Certains experts croient que la demande mondiale d'or noir reculera en 2009, ce qui serait une première depuis 1982.
Les spécialistes craignent que le prix du baril de pétrole descende jusqu'à 60 $ US, eux qui redoutaient il y a peu de temps qu'il grimpe jusqu'à 200 $ US.
Ce spectaculaire revirement d'opinion résulte de l'effondrement de la demande causée par la flambée du baril jusqu'à 147 $ US cet été, et de la liquidation massive de titres du secteur de l'énergie par les fonds de couverture (hedge funds) et les gestionnaires de fonds indiciels.
" Dans les pays membres de l'OCDE, la baisse de la demande s'établit entre 500 000 et 1 million de barils par jour ", estime Benoit Gervais, gestionnaire du Fonds canadien de ressources Mackenzie Universal. Aux États-Unis, les dernières données font état d'une baisse de 9 % de la demande de pétrole brut.
L'International Energy Agency (IEA) a fait passer sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole à 0,5 % en 2008, alors qu'elle l'établissait à 2,3 % en début d'année. L'IEA prévoit une croissance de 0,8 % en 2009.
Stéphane Marion, économiste à la Financière Banque Nationale, croit que la prévision de l'IEA est trop optimiste compte tenu que l'indicateur économique précurseur de l'OCDE a reculé pour un treizième mois consécutif en août, ce qui ne s'était pas vu depuis 35 ans.
" Il y a de forts risques que la demande de pétrole diminue en 2009, une première depuis 1982, parce que le ralentissement économique se propage ", souligne M. Marion.
Pour 2009, Merrill Lynch a réduit sa prévision sur le prix du pétrole de 107 à 90 $ US le baril. BMO Marchés des capitaux entrevoit la possibilité que le baril descende à 60 $ US à court terme, mais ne modifie pas sa prévision d'un prix moyen de 100 $ US le baril en 2009, la même cible que la Financière Banque Nationale.
François Riverin, Journal Les Affaires
Les spécialistes craignent que le prix du baril de pétrole descende jusqu'à 60 $ US, eux qui redoutaient il y a peu de temps qu'il grimpe jusqu'à 200 $ US.
Ce spectaculaire revirement d'opinion résulte de l'effondrement de la demande causée par la flambée du baril jusqu'à 147 $ US cet été, et de la liquidation massive de titres du secteur de l'énergie par les fonds de couverture (hedge funds) et les gestionnaires de fonds indiciels.
" Dans les pays membres de l'OCDE, la baisse de la demande s'établit entre 500 000 et 1 million de barils par jour ", estime Benoit Gervais, gestionnaire du Fonds canadien de ressources Mackenzie Universal. Aux États-Unis, les dernières données font état d'une baisse de 9 % de la demande de pétrole brut.
L'International Energy Agency (IEA) a fait passer sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole à 0,5 % en 2008, alors qu'elle l'établissait à 2,3 % en début d'année. L'IEA prévoit une croissance de 0,8 % en 2009.
Stéphane Marion, économiste à la Financière Banque Nationale, croit que la prévision de l'IEA est trop optimiste compte tenu que l'indicateur économique précurseur de l'OCDE a reculé pour un treizième mois consécutif en août, ce qui ne s'était pas vu depuis 35 ans.
" Il y a de forts risques que la demande de pétrole diminue en 2009, une première depuis 1982, parce que le ralentissement économique se propage ", souligne M. Marion.
Pour 2009, Merrill Lynch a réduit sa prévision sur le prix du pétrole de 107 à 90 $ US le baril. BMO Marchés des capitaux entrevoit la possibilité que le baril descende à 60 $ US à court terme, mais ne modifie pas sa prévision d'un prix moyen de 100 $ US le baril en 2009, la même cible que la Financière Banque Nationale.
François Riverin, Journal Les Affaires
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