A une semaine du sommet du G20 de Washington sur la crise financière mondiale, les pays membres de ce groupe réunissant aussi bien économies développées qu'émergentes se sont mis d'accord sur la nécessité d'une action concertée, mais pas sur ses modalités.
Le G20 a également évoqué le besoin d'une réforme des institutions financières internationales héritées des accords de Bretton Woods de 1944, telles que le Fond monétaire international (FMI) ou la Banque Mondiale alors que la Chine annonçait de façon concomitante un plan de relance de la demande intérieure de 461 milliards d'euros.
Comme preuve que la crise financière ne faiblit pas et qu'elle a des ramifications de plus en plus mondiales, Taiwan a annoncé dimanche une quatrième baisse de ses taux d'intérêt en un peu plus d'un mois alors que la Lettonie va injecter des fonds publics dans Parex, la deuxième banque du pays.
"Il y a un consensus au sujet de la nécessité d'une action coordonnée pour faire face à la crise. Ceci requiert des mesures prises au niveau mondial, et donc des institutions qui sont à même de les mettre en oeuvre. Ce point n'a pas encore été tranché mais le G20 est candidat au rôle de coordinateur", a déclaré Guido Mantega, ministre des Finances brésilien.
Parlant devant la presse à l'issue de la réunion annuelle du G20, présidé cette année par le Brésil, il a ajouté que les détails de cette "action coordonnée" n'avaient pas encore été finalisés et qu'aucun terrain d'entente n'avait été trouvé concernant la régulation des marchés financiers.
Guido Mantega a ensuite souligné que le G20, qui représente quelque 90% de l'économie mondiale, ferait des propositions concrètes deux ou trois mois après le sommet de Washington du 15 novembre, qui réunira chefs d'Etat et de gouvernement des pays de ce groupe.
La plupart des pays développés risquent de subir une contraction de leur économie l'année prochaine à la suite de la crise du crédit qui commence à affecter des pans entiers de l'activité mondiale.
LA CHINE A DONNÉ LE TON
Guido Mantega a estimé que la Chine, dont la hausse du PIB pourrait être inférieure à 8% en 2009 après cinq années de croissance à deux chiffres, a montré la voie à suivre avec son plan de relance, centré notamment sur les infrastructures, les réseaux de transport et le système de protection sociale.
Il a déclaré que le Brésil était prêt à augmenter les dépenses pour soutenir l'économie du pays tout en respectant l'équilibre budgétaire.
S'exprimant également à Sao Paulo après la réunion du G20, Jim Flaherty, ministre canadien des Finances, a dit s'attendre à ce que d'autres pays émergents adoptent des mesures de relance de leur activité.
Pour le président de la banque centrale argentine, Martin Redrado, les autorités monétaires du monde entier vont continuer à baisser leur taux au cours des prochains mois pour tenter d'éviter une récession.
Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a joint sa voix aux appels en faveur d'une réponse mondiale à la crise financière, qui, selon lui, affecte ainsi bien les pays développés que ceux en voie de développement.
La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a de son côté salué le plan de relance décidé par le gouvernement chinois, estimant qu'il s'agissait là d'une bonne nouvelle pour l'économie mondiale.
PLUS DE PLACE POUR LES PAYS ÉMERGENTS
Dans son communiqué, le G20 note que la crise financière est largement le fait d'une "prise de risques excessive" et d'une "gestion des risques déficiente sur les marchés financiers", ce à quoi se sont ajoutés, toujours selon le G20, "des politiques macroéconomiques inconséquentes" ainsi que des "failles dans la régulation financière de certains pays développés".
"Le défi majeur est de résoudre la crise financière de manière durable et d'en limiter les effets sur l'activité économique mondiale via des mesures de grande ampleur, coordonnées et prises au bon moment", lit-on encore dans le communiqué.
Le G20, dont la plupart des responsables ont reconnu qu'ils n'avaient guère apporté de réponses concrètes à la crise, souligne que les pays émergents devaient être mieux représentés dans les grandes institutions financières telles que la Banque mondiale et le FMI.
