Le prix du baril de Brent sous 57 dollars

[alino01]

Le prix du baril de Brent est tombé jeudi sous 57 dollars à Londres, son niveau le plus bas depuis février 2007, accompagnant une rechute des marchés d'actions, utilisés actuellement par les investisseurs comme baromètres de l'économie et des perspectives de demande d'or noir. Le baril de Brent est tombé vers 16H30 à 56,44 dollars, un niveau qui n'avait plus été atteint depuis février 2007, soit près de deux ans. Vers 16H40, il valait 57 dollars, en baisse de 4,87 dollars. A New York, il est descendu jusqu'à 60,16 dollars. Le mouvement du pétrole a accompagné une forte chute des Bourse européennes une heure avant leur clôture. "Les prix du pétrole suivent à la trace les mouvements des marchés d'actions mondiaux en ce moment, les acteurs du marché voyant ces indices comme une jauge des conditions économiques et donc comme un indicateur de la demande pétrolière future", a constaté Nimit Khamar, de la maison de courtage Sucden. Les craintes sur la demande ont également été attisées par les prévisions du Fonds monétaire international (FMI), qui entrevoit une récession dans les pays développés en 2009, avec une contraction de l'activité qui devrait atteindre 0,3% et serait la première depuis l'après-guerre. Depuis leur envolée à des records à près de 150 dollars (147,50 dollars à Londres) en juillet, les prix du pétrole ont abandonné plus de 60% de leur valeur, la consommation reculant à la fois sous l'effet de la cherté des carburants et du ralentissement économique mondial. © 2008 AFP

[Medgasen]

bonne nouvelle pour les ménages. on aura un hiver doux.

[Pihman]

ce n'est plus du yoyo mais des montagnes russ ses

[strange mistake]

ça risque de continuer à se tasser en attendant le "stimulus package" (un paquet de mesures économiques d'urgence) qu'obama compte annoncer dans les semaines à venir, seule espoir de rebond des marchés. ceux-ci ont salué symboliquement la victoire du démocrate en reprenant un peu de couleurs pendant une journée, mais ils attendent du concret et du consistant pour pouvoir se redresser. les USA ne peuvent pas se permettre d'attendre le 20 janvier pour annoncer les mesures de la future administration, ils ont plus que jamais besoin de visibilité.