marginal qui dénote une fois de plus la faible versification de l’économie nationale, fortement dépendante des hydrocarbures. Les principales marchandises hors hydrocarbures exportées regroupent essentiellement les demi-produits avec 1,22 milliard de dollars. Ils sont suivis du groupe des produits bruts avec 336 millions de dollars et du groupe de biens alimentaires avec 111 millions de dollars. En dernière position viennent les biens d’équipements industriels et les biens de consommation non alimentaires avec respectivement 69 millions et 30 millions de dollars.
Une facture alimentaire de 7 milliards de dollars En parallèle à ses fortes exportations, essentiellement d’hydrocarbures, l’Algérie a accru ses importations de 39,11 % durant les 11 mois de l’année en cours, en dépensant un montant colossal de 34,73 milliards de dollars, contre 24,96 milliards en 2007.
Les fortes dépenses concernent le groupe des biens d’équipement dont le montant a atteint 11,6 milliards de dollars et les demi-produits avec 8,68 milliards, soit des hausse respectives de 26 % et 33,5 %. Les grosses dépenses concernent également les denrées alimentaires dont la facture est passée de 4,38 milliards de dollars à 7 milliards de dollars. Une hausse de 60,45 % due notamment à la flambée des cours des produits de première nécessité tels le blé, le sucre et la poudre de lait. Le groupe des biens de consommation non alimentaires (constitués essentiellement de médicaments) a suivi cette même tendance haussière (+ 16 %), atteignant 5,68 milliards de dollars, contre 3,36 milliards durant la même période de 2007.
Le Jeune Indépendant
Tirée par les recettes d’hydrocarbures, la balance commerciale de l’Algérie a bouclé
les onze premiers mois de l’année avec un excédent record de près de 41 milliards
de dollars. Les exportations ont atteint 75,67 milliards de dollars, contre des importations de 34,72 milliards.
De janvier à novembre, le pays a réalisé un excédent jamais atteint de 40,94 milliards de dollars, contre 29,22 milliards durant la même période de l’année précédente, selon les donnés obtenues hier auprès du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) relevant des douanes.
Cette hausse considérable provient essentiellement des fortes exportations des hydrocarbures qui constituent 97,66 % des ventes algériennes à l’étranger. Les statistiques douanières indiquent, en effet, que les exportations nationales vers l’ensemble des marchés mondiaux ont atteint 75,67 milliards de dollars, de janvier à novembre 2008, dont 73,9 milliards de dollars générés par la vente des hydrocarbures (contre 54,19 milliards de dollars, dont 53 milliards pour les hydrocarbures durant la même période de 2007).
Cette forte hausse des exportations de 39,66 % s’explique par la forte hausse des cours de l’or noir, notamment durant l’été dernier, où les prix du brut avaient dépassé 147 dollars le baril. Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles ont totalisé des recettes de 1,77 milliard de dollars, contre 1,17 milliard durant les 11 premiers mois de 2007. Malgré cette hausse appréciable de 600 millions de dollars, les exportations hors hydrocarbures ne représentant que 2,4 % de l’ensemble des ventes nationales à l’étranger. Un taux marginal qui dénote une fois de plus la faible versification de l’économie nationale, fortement dépendante des hydrocarbures. Les principales marchandises hors hydrocarbures exportées regroupent essentiellement les demi-produits avec 1,22 milliard de dollars. Ils sont suivis du groupe des produits bruts avec 336 millions de dollars et du groupe de biens alimentaires avec 111 millions de dollars. En dernière position viennent les biens d’équipements industriels et les biens de consommation non alimentaires avec respectivement 69 millions et 30 millions de dollars.
Une facture alimentaire de 7 milliards de dollars En parallèle à ses fortes exportations, essentiellement d’hydrocarbures, l’Algérie a accru ses importations de 39,11 % durant les 11 mois de l’année en cours, en dépensant un montant colossal de 34,73 milliards de dollars, contre 24,96 milliards en 2007.
Les fortes dépenses concernent le groupe des biens d’équipement dont le montant a atteint 11,6 milliards de dollars et les demi-produits avec 8,68 milliards, soit des hausse respectives de 26 % et 33,5 %. Les grosses dépenses concernent également les denrées alimentaires dont la facture est passée de 4,38 milliards de dollars à 7 milliards de dollars. Une hausse de 60,45 % due notamment à la flambée des cours des produits de première nécessité tels le blé, le sucre et la poudre de lait. Le groupe des biens de consommation non alimentaires (constitués essentiellement de médicaments) a suivi cette même tendance haussière (+ 16 %), atteignant 5,68 milliards de dollars, contre 3,36 milliards durant la même période de 2007.
Le Jeune Indépendant
Commentaire