Le ministre sud-africain des Finances, Trevor Manuel, a estimé que le G7, qui regroupe les sept pays les plus industrialisés de la planète (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne et Italie), ne pouvait plus être "un petit club fonctionnant dans son coin".
source : AFP
Le G20 a également évoqué le besoin d'une réforme des institutions financières internationales héritées des accords de Bretton Woods de 1944, telles que le Fond monétaire international (FMI) ou la Banque Mondiale alors que la Chine annonçait de façon concomitante un plan de relance de la demande intérieure de 461 milliards d'euros.
Comme preuve que la crise financière ne faiblit pas et qu'elle a des ramifications de plus en plus mondiales, Taiwan a annoncé dimanche une quatrième baisse de ses taux d'intérêt en un peu plus d'un mois alors que la Lettonie va injecter des fonds publics dans Parex, la deuxième banque du pays.
"Il y a un consensus au sujet de la nécessité d'une action coordonnée pour faire face à la crise. Ceci requiert des mesures prises au niveau mondial, et donc des institutions qui sont à même de les mettre en oeuvre. Ce point n'a pas encore été tranché mais le G20 est candidat au rôle de coordinateur", a déclaré Guido Mantega, ministre des Finances brésilien.
Parlant devant la presse à l'issue de la réunion annuelle du G20, présidé cette année par le Brésil, il a ajouté que les détails de cette "action coordonnée" n'avaient pas encore été finalisés et qu'aucun terrain d'entente n'avait été trouvé concernant la régulation des marchés financiers.
Guido Mantega a ensuite souligné que le G20, qui représente quelque 90% de l'économie mondiale, ferait des propositions concrètes deux ou trois mois après le sommet de Washington du 15 novembre, qui réunira chefs d'Etat et de gouvernement des pays de ce groupe.
La plupart des pays développés risquent de subir une contraction de leur économie l'année prochaine à la suite de la crise du crédit qui commence à affecter des pans entiers de l'activité mondiale.
LA CHINE A DONNÉ LE TON
Guido Mantega a estimé que la Chine, dont la hausse du PIB pourrait être inférieure à 8% en 2009 après cinq années de croissance à deux chiffres, a montré la voie à suivre avec son plan de relance, centré notamment sur les infrastructures, les réseaux de transport et le système de protection sociale.
Il a déclaré que le Brésil était prêt à augmenter les dépenses pour soutenir l'économie du pays tout en respectant l'équilibre budgétaire.
S'exprimant également à Sao Paulo après la réunion du G20, Jim Flaherty, ministre canadien des Finances, a dit s'attendre à ce que d'autres pays émergents adoptent des mesures de relance de leur activité.
Pour le président de la banque centrale argentine, Martin Redrado, les autorités monétaires du monde entier vont continuer à baisser leur taux au cours des prochains mois pour tenter d'éviter une récession.
Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a joint sa voix aux appels en faveur d'une réponse mondiale à la crise financière, qui, selon lui, affecte ainsi bien les pays développés que ceux en voie de développement.
La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a de son côté salué le plan de relance décidé par le gouvernement chinois, estimant qu'il s'agissait là d'une bonne nouvelle pour l'économie mondiale.
PLUS DE PLACE POUR LES PAYS ÉMERGENTS
Dans son communiqué, le G20 note que la crise financière est largement le fait d'une "prise de risques excessive" et d'une "gestion des risques déficiente sur les marchés financiers", ce à quoi se sont ajoutés, toujours selon le G20, "des politiques macroéconomiques inconséquentes" ainsi que des "failles dans la régulation financière de certains pays développés".
"Le défi majeur est de résoudre la crise financière de manière durable et d'en limiter les effets sur l'activité économique mondiale via des mesures de grande ampleur, coordonnées et prises au bon moment", lit-on encore dans le communiqué.
Le G20, dont la plupart des responsables ont reconnu qu'ils n'avaient guère apporté de réponses concrètes à la crise, souligne que les pays émergents devaient être mieux représentés dans les grandes institutions financières telles que la Banque mondiale et le FMI.
Le ministre sud-africain des Finances, Trevor Manuel, a estimé que le G7, qui regroupe les sept pays les plus industrialisés de la planète (Etats-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne et Italie), ne pouvait plus être "un petit club fonctionnant dans son coin".
source : AFP