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Réunion de l’OPEP : El-Bahia sera-t-elle à la hauteur de l’événement ?
Dans moins de 45 jours, Oran s’apprête à recevoir les délégations ministérielles des pays membres de l’OPEP. Sera-t-elle à la hauteur de l’événement ? Rien n’est moins sûr lorsqu’on connaît l’état de la réalité de la ville.
Oran accueillera la prochaine réunion de l’OPEP, prévue du 15 au 17 décembre prochains. De ce fait, il va sans dire que de par la conjoncture actuelle, les yeux du monde seront braqués sur la seconde ville d’Algérie. L’espace d’une rencontre, Oran sera la capitale mondiale de l’or noir et de son futur impact sur l’économie internationale.
Mais, l’interrogation qui taraude les esprits et la capacité de la ville à répondre à un tel rendez-vous événementiel. En effet, cette rencontre en elle-même, que pourra-t-elle rapporter à la ville? N’est-ce de formidables opportunités d’investissements et de promotions économiques et touristiques qu’offrirait Oran aux yeux des puissants membres de cette organisation mondiale. Un grand défi dont les gestionnaires de la ville appréhendent, sûrement, avec anxiété et connaissent toute l’importance et la dimension. Seront-ils capables de vendre leurs produits? A seulement un mois et demi de cet important carrefour, la ville d’Oran est loin de susciter l’engouement et encore moins de pouvoir répondre aux aspirations d’éventuels futurs investisseurs. Entre routes défoncées, inondations aux moindres caprices de la météo et l’incivisme d’une population ayant transformé Oran en un grand douar où la saleté et la monstruosité bétonnière se la disputent, que reste-t-il d’intéressants à proposer? Sinon, une vue imprenable de la Méditerranée à travers l’une des baies vitrées d’une suite de l’hôtel Sheraton ? Pour se rendre au Fort de Santa Cruz, l’un des symboles touristiques de la Cité, il faudra passer par le quartier des Planteurs, totalement défiguré par les opérations de démolition.
A Sidi El Houari, ex-quartier de la marine, la beauté de quelques sites historiques laisse indifférent tant la menace d’effondrement de vieilles bâtisses est omniprésente. Si pour changer de décor, une excursion est programmée en direction de la corniche oranaise, il serait fort probable que la ballade se termine avant même d’arriver à Mers El-Kébir... au cas où il venait à pleuvoir et que la montagne charrie, comme à son accoutumée, son lot de boue et de débris en tout genre. Une dure réalité qui met un peu plus le doigt sur des années de gestion où la priorité est à la réaction plus qu’à l’action. Le chaulage et le badigeonnage, grandes spécialités locales, ont souvent sauvé la face aux responsables de la ville, attendant chaque fois le dernier moment pour parer au plus urgent. Face aux enjeux actuels, de tels procédés sont totalement obsolètes. Une hirondelle dans un ciel d’automne, l’initiative de la Sonatrach qui s’est engagée à des actions d’embellissement des sens giratoires. Une goutte d’eau dans l’énorme chantier qu’est devenue Oran à la recherche d’un plus pour passer à un stade supérieur. Les éventuels investisseurs doivent être totalement conquis par les réelles opportunités qu’offre la ville et ne négligeront aucun détail. Oran doit montrer son meilleur visage. Pour ce faire, les gestionnaires de la ville doivent attaquer les problèmes en profondeur. Si même d’aventure, ils venaient à rater ce rendez-vous mondial, l’opportunité leur est offerte pour acquérir l’expérience nécessaire à ces événements et travailler davantage pour que la ville soit prête en avril 2010, autre date d’une rencontre internationale initiée par Sonatrach.
L'Echo d'Oran
Oran accueillera la prochaine réunion de l’OPEP, prévue du 15 au 17 décembre prochains. De ce fait, il va sans dire que de par la conjoncture actuelle, les yeux du monde seront braqués sur la seconde ville d’Algérie. L’espace d’une rencontre, Oran sera la capitale mondiale de l’or noir et de son futur impact sur l’économie internationale.
Mais, l’interrogation qui taraude les esprits et la capacité de la ville à répondre à un tel rendez-vous événementiel. En effet, cette rencontre en elle-même, que pourra-t-elle rapporter à la ville? N’est-ce de formidables opportunités d’investissements et de promotions économiques et touristiques qu’offrirait Oran aux yeux des puissants membres de cette organisation mondiale. Un grand défi dont les gestionnaires de la ville appréhendent, sûrement, avec anxiété et connaissent toute l’importance et la dimension. Seront-ils capables de vendre leurs produits? A seulement un mois et demi de cet important carrefour, la ville d’Oran est loin de susciter l’engouement et encore moins de pouvoir répondre aux aspirations d’éventuels futurs investisseurs. Entre routes défoncées, inondations aux moindres caprices de la météo et l’incivisme d’une population ayant transformé Oran en un grand douar où la saleté et la monstruosité bétonnière se la disputent, que reste-t-il d’intéressants à proposer? Sinon, une vue imprenable de la Méditerranée à travers l’une des baies vitrées d’une suite de l’hôtel Sheraton ? Pour se rendre au Fort de Santa Cruz, l’un des symboles touristiques de la Cité, il faudra passer par le quartier des Planteurs, totalement défiguré par les opérations de démolition.
A Sidi El Houari, ex-quartier de la marine, la beauté de quelques sites historiques laisse indifférent tant la menace d’effondrement de vieilles bâtisses est omniprésente. Si pour changer de décor, une excursion est programmée en direction de la corniche oranaise, il serait fort probable que la ballade se termine avant même d’arriver à Mers El-Kébir... au cas où il venait à pleuvoir et que la montagne charrie, comme à son accoutumée, son lot de boue et de débris en tout genre. Une dure réalité qui met un peu plus le doigt sur des années de gestion où la priorité est à la réaction plus qu’à l’action. Le chaulage et le badigeonnage, grandes spécialités locales, ont souvent sauvé la face aux responsables de la ville, attendant chaque fois le dernier moment pour parer au plus urgent. Face aux enjeux actuels, de tels procédés sont totalement obsolètes. Une hirondelle dans un ciel d’automne, l’initiative de la Sonatrach qui s’est engagée à des actions d’embellissement des sens giratoires. Une goutte d’eau dans l’énorme chantier qu’est devenue Oran à la recherche d’un plus pour passer à un stade supérieur. Les éventuels investisseurs doivent être totalement conquis par les réelles opportunités qu’offre la ville et ne négligeront aucun détail. Oran doit montrer son meilleur visage. Pour ce faire, les gestionnaires de la ville doivent attaquer les problèmes en profondeur. Si même d’aventure, ils venaient à rater ce rendez-vous mondial, l’opportunité leur est offerte pour acquérir l’expérience nécessaire à ces événements et travailler davantage pour que la ville soit prête en avril 2010, autre date d’une rencontre internationale initiée par Sonatrach.
L'Echo d'Oran
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